Cendres et Flammes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

 

 Une minuscule requête ... [Pyth]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeLun 13 Oct - 18:16

Cette prison me dérangeais, je sentais que je n’allais pas passer des jours heureux au cours des prochaines semaines, voire mois. C’était difficile pour moi de m’adapter à un endroit encore plus difficile que Sadismus, ma phobie me prenait aux tripes dans ma cellule, dans l’ancienne prison c’était déjà difficile de supporter les petites pièces, vers la fin j’étais parvenu à éviter l’isolement, je n’y allais pratiquement plus, bref je m’étais calmé, j’étais devenu habitué en quelque sorte à cet endroit terrible. Mais une nouvelle prison, je supportais mal, surtout ma cellule, qui était encore plus close, qui me rendais malade. Mais ça je savais que je n’arriverais pas à y échapper, j’étais confiné à cette prison, je devrais supporter, mais lorsque j’avais constaté avec qui je partageais ma cellule …Bella, a qui j’aurais pu faire beaucoup plus de mal lors de son arrivée, je ne voulais pas prendre le risque de faire une crise et de blessés les jeunes occupantes de ma cellule, j’avais toujours été avec d’autres hommes, ou avec des femmes qui ne laissaient pas leur place, je savais que Bella, jamais elle n’oserait s’en prendre à moi, et que même si elle le faisait, elle n’aurait pas la moindre chance contre moi. Cette idée m’effrayait, je savais à quel point je pouvais perdre la tête lorsque je faisais une crise, les autres également étaient des femmes, je n’avais rien contre elles, mais je craignais, je redoutais de m’en prendre à elles, et je savais à quel point je pouvais être dangereux lors de mes crises. Cette prison toute entière me rendait nerveux et agressif, les couloirs étaient plus étroits que ceux de Sadismus. Bien que la prison semblait plus grande, elle semblait également construite pour accueillir davantage de prisonniers. je ne savait pas à quoi je devais m’attendre, mais une chose était certaine, je ne voulait pas rester dans ma cellule tout en prenant le risque de faire du mal à quelqu’un, surtout Bella, je tenais à cette jeune fille, encore jeune, fragile, je ne savais pas pourquoi je m’étais attaché à elle, mais c’était assez pour me faire un pincement au cœur et me donner une certaine colère si il lui arrivait quelque chose, et si je devais être celui qui lui causait du tord, alors là je ne l’accepterais tout simplement pas.

Ce matin là j’avais décidé d’aller à la rencontre du directeur de la prison. Ce n’était plus exactement la même chose qu’à Sadismus, là-bas je ne serais jamais allé voir la directrice, je me serais fait assassiner, je serais allé voir Maybeth. Mais je n’étais pas du genre à me plaindre. je supportais, j’aurais supporté si quelqu’un d’autre ne devait pas subir mes rages. Mais je ne savais pas sur qui j’allais tomber bien sûre, et c’était loin d’être quelqu’un que j’appréciais puisque j’avais déjà visité la salle de torture avec lui, et qu’il m’avait fait vivre des choses terribles … D’ailleurs, je ne croyais pas qu’il me portait dans son cœur. Mais pour le moment je ne savais pas à quoi m’attendre, je venais pour une requête, je ne venais pas en conquérant, je m’y rendais calmement dans le simple but d’avoir une discutions civilisée. J’étais du genre un peu agressif … vraiment agressif, surtout lorsque je me sentais coincé ou agressé. Bref ce ne serait probablement pas une rencontre des plus amusantes, surtout lorsque je me rendrais compte que je n’étais pas dans la meilleure prison pour moi.

J’avance en direction du bureau du directeur. Je dois avouer que je n’ai pas du tout envi de faire cette rencontre. Je ne discute pas bien, je n’ai pas le moindre tact, et disons qu’en près de 4 ans de prisons, je n’ai pas la moindre envie de jouer les gentils gentlemans. J’ai beaucoup changé durant ces années d’emprisonnement, j’ai vieillit, j’ai maigrit, bref la prison aura eu ses effets sur moi. Je ne dirais pas que c’est terminé par contre, je suis encore en forme, je ne suis certainement pas l’homme que j’étais, mais j’ai encore cette force brute, cette rage intérieur, ça, tant que je serai en vie et que mes enfants le seront également, elle ne s’éteindra jamais. Je resterai toujours quelqu’un d’éternellement colérique, c’est bien encré en moi, et je doute que ce soit ici que les choses changeront. Mais au contact de personnes qui me calment, Maybeth m’avais calmé, et je ne sais pas si ne pas la revoir ici doit me soulager ou non. Que lui est-t-elle arrivée? Je déteste avoir ce genre de pensée, Je suis un homme qui se fiche des autres, et pourtant je m’inquiète pour Maybeth, j’ai peur de faire du mal à Bella. Je voudrais pouvoir me comporter comme avant, et dire que rien ne m’atteins, mais c’est faux, il y a tellement de choses qui me tracassent, que j’en suis nerveux.

J’arrive finalement devant la porte de son bureau, je frappe, aucune réponse, j’ouvre, la porte n’est pas verrouillée. Alors j’hésite, mais je finis par entrer. Je regarde le bureau avec un certain étonnement. Il y en a qui se paient un luxe, n’est-ce pas. Je me dis que tout ce qu’il manque ici, c’est une secrétaire. Je fis un mince sourire et je dis d’une voix basse :

« Je ne vais pas en faire la remarque, il pourrait aussi bien me donner le statut de secrétaire … » je fis une grimace, c’était un endroit horrible. Oh pour son occupant ce devait être très beau, mais ce n’était pas du tout mon style de décoration, quoi que les étagères remplis d’alcool me plaisent bien. Il y a tellement longtemps que je n’ai pas bu, que je ne me souviens même plus du gout du whisky, ce n’étais pas aussi mal, je supportais mal l’alcool de toute façon. Mais ce n’était pas déplaisant prendre un verre ou deux de temps en temps … Comme les cigarettes, mais ça, c’était plus facile de s’en procurer. Je soupirais, j’avais laissé la porte ouverte, c’était devenue une habitude de ne plus fermer les portes puisque je ne supportais pas les endroits clos. Je supportais, et c’est tout, pour le moment je ne demandais rien de bien extravagant, je voudrais simplement être changé de cellule, mais évidement il n’y avait pas de bonne requête pour un prisonnier, n’est-ce pas. Déjà d’être entré ça ne devait pas être une bonne chose …
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeMar 14 Oct - 13:36

Avoir ma propre chambre pour moi tout seul a vraiment des avantages. Déjà, je n'ai plus à supporter cette folle au fouet mais en plus je peux vraiment amener qui je veux ici, je suis chez moi et pas sur un territoire partagé. D'ailleurs, je ne m'en prise pas. J'ai même tenté un nouveau jeu. Hier matin, un détenu assez timide est arrivé. Il m'a beaucoup fait penser à Dan ou Moxie alors je l'ai observé pendant une journée et j'ai attendu que des idiots s'en prennent à lui pour intervenir. Il était plutôt bien amoché et tremblant quand je l'ai récupéré. Il a du croire que je l'amenais à l'infirmerie, mais pour ces blessures bénignes, j'ai tout ce qu'il me faut ici. Je l'ai donc porté jusqu'à mon lit. J'avais les bras chargés ce qui explique que je n'ai pas pris la peine de fermer les portes à clé, mais franchement, je doute qu'on vienne nous déranger.

