Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Fin... ou début ? [Pyth]

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Edward Stevensen
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Edward Stevensen


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MessageSujet: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 19 Oct - 19:18

La voix a beau sonner désagréablement et tenter de se faire à la fois menaçante et moqueuse je suis presque heureux de l’entendre. C’est qu’elle m’annonce une nouvelle que je n’espérais plus… nous arrivons. Enfin, enfin la fin de cet interminable trajet. Passer tant de temps dans un fourgon il y a de quoi rendre fou ! Si au moins j’avais pu sortir les soirs où le bruit du moteur s’éteignait pour la nuit, mais non je devais rester tranquillement assis dans le fond, même quand j’étais tellement ankylosé de partout qu’il fallait absolument que je me lève je me contentais de faire quelques pas toujours à l’intérieure de cette prison roulante. Prisonnier dangereux avec plusieurs tentatives et quelques réussites d’évasions donc on ne prend pas de risques… Pas qu’ils soient nombreux de toute façon ces soirs puisque habituellement le chauffeur était simplement remplacé par un autre et l’arrêt durait à peine cinq minutes comme pour reprendre de l’essence. Il faut croire qu’ils étaient pressés, ce qui m’arrange bien parce que ça fait longtemps que je n’ai plus qu’une hâte, être arrivé à destination. C’est comme rester en permanence dans une cellule particulièrement petite et sans fenêtre sauf que même dans une cellule normalement il n’y a pas perpétuellement deux gardiens à côté de moi, là il y a deux policiers. Les policiers ont tournés eux mais ils n’ont pas changé en fait, c’est simplement que les deux qui voyagent dans la cabine avant à côté du chauffeur se reposent puis prennent le relais des deux autres. J’ai cru comprendre que deux d’entre eux étaient spécialistes de ce genre de transport et ne font que ça de leurs vie, qu’un autre a des documents à remettre en main propre au directeur et que le dernier veut ce faire embaucher comme gardien.

Le dernier… C’est sa voix qui vient de retentir et maintenant il me regarde d’un air narquois en guettant visiblement un signe de désarrois. Je ne peux empêcher un léger sourire de fleurir sur mes lèvres et son expression se fait coléreuse. Il faut dire qu’il m’a rabâché tout le chemin dès qu’il a pu que la prison où on m’envoyait était vraiment la pire de toute que je n’y aurais plus aucun droit et que j’aurais enfin ce que je mérite, que je serais enfin à ma place. Ca ne m’inquiète pas vraiment, il est du genre à inventer tout ça juste pour que je me mette à trembler. La seule chose qui me met mal à l’aise c’est que sa description me rappel une autre prison, une prison dont je n’ai pas envie de me souvenir… son teint vire au rouge colérique et je me demande fugitivement s’il ne va pas encore remettre ça. Allez courage c’est bientôt fini et quoi qu’il m’attende là bas j’en serais définitivement débarrassé puisque c’est une prison haute sécurité dont je ne sortirais probablement jamais, ça aussi ça me rappelle quelque chose… Sauf s’il arrive effectivement à se faire embaucher ce qui est probable puisque je ne sais plus quel type a déjà appelé le directeur pour lui parler en sa faveur… auquel cas je crois que la seule solution sera l’assassinat au coin d’un couloir pour avoir un tant soit peu la paix. Quoique avec pleins d’autres prisonniers il sera peut être occupé sauf s’il fait une fixation sur moi… Et pourtant je m’en fiche, je me fiche de tout de toute façon depuis un certain temps alors je ne réagit même pas quand il reprends la parole en me fixant d’un regard peu amène.

« Tu feras moins le malin quand tu seras dedans ! Tu vas vite comprendre sale petit… »

Il n’a pas finit sa phrase, je connais déjà la cause de cet arrêt brutal et je tourne mon regard vers la gauche où un autre policier le fixe d’un regard noir alors il hausse les épaules et se rassoit pendant que le véhicule se gare. Je dois dire que je préfère quand ce sont ces deux la qui sont ensembles… Parce si cet insupportable crétin est le seul à se comporter de façon brutale avec moi, les deux autres se contentent de m’ignorer royalement… Si ils se contentent du minimum syndical et en conséquence me fiche la paix, ils m’ignorent aussi quand l’autre c** me gifle parce j’ai bougé le petit doigt selon un angle qui ne lui a pas plu. Heureusement le plus souvent les policiers se regroupent selon les même paires du début et le grand policier blond qui s’assied toujours à ma gauche est capable de pétrifier cette raclure du regard ou d’un mouvement non équivoque de la matraque si nécessaire. Pour un peu je dirais presque que je l’aime bien même s’il a le poing particulièrement dur comme j’ai pu le constater la seule fois où j’ai tenté de m’enfuir…

Les deux autres discutent avec le chauffeur devant et leurs voix me parviennent étouffées. Apparemment ils ont peur que le château n’ouvre pas son pont levis parce qu’on est arrivé trop tard. Un château rien que ça ? C’est un peu inhabituel… Un mouvement sur ma gauche saisit du coin de l’œil m’indique que le policier c’est levé et effectivement il sort pour aller discuter avec les autres. Me laissant seul avec l’autre mais je ne m’en soucis guère. On dirait que leurs inquiétudes n’étaient pas fondés au vu du drôle de bruit au dehors qui doit être celui du pont levis qui se baisse. Même quand l’autre m’attrape par les cheveux pour me pousser vers la sortie peu m’importe parce que je vais sortir, enfin, de cet infâme réduit. Ca fait si longtemps…

L’air frais me frappe au visage et je prends une grande inspiration. J’observe presque émerveillé le paysage éclairé par la faible lueur du crépuscule. On est donc le soir, difficile de garder la notion du temps dans un endroit où il fait perpétuellement sombre. Le paysage est complètement désertique et en regardant la piste je comprend pourquoi j’ai été balloté dans tous les sens cette dernière heure. Mais quelque part ce paysage est plutôt agréable car ainsi j’ai vraiment l’impression d’être dehors, dans un endroit sans limites. Le château est impressionnant peut être plus encore du fait de la luminosité incertain à cette heure, mais s’il est imposant et glacial il est aussi majestueux… enfin tout de même très inquiétant surtout. Un coup de coude peu amical me fait revenir à une observation d’un environnement plus proche avant que le policier que je commence à considérer comme mon protecteur ne l’oblige à me lâcher pour venir me saisir fermement mais sans serrer non plus à l’excès le bras gauche. L’imbécile prévient les trois autres de partir sans l’attendre puisque de toute manière il va rester ici mais ils répliquent simplement qu’ils restent de toute façon jusqu’à récupérer Daniil –ah ! Je connais enfin son prénom !- une fois qu’il aura porté son message.