J'ai donc déshabillé mon louveteau et je l'ai soigné puis je lui ai fait mon éternelle proposition, celle que j'aime par-dessus tout, celle que j'ai faite à Dan puis à Moxie : soit mien et je te protègerai. Anastasiah avait eu droit à une variante, mais il avait fini par accepter. Et bien celui-ci, Raphaël de son prénom, s'est laissé faire. Bien sûr, qu'il avait peur, mais j'ai changé depuis Sadismus, je suis un peu plus patient, je leur laisse le temps… Et finalement, ça c'est très bien passé. Il s'est même endormi juste après. Je l'ai donc attaché à un montant du lit et je suis allé prendre une douche.

Pourquoi ai-je attaché un dormeur ? Oh, pour la simple raison que j'ai déjà commis l'erreur de ne pas le faire. J'avais laissé Edward endormis sur mon lit et j'étais revenu dans une chambre dans laquelle un typhon était passé. Et puis… les prisonniers sont faits pour être attachés, non ? Ça leur va très bien. Mon petit Raphaël était donc toujours en train de dormir, les mains attachées quand je suis revenu de ma douche. J'ai achevé de me sécher les cheveux et ai commencé à me rhabiller quand j'ai entendu sa petite voix. Je me demande quel âge il a. On n'accepte (en théorie) pas les mineurs, ici, mais sa voix est parfois un peu aigue, comme s'il n'avait pas fini de muer.


"Votre tatouage…"

Mais comme je me retourne pour le regarder, il s'interrompt. Je souris et vient m'asseoir à côté de lui. Mes cheveux sont encore mouillés et je viens juste de finir de boutonner mon jean. Il ne dit rien sur le fait que ses mains sont liées et me regarde tout en évitant mes yeux. Je pose un baiser sur ses lèvres et laisse mes doigts glisser dans ses cheveux. Il est brun et les porte longs, très longs, presque aussi long que moi en fait. Ils sont un peu sales mais je m'occuperai de le laver tout à l'heure… Je laisse mes doigts courir sur sa peau douce et pâle. Il est chétif. Ai-je donc une attirance particulière pour les hommes maladifs ? Moxie était comme ça aussi. Pourtant Stephen est musclé, il est bien dessiné… Il est magnifique. Mon sourire devient rêveur puis je retourne à la réalité posant un baiser sur les lèvres de mon ange déchu. Il frissonne alors que mes doigts passent sur ses hanches. Je me joue de lui.

"Tu as froid ?"

Murmure doux, il secoue la tête. C'est mon jouet, je crois qu'il ne visitera plus sa cellule. C'est à peine s'il portera des vêtements. Il restera ici. Mien. Comment mieux protéger un chat qu'en l'empêchant de sortir ? Je n'étais pas à Sadismus quand Moxie s'est fait tuer. J'aurais du l'enfermer, lui interdire toute sortie, tout mouvement sans mon accord… Je ne l'ai pas fait. Et voilà que le désir de mon jouet est de nouveau visible. Je sens qu'il va me plaire. Je joue, je l'effleure sans pour autant toucher ce membre qui ne demande que ça. Il ferme les yeux en gémissant et…

Je me fige.

Surpris, il ouvre les yeux et me lance un regard interrogateur. J'ai entendu un bruit dans la pièce voisine. Quelqu'un serait entré dans mon bureau ? Brusquement je me lève. Je le couvre du drap, lui ordonne de se reposer et me saisit vivement d'une chemise blanche que je passe sur mes épaules sans prendre le temps de la fermer. Alors que je passe dans le bureau, mais cheveux sont déjà en train d'imbiber le tissu d'eau.

Effectivement, il y a quelqu'un dans mon bureau. Je reste sur le pas de la porte de transition et le regarde longuement alors qu'un sourire se dessine sur mon visage. Tant de souvenirs me reviennent. Salle de torture… Oui, je me souviens très bien de cet homme au caractère ferme et fort qui ne voulait pas céder. Je me souviens de ma frustration parce qu'il avait peur d'
elle et non de moi. Je me souviens de ses envies de meurtres envers sa personne… Mais tout cela est très loin. Etrange comme mes souvenirs sont précis alors que son nom m'échappe totalement.

Mais je sais qui il est, je le sais très bien et je sais où est son dossier. Calmement, je ferme la porte de ma chambre et vais vers l'armoire où ils sont tous conservés et, après de rapides recherches, sort le bon. Carl Hyde. Je n'ai pas encore dit un mot mais je sais qu'il m'a reconnu. Je m'installe à mon bureau et prends le temps de le détaille. Carl Hyde…

Sourire.

Je me souviens de cette histoire. Un gardien avait menacé ses gosses, je crois. Il l'avait tué et ne regrettait rien. Je m'en souviens tellement… J'étais jeune à l'époque, je pensais pouvoir l'aider, pouvoir le forcer à accepter mon aide… Mais
elle avait décidé de le torture. Ça avait été une épreuve difficile, pour moi, d'accepter une autre vision de l'art de la torture, une vision que je ne comprenais pas. J'étais tellement ancré dans cette manière de penser qu'il ne fallait rien faire d'irréparable, qu'il fallait soigner ses victimes après…

Mais j'ai changé.


"A moins que vous ne veniez m'annoncer que vous avez déjà tué l'un de mes gardiens, Monsieur Hyde, fermez cette porte et venez donc vous asseoir."

Mon sourire n'est pas sein, je sais ce que je viens de lui demander. Faire de cette pièce un espace clos, s'approcher de moi, obéir… Je suis curieux de savoir ce qui a motivé sa venue. Son dossier ouvert sur mon bureau, mes cheveux dégoulinant d'eau humidifiant ma chemise ouverte, un coude sur la table, mon regard planté dans le sien… et ce sourire modelé pour l'énerver…

"Je vous écoute… Je suis même très curieux de connaître la raison de votre présence ici."
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeMer 15 Oct - 22:16

J’attends depuis un moment, je ne bouge pas, j’observe, je ne parle pas beaucoup, bien que j’ai l’air d’un idiot, doublé d’un imbécile qui détruit tout sur son passage, je prends le temps de regarder autour de moi, j’ai une bonne mémoire, j’oublie habituellement peu de choses. Très visuel, je n’oublie pas l’emplacement des objets et d’un visage. J’ai davantage de difficulté avec les noms. Je commence à me demander ce que je fais ici, ce n’est qu’une requête idiote, mais pas pour moi, ça a toute son importance, je ne suis pas nerveux. Ou bien c’est ce que je tente de me faire croire, je suis nerveux, je n’ai pas eu de très bonnes expériences avec l’ancienne directrice, jamais je n’aurais osé lui faire une telle requête, aussi minime soit-t-elle. Je porte mes vêtements de prisonniers, les règles sembles plus strictes ici, lors de mon arrivée à Sadismus j’avais passé plusieurs mois à ne mettre mon habit que lorsque mes propres vêtements n’étaient plus aptes à être portés. Maintenant, disons que je n’avais plus de vêtements à moi, je portais ce que l’on me demandait de porter. Ce qui me restais, ma photographie, celle de ma famille, qui est dans un sale état après toutes ses années, je ne leurs avaient pas adressé la parole depuis maintenant deux ans. Je ne voulais pas leur parler, qu’est-ce que j’avais à dire? Qu’est-ce que j’avais à leur apporter? Rien du tout, un homme se doit de subvenir à sa famille, j’avais fournis des moyens à ma fiancée, mais je ne pouvais rien faire de plus, et c’était ce qui pesait lourd sur ma conscience. C’était peut-être étrange qu’un homme comme moi ai des principes, mais ce sont les seuls que j’ai, je les gardes. Tuer un homme ne m’a jamais ébranlé, j’ai tués des femmes et des familles toutes entières, parfois je ne l’ai pas fait car le regard d’un enfant m’attendris, j’en ai subis les conséquences avec cette jeune femme qui avait vécu dans la vengeance toute sa vie, me faire regretter le meurtre de ses parents, je mérite la rage de ses enfants à qui j’ai retiré la famille parce que je ne l’ai ais pas tués. J’ai tué le meurtrier de mes parents, alors est-ce que je dois me mettre à pleurer sur mon sort. Non.