Nous nous dirigeons donc, Daniil son message dans un main mon bras dans l’autre et l’autre son sac de voyage sur l’épaule vers le pont levis que nous traversons. La tentation est trop forte pour que je lui résiste et je glisse un coup d’œil vers le bas avant de remonter immédiatement le regard vers le haut. Je ne veux surtout pas savoir à quoi correspond les ombres que j’ai vu bouger dans l’eau des douves. C’est ma dernière occasion de fuir mais je n’essayes même pas, plongé dans une apathie devenue habituelle. Fuir pour aller où de toute façon, je me suis déjà enfuit et ça ne m’a mené nulle part, pas que je pense que continuer à suivre docilement ce policier me mènera quelque part mais de toute façon je ne vois pas comment me sortir de sa poigne sans risquer d’aller visiter les douves de plus près. Un frisson me parcourt à l’idée d’une chute, finalement heureusement qu’il me tient bien. Après tout il n’est pas si improbable que je perde l’équilibre après tout ce temps passé sans faire de plus long trajet que trois pas en avant puis on se retourne et on recommence… Maintenant il est trop tard, nous sommes face à une grille et le pont levis se referme derrière nous. J’ai un mauvais pressentiment à propos de cet endroit, il me rappel trop de choses…
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Pythagoras de la Flaam
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeMar 21 Oct - 22:53

Cet après midi, je ne fais rien. Comment ça, rien ? Me direz-vous… Et bien j'ai fait en sorte de n'avoir personne à voir, aucun dossier à valider, aucune garde… Rien. Je suis libre. Libre comme l'air. Alors pourquoi suis-je en train de faire les cents pas sur le chemin de garde au dessus du pont-levis depuis une heure ? Pourquoi suis-je stressé à regarder l'horizon toutes les trois secondes ? Pourquoi le gardien responsable de cette zone me regarde-t-il depuis que je suis arrivé sans oser dire un mot ?

Parce qu'il arrive aujourd'hui.

J'ai été informé de son départ il y a quelques jours déjà et il arrive aujourd'hui normalement. Dans une ou deux heures. Oui, je sais, ça fait déjà une heure que je fais le pied de grue mais… il peut être en avance, non ?

Non…

Mais merde, qu'est-ce qu'ils foutent ? C'est pas si loin que ça, le fin fond de la Sibérie ! Peut-être qu'ils ont eu un accident ? Où une panne ? Et s'il s'était évadé comme il a tant tenté de le faire ? J'ai eu tellement de mal à le retrouver. Ca fait presque un an que j'écume les dossiers, que je contacte les chefs d'état… Et Stephen qui laisse faire. Mais Stephen sait. Ce gamin, c'est mon gamin, c'est mon gosse. Oh, non, il ne pourra jamais être mon héritier, je sais mon amour, tu me l'as déjà dit. Il finira sa vie dans une prison… Mais autant que ça soit sous ma tutelle, tu comprends ? Mais ne te leurre pas, mon premier mioche portera son nom. Après moi, le Grand Duc s'appellera Edward de la Flaam. Tu vois, je rechigne à ce que tu me trouves une mère pour mon héritier, je n'ai aucune envie de baiser avec une femme… Mais je connais déjà le nom du bébé. Et si c'est une fille aussi, d'ailleurs. Ca serait Constance, comme ma mère. Mais je préfère que ça soit un garçon… Ca m'évitera de recommencer.

Bon ! Il est quelle heure ? Ils arrivent quand ? Comment ça il ne s'est passé qu'une demi-heure ? Vous êtes sûrs ? Avez vous seulement conscience du temps que j'ai attendu ? 2 ans 3 mois 16 jours et… 7 heures… Vous voulez les minutes et les secondes aussi ? Je le cherche depuis qu'il a été transféré de Sadismus. Je l'avais retrouvé en fait, mais je l'ai perdu. Ces cons ne faisaient pas suivre les dossiers. C'est par hasard que je l'ai trouvé.
"On m'a dit que vous cherchiez un détenu qui avait séjourné à Sadismus, Majesté. Un enfant blond au sang noble… Je pense qu'il est chez nous, voulez vous que nous vous le transférions ?" Evidemment, connard ! Je le cherche pas pour écrire un bouquin ! Je veux le voir, je veux le toucher, je veux l'embrasser, je veux… J'ai accepté sans penser une seconde que l'homme pouvait nous faire du chantage, nous demander un truc énorme en échange… Il ne l'a pas fait mais Stephen a eu sa dose de craintes. Au moins, il sait que ce gosse est vraiment important… Mais j'ai fait en sorte qu'il n'envisage pas de me débarrasser de cette faiblesse. "Non, je ne veux pas être froid et sans vie comme toi, j'accepte d'avoir des faiblesses et s'il en est une, qu'il le reste, je ne tolèrerais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Même si c'est toi qui le commandite… Surtout si c'est toi qui le commandite, Stephen." Il n'a rien fait. Il a eu raison. Je l'aime mais on ne touche pas à mon gamin.

Bon ! Il est quelle heure ? Oui, je sais, j'ai déjà posé la question il y a dix minutes…

Je m'appuie contre le muret, les yeux fixés sur l'horizon, tentant de me calmer. J'ai envie de le revoir, c'est viscéral. Je l'attends depuis tellement longtemps. Dès que je le vois, je vais le serrer contre moi, je vais l'embrasser et… Je souris pour moi même. Tu es idiot, Pyth. Tu sais très bien que c'est impossible mais tu ne peux t'empêcher de rêver. Ce gosse est indomptable. Certes il m'a accepté, il ne me repoussait plus quand il est parti, mais il est indomptable. Il ne viendra pas docilement dans mes bras et ne recevra pas, en public, mes baisers comme une bénédiction… Non, il serait plutôt du genre à me repousser ou me mordre… Je le vois bien me mordre, oui… Je soupire. Vivement qu'il arrive tout de même.





"Monsieur le Directeur ?" Mmm ? Quoi ? J'ouvre les yeux. Le soleil est en train de se coucher. D'un bond je me redresse. "Edward !" Comment ai-je pu m'endormir ? Il est arrivé ? Il est où ? Il est quelle heure nom de nom !! Le gardien me pointe un fourgon en bas de la colline. Ed ! Mais ils sont en retard ! Heureusement que j'ai somnolé finalement, je n'aurai pas tenu si longtemps sans appeler Interpol, le FBI ou je ne sais pas qui… Et puis, j'ai pas assez dormi cette nuit. Même l'ange qui vit dans mon lit n'a pas pu me calmer… Merde ! Raphaël ! Je me précipite vers mes appartements. Me voici à courir comme un dératé sur le chemin de garde. Vite, il faut que j'ai le temps d'être en bas quand ils arriveront. J'ouvre les portes de mon bureau et m'engouffre sans prendre le temps de ralentir dans ma chambre. Enchaîné sur mon lit, il se redresse un peu, son regard vert, interrogatif, se pose sur moi. Je m'empare de mon pass et le détache.

"Ecoute, mon Ange, je vais peut être avoir de la visite, tu dois retourner dans tes quartiers… Je reviendrai te chercher, mais là tu ne peux pas rester…"

Oh ! Je sais que je rêve, pas besoin de me le dire. Pas plus qu'il ne viendra se terrer dans mes bras il n'acceptera de partager ma couche mais… Mais… Hop ! J'ai mis mon amant régulier dehors. Il ne comprend pas grand chose. Je devrais le relâcher plus souvent de toutes façons, attaché dans un lit toute la journée, il est devenu plus faible. Tous savent qu'il est mon jouet, personne ne le touchera, je suis tranquille de ce point là… La suite… Je dévale les escaliers, traverse la cours en quelques enjambées (d'où l'avantage d'être grand) et débarque dans la lingerie comme un fou. Quelques ordres plus tard, des détenus sont envoyés, surveillés par des gardiens pour changer mes draps et nettoyer la pièce. Ils doivent faire vite.

La camionnette vient de s'arrêter devant le pont quand j'entre dans la salle de garde. Plein d'espoir, mon regard se tourne vers la porte arrière. Le responsable du pont-levis lance l'ouverture et je vois qu'ils sortent Edward du fourgon. Edward ! Il est trop loin pour que je le discerne clairement mais je suis certain que c'est lui. Calme toi, Pyth, calme toi ! Et s'il décidait de fuir en se jetant dans les douves ? Non, il n'est pas si bête que ça. Et puis on a du répulsif ici, je m'occuperai de le soigner… Encore… Edward…

Mais qui est ce connard qui se permet de le frapper ?

Et pourquoi le connard vient avec lui ?

Pyth ! Pyth ! Redescend sur terre. Je me calme, je souffle et remets mes idées en tête. Edward n'arrive pas seul, je le sais. Je le sais pertinemment. J'ai reçu un coup de fil il y a quelques jours. Je ne sais plus quel nobliau russe qui voulait que je prenne son rejeton sous son aile… Bah il va voir, le rejeton. Qu'il touche encore un cheveux d'Edward… Et puis il y a quelque chose de plus sérieux aussi… Quelque chose qui concerne Stephen. J'inspire fortement.

Allez Pyth, tu vas bientôt entrer en scène, tu dois te montrer meilleur acteur que tu ne l'es, tu ne dois pas lui montrer à quel point il te manque… Tu dois te détacher… J'entends les douze coups du début de spectacle alors que le pont-levis se relève. En scène… Action !

Je sors de la salle de garde au moment où le choc du bois contre la pierre met fin au grincement des chaînes. Ma main passe dans mes cheveux, je suis calme, visage neutre. Je glisse une clope entre mes lèvres… Une clope. Je me souviens qu'il avait fait ça. Allumer une clope avec mon briquet dans ma chambre… Edward… Je souris pour moi même. Je me sens mieux alors que mes doigts passent tranquillement dans la flamme du briquet. Je n'ai pas encore allumé le tabac, mais je ne le ferai pas tout de suite. Je ne le fais jamais tout de suite… presque. Le briquet claque quand je le referme au moment où la clé entre dans la serrure de la grille. Je laisse ouvert derrière moi et fait un pas vers eux.

Instinctivement, mes yeux se sont posés sur lui, je le détaille. Il a grandit. Deux ans… à son âge… Ca fait tellement… Il est beau. Il est aussi terriblement sexy. Son regard, par contre, n'a pas changé d'un iota. Je lui souris, complice, puis tourne mon attention vers le gardien. Mon visage est redevenu froid, mon regard presque meurtrier, méprisant. Je fusille le bleu du regard.


"Sloveyatik, je suppose. On m'a appelé à votre sujet. L'agent de garde vous attends dans le hall, là bas. Il vous donnera votre package et vous expliquera le fonctionnement de la prison… Mais avant ça vous devez savoir une chose…"

Je m'approche un peu, il est inquiet, ça se lit sur son visage. Mais voix est tellement glacée…

"Vous semblez avoir bien compris le rapport entre gardien et prisonnier mais celui là est ma chasse gardée, que je ne vous reprenne jamais a poser un doigt sur lui. Est-ce clair."

"Oui Monsieur."

Je souris, mauvais, et lui indique la porte du hall. Après un dernier regard à Ed et à l'émissaire, il se précipite vers le hall. Couillon ! Tu feras pas de vieux os, ici. Les prisonniers de Cendres et Flammes n'ont pas de menottes, eux… et ils rendent les coups. Nouveau regard pour Edward. J'allume ma cigarette sans détacher mes yeux des siens une seule seconde. Ne me fait pas honte, s'il te plait. Accepte le jeu, juste un instant. C'est important. Je tire sur la cigarette et recrache la fumée puis mon visage redevient très professionnel. Par amical, pas antipathique, non, je suis un autre et celui qui me fait face le sait.

"Vous pouvez le lâcher, il n'ira nul part. Il me semble que vous avez quelque chose pour moi…"

Il n'a nul part où aller de toutes façons… Je ne suis pas armé et la seule porte ouverte est celle qui mène vers la cours de la prison. L'homme détache sa main de son bras et s'incline respectueusement. Oh non ! Ne fait pas ça !

"Oui, Votre Altesse, je suis effectivement porteur d'un message à votre attention…"

Il l'a fait… Je soupire, tire sur la clope et la tends vers Edward. La prendra ? La prendra pas ? Peut importe.

"Ici, je ne suis que Directeur, épargnez moi les courbettes de l'aristocratie, s'il vous plait."

Mon ton n'est pas une réprimande, il est juste las. Finalement, travailler au Luxembourg ne me rapporte pas tant que ça… Mais ça aide Stephen, il est plus facile de faire passer des documents secrets de cette manière. Je me saisis de l'enveloppe tendue, la soupèse et acquiesce :

"Soyez assuré que mon Oncle entrera en possession de ces documents. Je vous remercie d'avoir fait ce voyage pour nous."

Je me détourne et vais vers la cours avant de me tourner vers mon protégé :

"Tu retournes en Russie ou tu restes avec moi ?"