Enfin bref je m’égare, je suis perdu dans mes pensées. Mais je suis rapidement ramené à la réalité lorsqu’un bruit de pas dans ma direction se fait entendre. Je ne croyais pas que quelqu’un viendrais de là, mais ce qui me surprend davantage, c’est ce visage bien familier, je n’oublie pas un visage, surtout lorsqu’il m’a torturé. Est-ce que je pouvais moins bien tomber. Je ne crois pas … Enfin, je ne croyais pas qu’il me détestait, à un certain moment j’avais même cru qu’il m’appréciait, mais rapidement j’en avais conclu que ce n’était pas le cas. Il ne me portait pas dans son cœur, et c’était bien réciproque, mais en ce moment même, c’était moi qu’il avait une requête, j’avais besoin de son aide, il n’avait pas besoin de moi, alors je me devais de la jouer calmement, si je voulais la moindre petite chance d’avoir une réponse favorable. D’autant plus que selon moi, je l’ai plutôt dérangé n’est-ce pas? Je regarde ses cheveux, trempés, sa chemise visiblement ajoutée rapidement, je ne veux pas savoir ce qui se passait de l’autre côté, d’ailleurs la porte de sa chambre s’est refermée, je me raidis, il reste une porte d’ouverte, mais déjà je ne me sens pas bien, le bureau est petit.

Aucun mot n’est échangé, je me contente de l’observer. Ce sourire, mon torse se soulève avec une certaine difficulté. Je veux partir, mais je ne le ferai pas, croire que mon caractère à changer serait stupide, j’ai changé, je ne ferme plus les poings à la moindre remarque, je vais avoir quarante ans. Je ne vais pas me cacher que j’ai vieillit, je ne m’entraine plus, la prison aura tout de même le don de me garder en forme malgré tout, mais ce n’est pas la même chose, la nourriture est médiocre, je ne suis plus l’homme que j’étais. Mais j’ai toujours ce regard empreint de mon attitude, qui montre que la bête qui sommeille en moi est toujours présente. J’ai simplement appris à fermer ma gueule … Mais partir, non, je suis le bon vieux Carl Hyde, je reste en place, peu importe l’épreuve. Je n’ai rien à prouver, je ne suis simplement pas le genre de mec à partir la queue entre les pattes. Mais ma claustrophobie prend toujours énormément de place, c’est la chose que je redoute le plus au monde je crois, mes réactions ne sont plus les mêmes. J’ai les sourcils froncés, il me regarde et je le regarde. Ce silence n’est pas pesant, au contraire, comme si nous donnions à l’un et l’autre le loisir de faire nos propres constatations. Je suis désavantagé dans cette histoire. Je n’ai pas autant fière allure que dans le passé, mon regard est droit, mais mon corps est meurtri, lui par contre, il est directeur de cette nouvelle prisons, probablement que les choses ne pourraient pas aller aussi bien …

Il me parle. Il s’adresse alors à moi, brisant le silence. Il me dit quelque chose qui aurait pratiquement eu pour effet de me faire sourire et cela n’avait pas été suivit par un véritable suicide mental que j’allais devoir commettre moi-même. Est-ce qu’il se rendait seulement compte de ce qu’il me demandait? Oui fort probablement, je ne sais pas si il se souvient aussi bien de moi que le souvenir que j’ai de lui, mais mon inconfort dans la salle de torture il avait bien dû la remarquer. Oh et cette séance dans la salle d’isolement. J’en garde d’ailleurs toujours les marques sur mes mains … Oui il sait très bien. D’un geste nerveux qui m’échappe totalement, je glisse une main dans mes cheveux, j’ignore ce que je dois faire. Un véritable combat mental s’enchaine, immanquable pour la personne qui m’observe. J’ai peu d’émotions, mais lorsqu’elles sont aussi fortes qu’en se moments, elles sont tellement apparentes … J’ai chaud, je déglutis péniblement puis je me lève. Je me dirige vers cette porte, que je fixe un moment puis que je ferme. Je suis un idiot, je tombe dans son propre jeu. Jeu que je n’ai pas raté d’ailleurs. Je baisse la tête, puis je la redresse pour venir reprendre ma place sur cette chaise. Il me demande pourquoi je suis ici, d’ailleurs une chose que je ne rate pas et qui sonne doux à mon oreille, il me vouvoie. Cela doit bien faire 4 ans que je n’ai pas été vouvoyé … Mais le souvenir de cette pièce close reprend rapidement le dessus sur mes petites constatations orgueilleuses, rapidement, je suis pratiquement aussi trempé que lui, et pourtant, je ne sors pas de la douche moi. J’ai chaud, je suis brulant. Mon torse se soulève à un rythme irrégulier. Alors que je le fixe depuis un moment déjà, je baisse la tête, je connais ses réactions, et je suis capable de les combattre durant quelques minutes … Seulement quelques minutes …

« Pourquoi vous me vouvoyez … ? » demandais-je soudainement, comme si cela ne venais pas de ma propre personne, cette curiosité, que je méprise fortement en ce moment me fait perdre un temps précieux, je devais en venir immédiatement aux faits, et pouvoir sortir le plus rapidement possible de cette pièce. Mais si c’était autre chose? Et si inconsciemment j’avais très envi de lui montrer comment j’étais, en pleine crise, et
détaché. ce genre d’enfantillage n’est pas exactement mon style. Mais visiblement, je me trompe. Je tourne la tête furtivement vers la porte à plusieurs reprises. Je ne veux pas rester, je panique et ce n’est franchement pas bon. « Qu’est-ce qui se passe? Pourquoi cette prison? » Demandais-je alors. Je ne le regarde plus, j’observe la porte, je me retiens de ne pas aller l’ouvrir immédiatement, et c’est franchement difficile de me retenir … Je suis face à une personne qui souhaite s’amuser à mes dépends, cette situation ne m’est pas forcément favorable … Bon, je dois arrêter maintenant, je soupire et je dis finalement:

­"Je veux être changé de cellule" Je ferme les yeux, je n'ai rien expliqué, rien du tout, je dois être changé de cellule, je lui donnerai des explications si il m'en demande, ou si il refuse, mais pour le moment, je tente simplement de supporter cet endroit. Simplement.
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeLun 20 Oct - 0:27

Et ça marche à la perfection.

A la seconde où je lui demande de fermer la porte, il se met à paniquer. Son visage est le reflet de ses pensées. Je suis au théâtre et c'est amusant parce que… c'est une tragédie qui me fait énormément rire. Je me penche un peu plus en avant pour l'observer. Il deviendrait presque fou, c'est amusant. Mais il fait tout de même preuve d'une bonne dose de maîtrise de lui, c'est impressionnant pour un être comme lui. Il finit par obéir, ferme la porte et vient s'asseoir. Je me délecte de la scène et mon sourire s'agrandit à vue d'œil. Ses réactions sont tellement fortes. Il ne tient pas en place, ses yeux regardent partout, affolés, passent de la porte à moi, il veut ouvrir mais se retient. Je me demande vraiment ce qui l'a poussé à se lancer dans ce traquenard. Est-il devenu masochiste ? Il a tellement aimé que je le torture qu'il en demande encore ? Ca sera avec plaisir, mon petit Carl.

Sourire carnassier.