Quelques minutes plus tard, la grille est refermée et le pont-levis s'abaisse à nouveau…
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Edward Stevensen
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 14:52

Le grincement sinistre du pont-levis qui se referme a quelque chose de définitif… Ca doit surtout être moi qui me dit ça puisque je vais sans doute passer le reste de ma vie ici. Enfin sans doute, rien n’est moins sûr, après tout je m’étais dit la même chose en entrant à Sadismus. Sadismus encore décidemment toutes mes pensées m’y ramènent inexorablement d’une façon un peu trop récurrente ces temps-ci… Stop penser à autre chose, comme la grille toujours obstinément close alors que le grincement des chaines retenti toujours, preuve que le pont-levis ne s’est pas encore entièrement refermé. Je jette un coup d’œil derrière, quand même il y a peu de chance que quiconque soit capable de remonter une pente pareille mais sait-on jamais… Je suis bien le seul à regarder en arrière. L’autre crétin fixe son attention uniquement vers la prison avec une expression de quasi avidité écœurante, je suppose qu’il pense à tout son avenir là bas et à tout ce qu’il pourra y faire. Il n’a aucune raison de la regarder avec dégoût ou avec crainte de toute façon, lui pourra en sortir presque quand il le voudra et puis, c’est lui qui a choisit d’y aller. Remarque c’est moi qui avait choisit d’entrer à Sadismus aussi, je l’ai simplement vite regretté, peut être que lui aussi regrettera vite. Voilà une pensée réjouissante ! Mais pas assez pour effacer le ton définitif de ce bruit dans ma tête. Le policier qui me tient le bras, lui, me regarde moi. Et au vu des désormais nombreux regards que je jette en arrière, il ressert sa prise sur mon bras. Pour me sortir toute idée d’évasion de la tête ou pour… me réconforter ? Impossible de le savoir, son visage impassible ne laisse rien transparaitre. C’est tentant de me dire que ce n’est pas inexorable, que peut être un jour je sortirais d’ici comme ça a déjà été le cas, mais en regardant le bois cogner lourdement dans la pierre haut si haut au dessus de moi j’ai de sérieux doutes. Il ne vaut mieux pas que j’espères, ça m’évitera d’être déçu. J’en ai assez, je voudrais que ce soit déjà fini et que je me retrouve tranquillement en cellule sans ce sentiment amer.

C’est en me retournant enfin vers l’avant que je LE voit.



Je crois que je serais incapable de dire un mot même si ma vie en dépendait. Ma langue est collée contre le palais de ma bouche soudain desséchée pour une durée encore indéterminée. Je parviens à m’éviter le ridicule d’une bouche obstinément béante en resserrant mes lèvres jusqu’à les pincer mais je ne peux empêcher mes yeux de s’écarquiller quelque peu. Je traverses une sorte de période de flottement heureusement très courte pendant laquelle seule son image tourne en boucle sans qu’aucune pensée cohérente ne puisse se mettre en place dans un cerveau probablement en panne pour cause de cour circuit. Et puis j’exploses. Surprise bien sûr et incompréhension mais aussi colère, amusement, peur, refus et même… joie ? Un tourbillon de sentiments ambigües emmêlés. J’ai l’impression de brûler de l’intérieur, de me libérer de cette glace, de ce carcan d’indifférence qui m’emprisonnait mais aussi me protégeait. Je me sens vulnérable quelque part de réagir avec tant de violence à sa simple vue. Toujours immobile et silencieux.

Il n’a pas tellement changé, il est tel que je me souvenais de lui et j’en ai souvenir particulièrement net. Il est toujours aussi immense. Ca fait pourtant si longtemps ! En deux ans j’aurais tout de même pu grandir plus que ça. J’efface rapidement une petite pointe de frustration et de jalousie juvénile. Ce n’est pas tant sa taille réelle que l’impression que j’ai de lui qui le rend si grand de toute façon… La cigarette non allumée déposée sur ses lèvres semble me narguer, tant par les souvenir qu’elle fait affluer que par le supplice de Tantale qu’elle représente. Je me demande si son briquet est toujours le même.

Un léger frisson me parcourt alors que son visage jusque là amical se métamorphose. Dire que je me suis sentit content de le revoir. C’est sans doute que j’avais oublié que ça aussi s’était lui. Ce visage effrayant qu’il avait quand nous nous sommes rencontrés, ou plutôt quand il m’a trouvé en train de transgresser les règles de la prison en fait mais on peut quand même dire que c’est une rencontre non ? Toujours est-il que ce visage là je n’avais pas du tout envie de le revoir, heureusement qu’il ne m’est pas destiné. Je tente de reprendre un semblant de calme et mes oreilles se décident à se remettre en marche.

"Vous semblez avoir bien compris le rapport entre gardien et prisonnier mais celui là est ma chasse gardée, que je ne vous reprenne jamais à poser un doigt sur lui. Est-ce clair."

Je ne sais pas si c’est paroles doivent m’inquiéter ou me rassurer, mais en tout cas je suis certain de ne pas être ravi d’être désigné par le terme de « chasse gardée ». D’un autre côté je trouve l’expression de malaise de l’autre crétin tout à fait délectable tout comme son départ précipité. Alors c’est un regard pour le moins mitigé que j’ancre dans ses yeux à lui. Il allume sa cigarette comme une provocation, je préférais quand moi j’allumais sa cigarette à lui avec son briquet à lui subrepticement subtilisé dans le seul but de le faire rager lui. Je tente de lui faire passer toute mon énervement par le regard mais ça n’a pas l’air de lui faire grand-chose puisque son visage redevient neutre et qu’il s’adresse à Daniil. Pour le coup ma colère augmente d’un coup sans que je saches pourquoi, ou peut être que je ne veux pas savoir. Ne le regardes pas lui ne lui parles à lui alors que tu ne m’as même pas adressé la parole encore. Ne m’ignores pas.

"Vous pouvez le lâcher, il n'ira nul part. Il me semble que vous avez quelque chose pour moi…"

Ne parles pas de moi comme si je n’étais pas là. La prise sur mon bras se relâche et je retiens un soupir de soulagement. Un petit coup d’œil circulaire en me frottant le bras, je n’ai pas vraiment envie de rentrer plus rapidement que prévu dans cette prison et aucune autre issue en vue… Bon je savais qu’il y avait peu de chances qu’ils laissent une ouverture non loin mais bon je pouvais tout de même tenter. D’après les sensations désagreables qui se propagent quand je pose mes doigts sur ce malheureux bras, je crois que je vais avoir un bleu. C’est vrai que sa prise s’était encore resserrée et que ça commençait à faire mal, sans doute avait-il sentit mes muscles se tendre à la vue de… Pythagoras de la Flaam. C’est ça son nom. Le nom qu’il m’avait donné en tout cas…

Mes yeux viennent se reposer sur un policier… courbé ? C’est quoi ça, il s’incline ? Et non seulement il s’incline mais le « Votre Altesse » en plus. Pour le coup mes lèvres s’étirent en un sourire. Un petit sourire tordu partagé entre la moquerie et la consternation. Je crois que ce policier ne pourra jamais comprendre toute l’ironie que ça représente pour moi d’entendre ce type là être traité comme un prince, même s’il l’est réellement. C’est peut être parce qu’on est dans son pays… mais oui ! Le Luxembourg, ça aurait du me mettre la puce à l’oreille, comme la description de cette prison si semblable à celle de Sadismus ou même simplement la vue de ce château. Oui j’aurais du m’en douter sauf que je ne me suis douté de rien ou que je n’ai voulu rien voir, peu importe de toute façon, la surprise a été de taille…

La cigarette tendue juste devant moi efface immédiatement mon sourire. Comment ose-t-il me la tendre comme ça sans même me regarder ? et sans toujours me parler… Et maintenant qu’est ce que je fait ? Elle me tente. Beaucoup trop. Mais je ne veux rien recevoir de cette homme. Je préférerais la lui voler pour l’énerver. Mais il me la tend. Allumée juste devant moi. Mes doigts se tendent avant que je puisses les en empêcher. Pour faire bonne mesure je laisse une légère trace de griffure sur sa main en la délestant de son fardeau. Bon et maintenant je l’écrase hein, tout de suite. Oh juste une toute petite bouffée ça ne fait de mal à personne. Aussitôt après je lâche précipitamment a cigarette comme si elle me brûlait les doigts et je l’écrase immédiatement d’un coup de talon énergique comme si j’effaçais les traces d’un crime.

"Ici, je ne suis que Directeur, épargnez moi les courbettes de l'aristocratie, s'il vous plait."

Il y a quelque chose dans cette phrase qui devrait m’affoler je le sens, mais quoi ? Directeur. Lui il est directeur de cette prison. Oh non… Oh non oh non oh non… Autre information utile il n’a pas l’air d’apprécier qu’on lui rappel son statut. Ca ça pourra être drôle. Mais quand même, directeur… Je ne suis pas du tout mal barré…

Il a enfin fini ses échanges dont je me fiches éperdument avec le policier qui se détourne pour partir. Et lui aussi s’en va. Si je l’approche je le mords je le sens. Et puis il se retourne, quand même.

"Tu retournes en Russie ou tu restes avec moi ?"

J’aimerais bien lui répondre que la Russie vient de prendre un attrait nouveau tout à fait éblouissant mais rien que l’idée d’un voyage de retour vers ce morceau de glace me donne envie de vomir. Et puis ce n’est pas comme si j’avais réellement le choix de toute façon, c’est donc ce que je réponds.

« Ce n’est pas comme si j’avais le choix, Votre Altesse. »

J’espère qu’il a bien saisit toute l’ironie de mon ton, souligné par un regard noir. Et puis j’avances quand même doucement en restant à distance prudente. Je n’ai pas envie d’être à distance. Il est hors de question que je me rapproches. La grille se referme derrière moi et j’entends le pont-levis commencer à se baisser. D’un coup je m’immobilise. Léger coup d’œil en arrière pour observer le paysage qui commence à se dessiner au fur et à mesure que le pont-levis s’abaisse puis au ga… directeur puisque c’est ce qu’il est maintenant. Je ne vois pas pourquoi je lui faciliterais la tâche alors qu’il ne m’accorde même pas un regard. Je m’assoie tranquillement en tailleur sur le sol froid. Et puis je suis fatigué, je n’ai pas envie de bouger. Il n’a qu’à venir me chercher. Je n’ai pas conscience de la moue boudeuse que j’affiches à cet instant. Je pivote sur moi-même et regarde avec une petite pointe de mélancolie un policier libre comme l’air, lui, franchir le pont-levis. Tournant ostensiblement le dos à un certain homme au longs cheveux roux.
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 16:20

Il n'a pas tellement changé en fait. Il est resté l'enfant capricieux que j'aimais tant. Edward… Salle gosse ! Il me fusille du regard, me griffe en prenant la cigarette, la jette à terre… Mais il a pris une taf, il n'a pas résisté. C'est un enfant. Un enfant que j'apprécie un peu trop. Un enfant jaloux aussi. Oui, jaloux, c'est évident. Il voudrait avoir toute mon attention, mais je sais très bien qu'il n'en voudra plus quand il l'aura… Soupire.

Sa réponse quand je l'appelle me fait sourire et je ne me retiens pas. Mon regard vers lui est amusé, mais aimant aussi. Toute mon attention est à lui désormais. Je glisse comme si de rien n'était les documents dans la poche intérieure de ma veste et le suis du regard. Il n'a pas manqué un mot de ce qu'il s'est passé même s'il a fait comme s'il était trop en colère pour autre chose. Il a parfaitement saisi qu'ici mon statu doit rester si ce n'est secret au moins discret. Il a parfaitement saisi, oui… C'est pour ça qu'il me donne du "Votre Altesse". Mais je suis bien trop heureux de le revoir pour qu'il réussisse à me mettre en colère.

Je referme la grille derrière lui. Ce n'est pas son départ qui m'inquiète mais la cours n'est jamais vide c'est pour ça que le protocole est strict : la grille doit être fermée pendant tout le temps où le pont-levis est activé. Lui, se retourne et regarde le paysage. Je vois une lueur de détresse ou quelque chose que je prends pour ça. Il est condamné à ne jamais voir le monde qu'à travers des barreaux. C'est un pauvre gosse… Mais il a suffisamment de caractère pour qu'on ne le plaigne pas trop. Je suis certain que ça lui serait insupportable, d'ailleurs.

Il s'assoit à terre et regarde les Russes repartir. La voiture a déjà démarrée quand le pont-levis entame sa remontée. Je viens m'asseoir à côté de lui. A porté de ses coups mais aussi de ses lèvres. J'ai envie de le prendre contre moi, je l'embrasser… Mais son regard me l'interdit. Il ne me laissera pas l'apprivoiser si vite. Il est en colère et je sais pourquoi. Enfant jaloux, comme je te comprends… J'étais pareil avec Stephen au début. Je ne supportais pas qu'il m'ignore quand il saluait les grands pontes mais j'ai vite compris que son seul but était de se débarrasser de tous ces gêneurs pour avoir tout le temps du monde pour moi après… J'ai fait pareil aujourd'hui. J'ai envie de le prendre dans mes bras…


"J'ai eu du mal à te retrouver, tu sais… Toutes ces évasions, tu voulais tellement me rejoindre ?"

Il y a une pointe d'ironie dans ma voix, mais mon ton est doux, je ne le quitte plus du regard.

"Tu as tellement grandi, tellement changé… Tu m'as manqué, tu sais… Me boudes-tu à cause de ces mouches ? Il fallait bien que je m'en débarrasse pour pouvoir être tranquille avec toi, non ? Et puis… Si je t'avais pris dans mes bras comme j'ai envie de le faire, tu m'aurais repoussé, non ? Me mordras-tu si je t'embrasse ?"

Je ne fais pas un geste pourtant. Mais ça me démange. Le panneau de bois frappe la pierre et il ne reste plus que le silence autours de nous et plus aucun paysage devant nous. La porte du hall s'ouvre sur notre droite. J'entends l'homme de garde qui indique la direction au bleu. La tour nord, les quartiers des gardiens. J'aperçois l'homme du coin de l'œil qui nous regarde. Je me tourne vers lui et il détourne la tête avant de courir vers ses quartiers. Ridicule.