Il parle enfin, mais ce qu'il dit n'a pas de sens et est, certainement, sans rapport avec sa visite. Pourquoi je le vouvoie ? Bonne question, tiens. J'ai utilisé cet accent ironique presque automatiquement. Si j'y réfléchi, je dirais que c'est pour lui montrer à quel point il est inférieur, il est un rat. Parce qu'il la craignait, elle, mais que maintenant c'est moi qu'il doit craindre. Il doit trembler. Et moi je reste d'un calme olympien. Je me souviens d'avoir voulu le tuer, ça n'arrivera plus, je ne suis plus un enfant. C'est étonnant, tout de même. Il ne s'est passé que deux ans, un peu plus, peut être, mais je suis devenu Prince, j'ai eu des responsabilités, j'ai pris ma place dans le monde… J'ai mûri. Je suis le futur dirigeant d'un pays. Certes je n'aurais pas le pouvoir de déclencher une guerre mondiale, mais je serais un homme puissant et respecter, je ne peux plus me permettre d'avoir cette impulsivité qui me caractérisait quand j'ai quitté mon père ou que j'étais à Sadismus. Non, maintenant, je dois dépasser tout cela. Je suis son opposé, restant incroyablement calme alors que lui transpire et panique.

Je vais pour répondre quand il énonce enfin la raison de sa venue. Il veut changer de cellule. Il veut ! Je ne peux retenir mon rire. Je me laisse aller dans mon moelleux fauteuil directorial en riant. Oh ! Ce n'est pas un rire démentiel ni un éclat bruyant. C'est juste un rire moqueur, incrédule, y croit-il réellement quand il me demande ça ? Il est dans un état qui frôle la crise de panique, là, il ne tiendra pas beaucoup plus longtemps je crois. Je me décide donc à lui répondre… Pauvre petite chose… Mais je ne vais tout de même pas répondre à ses questions, il n'en est pas question…


"Vous avez perdu beaucoup d'intérêt, je trouve. Seriez vous devenu un être faible ? Je n'ai plus aucun amusement à tente de vous rendre fou, vous perdez bien trop vite. Pourtant cela fait maintenant plusieurs années que vous vivez dans des endroits clos, vous me décevez beaucoup, je pensais que votre résistance aurait été renforcée. Non, vraiment… Vous êtes ridicule."

Sur ces mots, je me recule dans mon fauteuil et tends la main au dessus de ma tête pour attraper, derrière moi, sans me retourner, la poignée de la grande fenêtre que j'ouvre légèrement. Ce n'est pas grand ouvert, il fait un peu trop froid quand même, mais c'est assez pour que la brise passe, que l'air circule, que le bureau soit relié à cette immense étendue aride malgré les barreaux à la fenêtre. Nous sommes dans l'une des rares pièces qui n'a pas de meurtrières mais des vrais fenêtres. Il devrait se sentir un peu mieux. Je veux pouvoir parler avec lui, ou serait le plaisir de l'embêter, sinon ?

"Calmez vous, je n'ai pas encore l'intention de vous manger…"

Je rassemble mes cheveux en un point pour qu'ils cessent de trop humidifier ma chemise. Ils commencent à sécher mais le courant d'air pourrait me rendre malade et ça serait dommage. D'ailleurs j'en profite pour faire durer le temps en fermant les boutons couvrant ainsi mon torse de tissus. J'ai envie d'éprouver sa patience maintenant qu'il a un peu d'air… Je vais donc prendre le temps de répondre… vaguement, à ses questions.

"Vous ne vous en êtes pas rendu compte, à l'époque, je pense, Monsieur Hyde, mais vous m'aviez passablement déstabilisé. Je suis un homme cruel, je ne le cache pas. Je suis froid et intransigeant sur de nombreux points. Mais il y a deux choses que je ne tolère pas, ce sont le viol et le meurtre. Pourtant vous avez failli gagner contre moi. J'ai terriblement eu envie de vous tuer à cette époque. Cela ne fait que deux ans, me direz vous, mais j'étais plus jeune et l'idée de ne pas réussir à vous briser m'était intolérable. Vous êtes celui qui m'a le plus résisté et je ne voulais pas accepter cette notion de défaite. J'ai eu envie de prendre votre vie. Je me suis vu, vous tailladant gaiement… Peut être est-ce pour cette raison que je vous vouvoie. Peut être avais-je juste envie de vous considérer comme un homme, de vous témoigner ce respect d'avoir vaincu le jeune Pyth… Mais si vous préférez être traité comme l'animal aux aguets que vous êtes, cela ne me dérange pas…"

Sourire carnassier. Je le fixe, le détaille. Il n'est plus tout jeune. Un rapide regard à son dossier pour vérifier… La prison doit vraiment faire vieillir prématurément… A moins que Stephen soit particulièrement bien conservé (ce qui est le cas) parce que Hyde qui est plus jeune que mon Oncle a l'air d'avoir dix ans de plus que lui. Mon regard se pose sur le portait de mon amant pendu près de la porte du bureau. Cette porte que Hyde ne se lasse de regarder. Je souris aux yeux de mon amour. Pourquoi cette prison ? Quelle question étrange. Je ne souhaite pas étaler mon titre et mon avenir aux prisonniers donc je ne répondrai pas. J'ai fait un caprice, j'ai demandé à Stephen qu'il me laisse recréer cette prison si parfaite, il a accepté. Mais je sais que je n'y resterai pas plus de dix ans. Stephen ne quittera pas le trône de si-tôt, mais je dois tout de même être capable de prendre sa suite à tout moment. Il est encore très en forme, il est encore tout ce qu'on veut… Mais il n'est plus tout jeune.

Un éclair de détresse passe dans mon regard à la pensée qu'il n'est pas immortel puis je me ressaisis, détournant mon regard de l'homme que j'aime, je reviens sur le prisonnier. Mon visage reprend son sourire moqueur alors que mes yeux reprennent leur hargne. Changer de cellule… Je jette un œil. Hope, Silver et Archantaël. Ce sont des gens calmes il me semble, je ne vois pas où est le problème, ces détenus ne peuvent pas le provoquer. Mais de toutes façons, c'est ça ou rien… D'ailleurs, je vais le lui faire remarquer…


"Donc vous voulez changer de cellule… Est-ce vraiment une manière de demander une telle faveur, en donnant un ordre au directeur de la prison… Surtout à moi, me connaissant comme vous avez pu me connaître. Pourquoi accepterais-je ? Cela ne se fait pas. Ce n'est pas dans la politique de la maison d'accéder aux requêtes des prisonniers. Pensez vous vraiment être quelqu'un de particulier ? Croyez vous que vous pouvez espérer obtenir un traitement de faveur avec votre passif ? Vos lubies ne m'intéressent pas, Hyde, et j'ai bien d'autres choses à faire."

Je me lève comme si j'allais partir et le congédier. S'il n'y tient pas réellement, il partira. S'il a une vraie bonne raison pour expliquer sa demande, et je pense que c'est le cas, il tentera de me retenir, de m'expliquer, de me faire changer d'avis… Ca sera vain de toutes façons, mais certainement très amusant…
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeMar 21 Oct - 5:53

Croire que je me sentais bien dans cette situation était stupide. En plus de devoir supporter ma fichue claustrophobie, je devais supporter le regard amusé et satisfait que cet homme portait sur moi. Supporter sans bronche, c’était loin d’être mon style, je n’avais jamais été un homme qui se laissait faire. J’agissais souvent sans réellement prendre le temps de songer aux conséquences de mes actes. Mais dans la vie que je menais avant, il n’y avait pas de conséquences, ici, la conséquence était d’être torturé par ce fou, ou être envoyé en isolement. Sincèrement, il devait y avoir plus d’un an que je n’étais pas aller en isolement. L’on avait finit par m’oublier à Sadismus, et moi, j’avais finis par me calmer, je n’étais plus aussi fougueux qu’à mon arrivée, j’avais pris ma place et j’avais compris que la loi du plus fort s’appliquait, et que parmi les monstres qui habitaient cette prison, autant gardien que prisonniers, je n’étais pas le plus fort. J’avais ma place parmi eux, je devais cesser de les affronter en permanence. J’avais compris que me mettre tout le monde à dos n’était pas réellement la meilleure solution, mais puisque je le faisais inconsciemment, que pouvais-je y changer? Lorsque l’on m’attaquait, je ripostais toujours. Mais l’on avait finit par me laisser tranquille. Maintenant c’était comme recommencer à zéro, un nouvel univers, de nouveaux gardiens, et de nouveaux prisonniers … Un nouveau directeur. Je ne savais pas si cela devait jouer en ma faveur. Je ne le croyais pas. Une chose est certaine, si physiquement j’ai changé, j’ai vieillit, j’ai beaucoup maigrit, une chose n’a pas changée, ma claustrophobie est toujours présente et je ne suis pas parvenu à m’en débarrasser. C’est ma faiblesse, c’est mon point faible. Je déteste ce sourire.

Je lui avais demandé pourquoi il me vouvoyait. D’accord, c’était une question que je me posais, mais c’était sans le moindre intérêt. Je ne sais pas ce que je veux réellement. J’aimerais me mettre en colère, le frapper jusqu’à lui faire perdre ce sourire qui me déplait tant. Est-ce réellement moi de prendre le temps de réfléchir avant d’agir? Surtout dans une situation aussi déplaisante … Non, ce n’est pas moi, mais ce n’est habituellement pas mon genre également d’avoir des requêtes, je ne demande jamais rien. Mais cette fois j’ai besoin qu’il m’aide. Sinon je risque de faire un carnage dans cette petite cellule … Je détourne le regard, regardant de nouveau cette porte qui me démange d’aller ouvrir. Je baisse la tête et je glisse mes deux mains dans mes cheveux. Cette situation me rend fou. J’ai envi de lui mettre ma main dans la figure, et pour éviter ce détournement, je lui dit finalement ce que je veux. Je relève la tête vers lui lorsque je l’entends rire ce salopard.

Puis ce qu’il dit. Je le fixe, je cache mal ma surprise face aux mots qu’il emploi avec moi, me traitant sans vergogne d’être faible, disant que cela faisait maintenant longtemps que je vivais dans des endroits clos, que je devrais avoir perdu cette crainte. Et bien non … Je ne l’ai pas perdu et au contraire, j’ai bien l’impression qu’elle s’empire cette phobie. Lorsque je finis par l’ignorer durant un moment, que j’oublie qu’elle existe, s’en est que plus douloureux lorsqu’elle refait surface. Mes yeux lancent des couteaux. Si j’ai de la difficulté à dissimuler ma phobie, je dissimule tout aussi mal ma colère. Je suis un livre ouvert, mes émotions se lisent sur mon visage et par mes manies d’une façon si simple que me regarder doit être une véritable partie de plaisir. Je suis un mauvais menteur et un mauvais comédien. Toute ma vie je n’ai jamais cherché à être quelqu’un d’autre, je n’ai jamais eu à mentir, ou à dire autre chose que mes pensées. Maintenant que j’aimerais être un peu plus neutre, c’est bien évidement infaisable. Alors que je sens que ma colère va bientôt faire un bond terrible, il a une action qui me surprend énormément. Il ouvre cette fenêtre derrière lui, une fenêtre sans le moindre barreau, qui laisse entrer une petite brise, que je ressens immédiatement et qui me laisse apprécier cet énorme relâchement autour de moi. Je respire normalement, j’ai moins chaud, ce n’est pas une très grande ouverture, la pièce est petite, je me sens toujours coincé, mais je peux respirer et je me calme.

Je prends le temps d’apprécier cet air frais sur mon visage jusqu’à ce qu’il s’adresse de nouveau à moi. Mon regard s’encre dans le sien, il semble vouloir m’expliquer quelque chose. Je ne dis rien, j’écoute, tout simplement. Il m’explique que je l’avais déstabilisé dans le passé. Il me dit qu’il ne tolère pas le viol et le meurtre. Tient, sur un point il me ressemble. Je ne tolère pas le viol. Mais le meurtre me laisse indifférent, après tout je suis un meurtrier. Toute ma vie j’ai évité de m’attacher. Et maintenant, que j’apprécie en tant qu’amie une petite personne dans cette prison, je dois prendre le risque de vivre avec elle, et de lui faire beaucoup de mal si je fais une crise. Je n’accepte pas ça. Elle ne mérite pas tout le mal que je pourrais lui causer. Il m’explique la raison pour laquelle il me vouvoie. Je fronce les sourcils. Un certain respect de sa part. Je ne le croirais pas. Il vient de dire lui-même qu’il ne supporte pas le meurtre.

« Je ne suis pas un violeur, mais je suis un tueur. Je ne crois pas que vous prêteriez ce genre d’attention à un autre homme comme moi. Traitez-moi comme bon vous semble. Mais ne vous moquez pas de moi. Je paierais pleinement de ma vie ici. » dis-je dans un calme effarant venant de moi. Mais mon ton est sec et tranchant. J’accorde beaucoup d’importance au respect.

Il ne connaît rien de moi, et je ne vais pas m’en plaindre, je n’aime pas cet homme et il ne m’aime pas. J’ai été démoli à Sadismus. Croire que je n’ai pas de séquelles physiques après tout ce qu’ils m’ont fait n’est pas très brillant, j’ai des cicatrices, surtout au niveau des mains, je n’ai certainement plus autant de force lorsque je frappe. Mais ce n’est pas réellement un problème, j’ai toujours été très fort, je le suis encore. J’écoute ce qu’il a à dire, mais ça ne fait qu’augmenter la colère qui sommeille en moi. J’en ai assez de toujours devoir me battre pour obtenir la moindre chose. Tous les matins je dois me battre pour déjeuner, je dois me battre pour survivre et ne pas céder à l’abandon. Maintenant je dois encore me battre et cette fois c’est pour protéger quelqu’un. Alors qu’il se lève, je me redresse brusquement, sans même que je ne m’en rende compte l’une de mes mains c’est abattue sur le bureau, l’autre est allée chercher le directeur par le collet. Grave erreur. Je le regrette déjà, mais je n’abandonne pas en pleine action habituellement.

« Vous voulez savoir comment je réagis lorsque je fais une crise? Vous n’aimez pas les meurtriers, faites en sorte que je n’effectue pas trois meurtres un bon soir dans cette cellule. » dis-je agressivement.

Mes mains sont toujours agrippées à sa chemise, je le maintiens fermement. Je ne doute pas que j’aurai des ennuis pour ça. Il est fort, il me l’a déjà prouvé. Mais moi aussi je le suis, et je ne suis pas attaché en ce moment, me sous-estimer serait très présomptueux de sa part. J’ai vieillit, mais je suis toujours l’être imprévisible et colérique que j’étais. L’être que je déteste moi-même par-dessus tout, qui est réellement dangereux lors d’une crise de claustrophobie.
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeJeu 23 Oct - 23:26

L'air frais le calme, ça se voit, et il semble plus aisé de lui parler, il est un peu plus à l'écoute. Il m'écoute d'ailleurs attentivement pendant que je pars dans mes délires mais sa réponse me fait sourire…

"J'ai du mal m'exprimer… Je ne vous respecte par en tant qu'être humain, vous n'êtes rien d'un animal à mes yeux… Mais un animal qui a… qui avait une force de caractère qui mérite le respect… Enfin, laissez tomber, je ne vous demande pas de comprendre, je ne m'attends pas à ce que vous compreniez…"

D'un geste, je balaie la question, fin du sujet, continuons…

Quand je fais mine de partir, il réagit encore plus vite que je ne le pensais. Il y tient vraiment à son changement de cellule. Il frappe le bureau et s'élance pour m'attraper par le col. Heureusement que j'ai fermé ma chemise, il m'aurait chopé par les cheveux sinon et je crois que j'aurais eu grand mal à garder mon calme. Là, je me contente de le regarder, le sourire au lèvre. Il est amusant. Il se débat dans son monde de chimères et de peur. Mais cette fois il ne gagnera pas, j'ai décidé de rester calme, je resterai calme et il repartira sans rien. Je suis sûr de moi… Très… trop ?