Mon attention se reporte de nouveau sur mon ange. Je lui souris tendrement, peu importe s'il s'en moque, je suis réellement heureux de le voir. Je voudrais le serrer contre moi ici même, à la vue de tous. L'embrasser, lui montrer qu'il m'a réellement manqué… Mais je suis intimement persuadé qu'il n'accepterait pas cela. Alors finalement, je lui lance une invitation très claire :


"Il y a une belle vue de ma chambre… Si tu veux, je peux te la montrer… A moins que tu préfères prendre possession de tes quartiers."

Me dira-t-il, cette fois-ci, qu'il n'a pas le choix ? Je me vexerai, je crois… pour de faux, mais je le ferai. Je veux qu'il me fasse savoir qu'il a envie de moi, que lui aussi voulait me revoir… Mais s'il est d'humeur à tenter de me mettre en colère, il pourrait aller jusqu'à nier cela et me repousser… Mais qu'il soit sûr d'une chose, dès qu'aucun regard ne se posera plus sur nous, il sera prisonnier de mes bras et de mes baisers…

Je me lève et mes yeux se posent sur les bracelets de fer... Je les avais oublié ceux là. Je souris, je le verrai bien soumis et attaché au montant de mon lit comme l'est mon jouet actuel... Mais il perdrait tout son charme, je crois... Ma voix est rieuse quand je tends la main pour l'aider à se relever :


"Allez, donne tes mains que je t'enlève ça."
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 19:07

Je suis du regard la silhouette qui franchit le pont-levis avec une certaine appréhension des douves peut être, vu les efforts qu’il doit fournir pour rester parfaitement au milieu du passage ou peut être avec une certaine impatience à quitter cet endroit, vu ces enjambées larges et rapides… Peut être. Il marche tout aussi vivement vers le fourgon où l’attendent les deux autres pour le ramener chez lui. Brr voilà quelque chose que je ne regrette certainement pas, un infernal voyage en fourgon en sens inverse, d’autant qu’à l’arrivée je n’aurais rien trouvé de très agréable… et ici ? Est-ce mieux ? Le fourgon démarre et s’éloigne lentement sur une piste peu stable avant que le pont-levis entame sa bruyante remontée. Mais je n’en ai cure. Si mon regard reste fixé sur l’horizon qui commence à disparaitre devant moi, toute mon attention, elle, est fixée sur le léger frôlement qui indique le rapprochement puis sur la présence encore silencieuse assise à mes côtés. Il est vraiment venu me cherche alors. Mais ça ne suffira certainement pas et j’espère qu’il comprend le message que tentent de lui faire passer mes yeux : approches toi encore un peu plus et tu seras à portée de dents… Tout en espérant qu’il ne s’en ira pas, qu’il restera encore un peu rien que pour moi. Même si c’est dangereux ça je le sais pertinemment, je n’avais même pas besoin de revoir son visage froid envers l’autre futur gardien pour m’en souvenir aussi bien que le reste… Sa voix retentit soudain, si proche.

Il m’a retrouvé ? ca veut dire qu’il me cherchait ? Mais oui c’est vrai, je n’avais pas fait attention mais les policiers m’avaient bien dit au début de ce voyage –ouh que ce moment me semble lointain comme si une séparation temporelle c’était produite depuis l’instant où je l’ai vu, il y avait avant et il y a après…- que j’étais transféré à la demande du directeur. C’est que je n’arrive pas vraiment à le considérer comme le directeur, ce mot et lui ensemble ça ne colle pas. L’ironie de son ton ne m’échappe pas mais ma bouche reste clause, je ne veux pas lui répondre. Il ne peux pas sérieusement penser que je m’échappais pour le retrouver de toute façon. Une question plus dérangeante serait plutôt de savoir pourquoi je me laissais si facilement rattraper et ils me changeaient de prison… Mais c’est sans importance.

Je me sens légèrement contrarié quand il me dit que j’ai grandi, lui n’a pas grandi mais il n’en a pas besoin pour rester largement plus grand que moi… Par contre c’est tout sauf e la contrariété que je ressens quand il me dit que je lui ai manqué. C’est vrai lui ai-je vraiment manqué ? sans doute puisqu’il m’a cherché jusqu’à me trouver même s’il a eu du mal. Maintenant que j’y pense je n’étais même pas sur les registres de la prison là bas. Comment a-t-il fait ? Et dois-je me sentir flatté ou effrayé par cette insistance ? Un curieux mélange des deux, peut être même me cherche-t-il depuis que je suis parti… Je boudes si je veux et je ne vois pas pourquoi je devrais avoir une autre raison que sa compagnie imposée… Pour un peu je me croirais presque. Sauf que je suis un peu trop content qu’il ait simplement voulu s’en débarrasser. Bien sûr que je t’aurais repoussé ! et même frappé ! … ou peut être pas, comment ça fait déjà d’être dans ses bras ? Ca fait peur. On ne s’y sens ni en sécurité ni au chaud sors toi tout de suite ses idées de la tête ! Et toi pas besoin que tu essais de m’embrasser, si tu fais mine ne serait ce que de te rapprocher je te laisse la marque de ma dentition en souvenir. Mais il ne le fait pas, n’esquisse pas un geste vers moi et je me sens aussi déçu que soulagé.

Je refuses de croiser son regard et maintient obstinément le mien fixé vers le dehors. Sauf qu’il n’y a plus de dehors, il n’y a plus qu’un immense panneau de bois qui me mets mal à l’aise et un silence troublé par des bruits derrière nous. Il se retourne pour savoir ce qui se passe et j’en profite pour l’observer à la dérobée encore en colère. Il suffit d’un événement mineur pour qu’il se détourne à nouveau de moi. Mais quand ses yeux se reportent sur moi je ne détourne pas les miens… Je veux retenir son regard et le sonder. Il me sourit et j’ai juste le temps d’interdire à mes propres lèvres de se retrousser pour esquisser une réponse, mais après un très léger cafouillage je retrouve un contrôle de fer sur les muscles de mon visage qui redeviens impassible.

"Il y a une belle vue de ma chambre… Si tu veux, je peux te la montrer… A moins que tu préfères prendre possession de tes quartiers."