Ma main se pose sur son poignet, celui qui me tient. Je referme mes doigts dessus dans forcer, sans tenter de l'arracher, je n'ai pas envie de déchirer ma chemise. D'une voix très calme, froide, je lui ordonne de me lâcher et pour compléter mes mots, mes doigts se mettent à jouer avec les tendons de son poignet. Les presser, les faire rouler… Je cherche à provoquer une gène, des fourmillements… Il sera obligé de lâcher.

Mais j'ai écouté ce qu'il a dit. Je l'ai écouté et je l'ai entendu. Il a peur de lui. Mon expression, après l'avoir toisé, redevient sérieuse mais je ne peux m'empêcher de le chercher encore :


"Lequel des trois voulez vous protéger, Hyde ? Vous n'êtes pas du genre à vous inquiéter pour la survie de vos co-détenus, vous avez toujours été dans des cellules à plusieurs. Asseyez-vous Hyde."

Quand je sens que j'ai réussis à faire diminuer la pression de ses doigts sur ma chemise, je détache sa main, tenant toujours fermement son poignet puis je m'assoies et le relâche. J'attends qu'il en fasse de même en cherchant mes mots. Je me laisse aller au fond de mon fauteuil et me lance après un soupire.

"Pourquoi la vie d'un détenu vaudrait-elle plus que celle d'un autre détenu ? Vous êtes tous des gens dangereux et pour moi, que vous tuiez une personne de cette cellule ou d'une autre, ça revient au même. Je n'ai aucune raison de décider que tel détenu mérite plus d'être tué sous un de vos coups de folie qu'un autre. Je ne vous changerais pas de cellule."

Aussitôt, je lève ma main pour le faire taire, pour endiguer toute réaction, je n'ai pas terminé.

"Une seule alternative se pose à vous, Hyde. Soit vous prenez sur vous et continuez à vivre dans cette cellule avec d'autres prisonniers, soit vous établissez vos quartiers en isolement. Vous y serez seul, vous aurez éventuellement de la lumière et un lit. Mais c'est petit là-bas. Je ne peux vous attribuer une cellule pour quatre pour vous tout seul. Etes vous vraiment certain de préférer l'isolement à la compagnie ? N'êtes vous pas capable au contraire de vous contenir en sachant que tuer un détenu vous amènerait à vivre en isolement à vie ? Je suis sérieux, Hyde, je ne peux pas accéder à votre requête autrement que de cette manière. A vous de juger ce que vous préférez."

Grande question. Très intéressante, d'ailleurs. A-t-il envie de protéger cette personne au point de vivre en isolement continuellement ? Je doute que sa volonté soit aussi forte. Oui, j'en doute sérieusement. J'ajoute un dernier détail… qui risque de l'énerver plus qu'autre chose.

"De toutes façons, vous ne passerez pas trop de temps dans votre cellule. Je ne sais pas si vous en avez été informé mais ici les détenus ne se contentent pas de traîner toute la journée, ils travaillent. Vous avez d'ailleurs été affecté à un poste qui vous permettra de profiter d'un maximum d'espace puisque vous passerez une partie de votre temps dehors. Vous êtes à la manutention, ça signifie que vous devez dispatcher les colis que nous recevons tous les jours de l'extérieur. Vous devrez les apporter à la lingerie, en cuisine, aux ateliers… Vous ne resterez pas dans un endroit clos, n'est pas une bonne chose ?"

Je ne peux retenir un sourire moqueur mais je reprends vite mon sérieux… Je suis curieux de connaître son choix… Va-t-il me demander un délais de réflexion ? Ca serait tellement amusant…
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeVen 24 Oct - 6:15

Je le fixe étrangement lorsqu’il réplique à ce que j’avais dis. De me traiter normalement. J’ai toujours apprécié le respect. Je juge que je n’ai rien fait à cet homme pour qu’il ne me respecte pas. Bien sûr je suis un criminel, ce n’est pas tout le monde qui s’abaisse à me vouvoyer. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’étais surpris. Il m’explique, me faisans froncer les sourcils en me traitant d’animal. Mais je n’ajoute rien, il dit que j’ai une force de caractère qui inspire le respect. Je retiens mal un rire qui sonne assez faux. Une force de caractère? Une saleté de caractère de merde oui. Je déteste cette impulsivité qui faisait un mélangé explosif avec ma claustrophobie. Il ne semblait pas comprendre à quel point je pouvais devenir dangereux.

Alors qu’il fait mine de partir, le l’agrippe, fermement par le col de sa chemise. Je suis agressif, je le fixe furieusement. Lui il se contente de sourire, toujours le même. Il m’ordonne de le lâcher. Mais je ne le laisse pas. Je ne veux pas qu’il parte, il se moque de moi et je n’aime pas. Je veux qu’il m’accorde cette simple requête. Je ne veux pas faire de mal à Bella …Il pose sa main sur la mienne. Il ne serre pas. Mais ses doigts commencent à serrer les tendons de mon poignet. Une sensation désagréable. Aucunement douloureuse, mais il ne cherche pas à me blesser, il veut simplement me faire lâcher prise. Moi je ne cherchais pas à l’énerver … Je … Enfin c’était la seule façon que j’avais trouvé, ou du moins, je n’avais pas réellement eu le temps de songer à une manière plus rationnelle de l’empêcher de partir. J’avale difficilement, énervé par ce sourire qu’il arbore toujours, et nerveux. Je suis en quelque sorte encore une fois au pied du mur. Avoir de l’autorité me manque … C’est une sensation exceptionnelle, probablement que je devais avoir le même genre de sourire lorsque mes décisions emmerdaient forcément quelqu’un … Mais là, c’est limite sadique. Puis il me demande quelque chose qui me trouble, il me demande qui je veux protéger. Je ne veux pas le dire … Simplement au cas où. Je sais à quel point un détenu peut être persécuté … Pour des raisons stupides … Je ne connais pas Pythagoras, et je ne veux pas connaître davantage son tempérament. Je ne veux pas qu’il arrive quelque chose à Bella. Il a raison, je ne me soucis aucunement des autres prisonniers. Mais j’aimerais tout de même être enfermé avec des gens qui pourraient se défendre contre moi. Il me dit de m’asseoir, il parvint à me faire lâcher prise, et tout fut fait en douceur. C’est remarquable, je suis assez impressionné par la technique. Je le regarde toujours dans les yeux, puis je m’installe finalement sur la chaise.

Je le laisse me fournir des explications. Bien sûre, j’ai envi de répliquer, il refuse carrément ma requête. Mais il me fait signe de me taire et il poursuit, sur une lancée bien plus inquiétante. Il m’expose les choix qui s’offrent à moi. Je ne dissimule pas mon malaise. Je connais bien l’isolement. Je ne tiendrais pas un mois, et c’était certainement me surévaluer. Je glisse une main dans mes cheveux, tic que j’adopte inconsciemment lorsque je suis nerveux. Et je le suis, les choix qu’il me demande de faire sont inconcevables. Je sais que d’utiliser la violence contre lui n’est qu’une stupide action de plus de ma part. Il doit être armé. Il me neutralisera aussi facilement qu’il a retiré ma poigne sur sa chemise. Je baisse les yeux d’un air troublé. Un véritable combat personnel. J’ai toujours été le genre d’homme à n’avoir peur de rien, affronter mes craintes sans le moindre trouble. Mais ma claustrophobie me parait tout simplement insurmontable. Je ne veux pas risquer de tuer Bella … Et je ne veux pas risquer de mourir en isolement, et dans les deux cas, il y aura des problèmes.

« Je veux … simplement être placé avec des hommes ou des femmes qui sauront se défendre contre moi si … si je deviens dangereux. » dis-je d’une voix basse.

Je parle de moi comme si je me transformais … Ce n’est pas tout faux. Ma phobie me rendais destructeur, dangereux. La crainte pouvait faire d’horribles choses en moi, je ne me rendais plus compte de ce qui se passait autour de moi, et étrangement, souffrir et faire souffrir, me donne cette impression de vie, l’impression que je ne vais pas lâcher maintenant. J’étais alors penché, la tête fixant le sol, absorbé par une chose invisible, je suis très pensif. Puis il continue. Il me dit quelque chose qui me fais me redresser. Je fronce les sourcils. Un boulot? C’était quoi cette histoire de merde. Je ne ferais certainement rien pour cette fichue prison. Mais ce qu’il dit m’intéresses. Je serais parfois à l’extérieur … Ce n’est pas une idée déplaisante. Je suis un homme travaillant, j’ai passé 4 années de ma vie à simplement me battre pour me dégourdir les jambes. Même si c’est dans le but certain de m’humilier davantage, je ne vois pas les choses de cette façon. Mais je ne crois pas que cela m’aidera à supporter ma cellule. J’ai eu très peur lorsque j’ai vu Bella, et le fait de savoir qu’elle avait dû se trouver là depuis quelques minutes, et que je ne l’avais même pas remarqué, j’avais été dans un état de rage très intense. Je savais que cela pouvait être bien pire. Je pose mes mains sur ma tête, et je dis en secouant la tête

« Ce que vous me proposez est inhumain … Vous jouez avec ma vie … et celle de ses jeunes femmes. Je suis peut-être un monstre! Mais je n’ai pas la moindre envi de tuer et de blesser sans avoir pleinement le contrôle de ce que je fais!! » dit-je en élevant considérablement le ton. je jurai furieusement en détournant le regard. je n’étais pas le roi des arguments, habituellement j’obtenais rapidement ce que je voulais, ou bien la force entrait en ligne de compte. Défigurer le directeur de la prison ne m’aiderais probablement pas à parvenir à mes fins par contre. Alors que l’envi de tout détruire ne ce moment est véritablement très alléchante.

« Vous êtes une belle ordure … Vous ventez vos principes, mais lorsqu’il est temps de condamner quelqu’un, vous n’avez aucun scrupule à vous prendre pour un dieu. » cracha-t-il furieusement. Il approcha son visage du sien et dit toujours aussi furieusement :

« Changez- moi de cellule, foutez moi avec vos foutu violeur, vos fichu cannibales, mais ne me laissez pas avec des gamines! » grogna-t-il de façon assez colérique. Il commençait à en avoir assez de cette rencontre qui ne menait visiblement à rien. Il restait dans cette position, fixant le directeur dans les yeux … Il se contenait, mais il était évident que son poing lui démangeait, et qu’il n’avait qu’une seule envie, l’envoyer s’écraser contre le visage de l’homme méprisable devant lui …Ce qu’il ferait si il refusait. Il n’en savait rien. Il avait le choix entre l’abandon et se laisser aller à la violence. Ce qui ne le mènerait qu’à aller visiter le trou de la prison …
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeVen 24 Oct - 18:07

"Hyde…"

Il s'est levé, furieux, certainement prêt à me frapper. Qu'il le fasse, ça ne changera rien. Enfin, si, la décision sera prise par moi et non par lui : il vivra en isolement. Je le regarde, sérieux cette fois ci, droit dans les yeux, froid, dur. Je ne cèderai pas à ses caprices. Mes sourcils se froncent et d'une voix ferme, je lui réponds :

"Vous vous trompez. Ces gamines sont des meurtrières. Des filles qui ont tué de sang froid. Si vous les mettez en danger, je ne suis pas certain que ce soit elles qui finissent les pieds devant. Et je me répète. Peu m'importe de perdre un ou deux prisonniers. Je suis contre le meurtre d'êtres humains…"

J'ai un petit sourire condescendant.

"… Je me moque du sort des animaux."

La rage boue dans son regard et je sens que je vais me prendre son point dans la figure. Pourtant, je n'ai pas quitté ses yeux une seconde. J'espère sincèrement que l'autorité et l'assurance qui s'y reflètent retiendront son geste… ou le dévieront sur le dossier du fauteuil. Finalement, je vais peut être m'ajouter une sécurité.

"Si vous me frappez, Hyde, je considèrerai que vous avez choisi l'isolement et vous ne réintègrerez pas votre cellule."

Il n'y a plus de petit sourire sur mon visage, je veux que ma volonté soit plus forte que la sienne, je veux qu'il cède face à mon calme. Je reprends, d'un ton dictatorial :

"J'ai entendu votre demande et je l'ai comprise. Il y a dans votre cellule une jeune femme que vous ne souhaitez pas blesser et vous craignez vos propres réactions face à l'enfermement. C'est très clair à mes yeux, j'ai parfaitement compris votre requête. Et bien que vous arguments me laissent froid, je reste ici pour en discuter avec vous et éventuellement trouver un compromis alors qu'une compagnie nettement plus agréable que la votre m'attend dans ma chambre."

Pause. Je suis idiot. Ce mec est marié il me semble, non ? Il a des gamins, je crois. Non, je ne détacherai pas mes yeux des siens pour vérifier dans le dossier. Je le fixe toujours. Je viens de lui expliquer à quel point je n'ai cure de ce qu'il me raconte. Ca serait pas mal qu'il soit raisonnable et accepte de réfléchir à un accord… Mais je ne compte pas sur la raison, c'est un détenu…C'est Carl Hyde. Je reprends.

"Je ne peux en aucun cas accéder à cette demande. L'organisation des cellules est rigide. Les gardiens non plus n'ont pas le loisir de choisir leur co-locataires, d'ailleurs. Je n'ai pas le temps de passer mes journées à remplir de la paperasse pour changer tout le monde de chambre ou de cellule. Si j'accepte pour vous, je devrais accepter pour les autres et j'ai une prison à faire tourner. En quoi Carl Hyde mérite-t-il plus de changer de chambre que Juliette qui veut être avec son Roméo ou César qui a peur que Brutus le tue ? Vous ne valez pas plus qu'un autre."

A Sadismus, j'ai partagé la chambre d'une folle qui m'a laissé une marque sous l'œil. J'ai cru devenir aveugle. Et même mon rang sanguin n'a pu me débarrasser d'elle, j'ai du faire avec. Franchement, qu'est-ce que ça peut me faire qu'une de ces filles se prenne un pain dans la gueule quand l'autre tarée m'a attaqué avec son fouet… Moi qui déteste les fouets plus qu'autre chose. Mes sourcils se froncent de colère à ce souvenir. Je me reprends et inspire fortement.