Cette manière qu’il a de toujours me prendre au dépourvu n’a pas changé non plus décidemment. C’est à peine s’il ne me propose pas clairement de venir visiter son lit là, non ? Non pas tout à fait en fait, juste de visiter sa chambre… Mouais, méfiance. Je n’ai pas la moindre envie de visiter son lit ça c’est sûr –et non pas de contradiction sur ce point !- mais ai-je vraiment envie de me retrouver immédiatement dans une cellule où je vais déjà passer tant de temps à être perpétuellement sur mes gardes, entouré de criminels dangereux. Et surtout une cellule où il me laissera probablement seul. Certes non… Une petite voix curieuse m’indique également qu’elle aimerait bien voir cette partie de la prison qui ne doit pas être très accessible même aux gardiens…

Avant que je ne puisse me décider, il se lève tout en restant à côté de moi. Une invitation à me hâter dans ma réponse ? Sa main se tend comme une aide secourable pour me relever.

"Allez, donne tes mains que je t'enlève ça."

Son ton de voix est plutôt gai mais pas moqueur. Je baisse mes yeux vers les menottes qui m’enserrent les poignets. Encore une fois il est dans une position dominante… Je fais un peu la moue mais s’il propose de me les enlever c’est qu’il le fera surement et je serais un plus libre de mes mouvements, un peu plus rassuré aussi… Je dédaigne soigneusement sa main tendue pour me relever seul, dos à lui. Je n’en suis quand même pas encore à quémander de l’aide pour me remettre debout. Et puis je me tourne vers lui, en espérant de tout cœur que la chaleur que je sens sur mes joues n’est qu’une illusion, les poignets en évidence vers l’avant.

« Et bien je suppose que je peux visiter un peu la prison avant de retrouver une nouvelle cellule… »

Ma voix est plus basse que je ne le pensais. Mon regard s’acharne à se poser partout sauf sur lui ce qui est assez ardu étant donné qu’il se trouve juste en face de moi mais j’ai de la pratique. Et puis finalement mes yeux finissent par se retrouver inexorablement attirés vers les siens comme un papillon par une flamme…
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 19:42

Son regard croise le mien et il semble quelque peu désorienté. Serait-il partagé entre l'envie de se serrer dans mes bras et celle de me repousser au loin. C'est ça que j'aime chez ce gosse. Il n'est pas que piques et rejets, non, il est toujours au bord de céder. J'aime me battre pour l'avoir, je le veux… Vivement que nous soyons dans un endroit désert. Parce que si je le prends ici contre moi, il se débattra de toutes ces forces alors que si c'est là-bas, il y mettra moins de volonté, c'est certain.

Ses yeux me le disent.

Je me relève et lui tends ma main. Sans surprise, il la dénigre et se met debout par lui même. J'aurais aimé pouvoir le toucher ne serait-ce qu'un peu. Mais il ne me donnera pas satisfaction. Je ne peux me lasser de l'observer, là, debout devant moi, de dos… J'ai envie de laisser mes bras se refermer sur ses épaules frêles… Non, j'ai dit pas ici. Il me fait face et fuit mon regard. Il a l'air gêné mais je souris, finalement, je vais pouvoir le toucher. Délicatement, je pose l'une de mes mains sur son poignet pour immobiliser le bracelet de fer et la clé tourne dans la serrure. Je laisse mes doigts effleurer sa peau puis je prends son autre main avant de terminer ma tâche. La clé rejoint ma poche, les menottes se retrouvent fixées à ma ceinture… Mais je n'ai pas lâché sa main. Je la tiens toujours. Sans forcer, sans le blesser, il lui suffit de le vouloir pour la retirer. Je profite de cette sensation sans un mot.

Il a dit qu'il voulait visiter la prison. J'ai bien entendu, n'est-ce pas ? De ma main libre, je lui désigne les tours une par une tout en le guidant à travers la cours.


"Les prisonniers dorment là bas, dans la tour nord. La salle des visites est dans la petite tour, le réfectoire et les salles de sport dans celles-ci. La tour sud est le territoire des gardiens, accès interdit… Oh ! Je sais que te dire ça ne peut que te donner envie d'y aller, mais tu es prévenu des risques, certains sont comme j'étais…"

Silence. Comme j'étais… Je lui avait brisé la main, il me semble. Et je l'avais frappé à de multiple reprise. Mes doigts se referment un peu sur les siens. Il va finir par retirer sa main si je continue… Comme j'étais… J'ai été violent avec lui, je l'ai pris, je l'ai aimé… mais je l'ai blessé. Comment ferais-je les choses si c'était à refaire ? Je l'ignore.

"Le donjon, c'est l'infirmerie et certaines salles que tu voudras de toi même éviter, j'espère… En haut du donjon, il y a ce qui était dans les sous-sols de Sadismus… Nous allons là."

Je lui indique la tour où je loge. Chez moi. Oui, je me suis accordé ce pouvoir, avoir un grand bureau et une grande chambre pour moi seul. Une vie de luxe par rapport aux autres gardiens. Je vois les lingères sortir de la tour avec draps et autres choses. Bon, ma chambre est prête, parfait. Je lui ai parlé des sous-sols de Sadismus… Je sais qu'il sait de quoi je parle. Mais je sais aussi que ce sont pour lui de mauvais souvenirs, ce n'est pas la peine d'en rajouter en fait. Vraiment pas. Ses doigts glissent de ma main. Est-ce moi qui l'ai lâché ou lui qui a retiré sa main. Je l'ignore. Mes sourcils se froncent mais un gardien sort de la tour et passe devant nous. D'un signe de tête, il me salue et son regard se pose sur Edward. Je le sens gourmand, je n'aime pas ça. J'ai cruellement envie de serrer Ed contre moi, il est mien, pas touche… Mais je n'en fait rien. Je perdrais toute crédibilité à me faire repousser par ce gosse.

On entre – enfin – dans la tour et je lui indique de prendre les escaliers. On arrive au premier assez rapidement, la bibliothèque doit être fermée à cette heure-ci. Quoi qu'il en soit, elle est vide. Et même si Silver est quelque part dans le coin, il est du genre à se faire très discret. Le gosse est à quelques pas de moi, je le rattrape alors qu'il monte sur la première marche menant aux étages supérieurs. Brusquement mais doucement en même temps, mes bras se referment sur ses épaules et ma tête glisse dans son cou. Il est dos à moi, mes cheveux coulent sur son torse… Va-t-il me les arracher ? Je pose un baiser sur sa peau pâle alors que mon étreinte se raffermie sans pour autant l'étouffer. Tu m'as manqué, sale môme…


"Ca me démange depuis l'instant où j'ai posé les yeux sur toi… Je voulais te revoir… te toucher…"

Je soupire dans son cou. Que dire de plus, déjà là, il a tous les moyens pour se moquer de moi… Je ne serre pas fort, s'il souhaite se tourner ou se dégager, il lui suffit de déplacer mes bras… Mais j'aimerai qu'il reste là, juste comme ça, encore quelques instants. Edward, tu m'as tellement manqué… Au moment où mes bras vont pour descendre un bas sur son corps, où mes mains envisagent d'explorer sa peau, de passer sous ses vêtements… J'entends la porte principale de la tour s'ouvrir et, à contre cœur, je me redresse et le relâche. A son oreille, je murmure :

"C'est tout en haut, tu vas voir, le coucher de soleil est magnifique."

Si on ne l'a pas manqué… Si je te laisse le regarder avant de me jeter sur toi… Je ne veux pas être dérangé, allons dans un endroit où personne ne pénètre.


[HJ : mr green ]
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MessageSujet: Re: Fin... ou début ? [Pyth]   Fin... ou début ? [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 21:44

De plus en plus troublé, je finis par détourner le regard, puis je le braque à nouveau immédiatement sur lui. Pas question de me laisser aller, pas question de céder. Pourtant le contact délicat de sa main sur mon poignet m’électrise, c’est que je ne l’avais pas encore touché ou plutôt lui ne m’avait pas encore touché puisque moi je l’ai griffé il y a peut de temps. Ce souvenir me rend un peu d’assurance. Finalement ce contact n’est pas menaçant, il ne fait que m’effleurer et surtout il me libère de ces handicapants anneaux de métal. J’ai toujours détesté les menottes, elles sont froides, elles immobilisent, elles blessent, elles donnent une sensation d’impuissance étouffantes… Elles ne me laissent pas oublier mon statut. Mais il m’n libère… pour les mettre à sa ceinture, là encore elles ne me laissent pas oublier les statuts mais ce n’est pas mon statut c’est le sien qu’elles me rappellent en me narguant. Sa main reste accrochée à la mienne sans brutalité, sans force même, simplement en contact, en soutien ? Je n’arrive pas à me décider à retirer mes doigts alors que ce serait si facile, d’un simple mouvement du poignet. Peut être parce que ce serait si facile. Il m’entraine derrière lui dans la cours à nouveau avec douceur lentement… et je le suis sans à-coups. Ca risquerait de briser ce lien fragile.

Il me prend au mot quand je lui dit vouloir visiter la prison et me désigne les différentes tours du château tout en m’expliquant ce qu’elles contiennes. Je retiens attentivement le lieux de ma future cellule, on ne sait jamais. En revanche je pourrais presque tout de suite oublier l’emplacement de la salle des visites, la probabilité que quelqu’un vienne me rendre visite plonge dangereusement dans le négatif. J’ignore un petit pincement au niveau du thorax moyen gauche et me reconnecte sur ses explications en pressant doucement sa main dans la mienne. « Accès interdit » les mots à ne pas prononcer et visiblement il le sait, finalement il me connait bien quand même. Mais c’est trop tard, je sais que ma curiosité m’entrainera tôt ou tard vers cette tours aussi sûrement que je sait que le soleil se lèvera demain. Ca ne m’empêchera pas de lutter contre elle… Ca ne m’empêche pas de lutter contre lui…

Comme il était. Sous entendu comme il n’est plus. Je sais comment il était. Mon visage doit avoir quelque peu pâli. Mon regard qui se promenait dans ses mèches rousses se pose sur la main qu’il tient toujours. Cette main qui a mis si longtemps avant de se ressouder, cette main qui a mis encore plus de temps à retrouver sa mobilité. Qui aurait pu ne jamais la retrouver. Je frissonne, il n’avait pas fait que me briser la main. Tout d’un coup il fait plus froid. Il faut que j’arrive à me rappeler, pourquoi est ce que je suis en train de suivre cet homme déjà ? A cause d’un simple imparfait ?

"Le donjon, c'est l'infirmerie et certaines salles que tu voudras de toi même éviter, j'espère… En haut du donjon, il y a ce qui était dans les sous-sols de Sadismus… Nous allons là."

Oui les entrailles de Sadismus, les salles de tortures… Oui je sais le danger qu’il y a à s’y trouver. Oui je le savais déjà avant. Et pourtant j’y étais allé. Ces salles m’inspirent une pure terreur rien que par leur souvenir et pourtant j’y étais allé et pourtant j’irais sans doute dans celles-ci. Par curiosité indéniablement, par une étrange attirance pour leur dangerosité, par désir de vaincre cette peur ou par défi tout simplement… Pythagoras ressemble à une salle de torture. En plus rassurant tout de même et en plus attirant encore… Non en fait ils ne sont que vaguement comparable mais le parallèle est là et il m’a bizarrement rassuré.

Je m’arrache à des souvenirs où finalement il est peu présent, j’ai visité sans doute trop souvent ces sous sols. Je le suis en direction d’une tour où sa chambre doit se situer je suppose… Encore dans une sorte de brouillard que je trouve fort froid je me rends compte que ma main a quittée la sienne, me suis-je éloigné ou m’a-t-il finalement lâché ? Je ne sais pas, peu importe le résultat est là et il ne me plait guère… suivant ses indications je commence à gravir l’escalier. Je ne pensais pas que la simple mention d’un nom pouvait provoquer des effets si violents. Arrivé au premier je commence à me ressaisir, je jette un regard interrogateur en direction de la porte close mais le directeur qui me suit ne fait aucun commentaire alors tant pis je demanderais plus tard ce qu’est cette salle. Je me dirige vers la nouvelle volée de marche qui monte devant moi en songeant que je dois être encore quelque peu perturbé pour ne pas demander immédiatement de quoi il retourne. Ou peut être que j’ai un peu peur de lui adresser la parole. Oui peut être que l’angoisse qui me sert le ventre n’est pas due qu’à un brusque afflux de souvenirs douloureux, ou alors particulièrement à certain souvenirs.

Je pose le pied sur la première marche et, soudain, je me sens entouré par ses bras. Sa tête se pose dans le creux de mon cou et ma respiration s’accélère alors que je tente de me calmer. Ma tension est montée en flèche, cette position est trop semblable à une autre ailleurs avant… Mais ce contact est si doux, si chaud, si rassurant en même temps qu’il me panique complètement et ce mélange de sentiments contradictoires me désoriente totalement. Sa voix si proche ne fait que renforcer ma confusion, je ne prête même pas attention au sens que ces paroles peuvent avoir. Il ne m’enferme pas, il me suffit de si peu pou me dégager mais c’est aussi ça qui me paralyse. Le bruit de la porte qui grince me fait sursauter. Lui aussi visiblement puisqu’il me relâche. Mais pas tout à fait puisqu’il murmure à mon oreille.

Est-ce bien prudent de monter en haut de cette tour ? Bien sûr que non ça ne l’est pas. Mais ça je le savais déjà avant. Il est un peu trop tard pour reculer, au pire je pourrais toujours m’enfuir en courant… ou pas. Je suis dans un état de nerfs assez catastrophique alors que je le suis lentement jusqu’en haut de la tour puis dans sa chambre. Peut être le soleil est-il déjà couché ? Peut être le verrais je se lever… Non ! Je ne veux surtout pas penser à ça.


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