"Je n'ai même pas assez de personnel pour vous coller un gardien au cul toute la journée histoire de vous surveiller…"

Si j'affecte un gardien à Carl Hyde, pourquoi ne pas en affecter à Lecter ou à Stevensen… Non, franchement, non. Je n'ai pas que ça à foutre que de régler les petits problèmes des prisonniers, il n'a qu'à se tenir. Soudain, je vois les choses autrement. Comme surpris de ce nouvel angle de vision, de ce nouveau point de vue, je prends le temps de le détailler. Je crois qu'il est temps de donner le coup de grâce…

"Vous avez un problème avec vous même, Hyde, une difficulté que vous avez du mal à surmonter. Vous êtes lâche et vous tremblez de colère parce que je refuse de vous laisser fuir. Si votre état vous dérange, battez vous contre, surmontez le. Soignez vous. C'est pas les Psy qui manquent ici. Allez frapper les sacs de sable, courrez autours de la cours… Trouvez un sens à cette vie en prison, elle ne changera pas, de toutes façons. Vous vous laissez aller. C'est trop dur, vous fuyez. Et bien non. Désormais vous aurez un travail et un défis à surmonter. Vous devrez apprendre à vous contenir. Remplissez votre vie de telle manière que votre peur n'ai pas le temps de prendre l'ascendant.

Le sujet est clos, Hyde. Je ne vous changerai pas pour une cellule commune. Si vous voulez quitter votre cellule, ça sera pour vivre seul dans une pièce nettement plus petite. Allez vous énerver sur la pierre des murs de la prison mais résignez vous. Ici, vous n'avez plus le loisir qu'on cède à vos caprices, vous devriez le savoir."


Je m'appuie au dossier de mon fauteuil et le fixe. Va-t-en, Hyde, tu as perdu.
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeSam 25 Oct - 6:42

Je crois que je vais être malade … La simple écoute de ses paroles me rendent tellement furieux, me contenir me donne envi de vomir. Moi je sais que Bella est innocente, qu’elle n’a rien d’une meurtrière, mais je sais également que me débattre sur le sujet ne me mènera à rien, sauf à être encore plus en colère. Bien sûre que je veux protéger Bella, je voudrais le faire, l’on pourrait penser que rester dans la même cellule qu’elle serait une excellente façon de veiller un peu sur elle. Mais au contraire, je crois être la personne la plus dangereuse pour elle en ce moment. La façon dont il s’adresse à moi … Nous traitant ouvertement d’animal, ici devant moi me fait bouillir de rage, cette colère m’inonde, et je me demande pourquoi elle ne me submerge pas en ce moment. En cet instant précis, j’imagine très bien mon poing s’écraser sur son visage, encore et encore jusqu’à ce que j’en sois soulager. Oh oui, moi je pouvais me venter d’être un meurtrier, alors ce genre de geste et de pensée ne me dépeignait pas, au contraire. Il semble lire dans mes pensées, bien que j’imagine, me connaissant que cela ne doit pas être si compliqué. Il me dit que si je le frappe, c’est l’isolement. J’étais déjà au courant, merci, mais bien sûre cela freine un peu mes ardeurs meurtrières … Mon regard ne le quitte pas une seule seconde, je sais comment je suis, je déteste le fait que tout soit aussi lisible sur mon visage, sur mes manies, mais j’en ai l’habitude maintenant, et puis je n’ai pas grand-chose à cacher au fond … Qui donc n’aurait pas envi de le tabasser en ce moment?

« Je ne me moque pas du sort d’une gamine innocente » grognais-je furieusement, mais d’une voix très basse.

J’ai parlé, bien que cela ne servirait à rien, c’était comme dire que j’avais sauvé la vie d’une femme un jour, cela n’avait pas la moindre importance. Mais moi j’avais beaucoup tué, alors je comprenais facilement que ma vie ne valle rien. Mais celle de Bella était importante. Je … Non je ne sais pas si elle est importante. Je n’en sais rien. C’était l’une des choses que j’ignorais, pourquoi est-ce que j’agissais ainsi, pourquoi donc est-ce que je tenais autant à la protéger. Je ne sais pas. Je ne me prose pas ce genre de question … Pourquoi-ci … pourquoi-ça. Je l’apprécie bien, et c’est tout, il n’y a probablement pas davantage de raisons. Je tourne légèrement la tête sur le côté, ne comprenant pas exactement ce qu’il veut dire par un accord. Puis je tourne les yeux vers la porte de sa chambre … Mais ces détails là, je préfère les ignorer. Je fronce les sourcils, il ne cherche pas de compromis avec moi. Je ne crois pas avoir comprit qu’il faisait une telle chose. J’ai besoin d’aide, c’est l’évidence même, mais personne ne pourra y parvenir en prison. Il y avait bien une personne qui y serait peut-être parvenu … Mais enfin. Je ne vais pas rencontrer un psy de cet établissement. Il affirme bien mes pensées en poursuivant. Je laisse échapper un grognement et je détourne la tête, mais cette fois-ci je suis furieux parce qu’il a raison. Je ne mérite en aucun cas que l’on se soucie de moi, mais c’est pour Bella que je le fais, et uniquement pour elle.

Ce qu’il ajoute, je dois dire que cela me surprend. Je ne m’attendais pas à ce qu’il tente de me cerner psychologiquement. Je le fixe et je ne fais qu’écouter. J’écoute avec une certaine réticence par contre. Il me traitre de lâche. Je ne suis pas un lâche. Je me renfrogne. Fuir n’est pas la question. Ou bien si … si il a raison je fuis, mais je sais après toutes ses années ou j’ai tenté par tous les moyens possible de soigner ma phobie, que c’était impossible ou bien je n’utilisais pas les meilleurs méthodes. Mais ce qui me frappe le plus, c’est lorsqu’il me dit de trouver un sens en cette vie en prison. Je laisse échapper un juron. Un sens? Un sens????

« Mes enfants doivent avoir un peu plus de trois ans maintenant … C’est ce qui a un sens pour moi. Je n’ai pas adressé une parole à ma femme depuis bientôt quatre ans. Par choix. »

Je frappe furieusement le bureau, et puis je le frappe encore, et ce à trois reprises. Ce sont des coups puissants, Je crois que j’ai rarement eu l’air aussi en colère de toute ma vie, et si j’en ai l’air, c’est que je le suis, croyez moi. J’arrête mes coups et je fixe le bureau d’un air détaché. Je suis soudainement calme. Je relève lentement la tête vers lui et je reste silencieux un moment, un temps qui semble prendre une éternité. Je m’appuis sur le dossier de ma chaise et je dis :

« J’ai envi de jouer à un jeu … Fermez donc cette fenêtre, et voyons voir combien de temps Carl peut tenir le coup avant de péter un plomb. »

Je me suis adressé à lui calmement, puis je me redresse furieusement, Je contourne moi-même le bureau et d’un coup je referme la fenêtre. Je suis près de lui maintenant.

« Si vous croyez que je n’ai rien fait contre ma claustrophobie, vous avez un sérieux problème … Je suis un lâche, vous avez raison, et je baisse les bras devant moi-même. Je baisse les bras ici. Si vous m’envoyez en isolement, je vais mourir. Je n’ai pas le droit de mourir … Si vous me laissez dans cette cellule, elle risque de mourir. Et là vous devriez en avoir lourd sur la conscience … ou du moins lorsque vous apprendrez que j’avais raison et qu’elle était belle et bien innocente. »

J’ai parlé comme ça, d’une traite sans reprendre ma respiration. Je le fixe, mais déjà je perds mon assurance. La fenêtre fermée je ne suis déjà plus moi-même. J’ai toujours la main contre la dite fenêtre, et il est évident que déjà il me démange de l’ouvrir de nouveau. Je lui adresse un sourire … qui ne resta pas bien longtemps, un peu fou je dois dire.

« Vous avez envi de rester avec moi? Alors que la personne que je crains le plus c’est moi-même? » demandais-je soudainement.
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 15:44

Et voilà qu'il me parle de sa famille. C'est lamentable. Vraiment. Je vais répliquer mais il se met à frapper la table. Petit sourire. Il fallait que ça sorte, j'espère que tu vas mieux, Carl. Et voilà qu'il est très calme, une bonne chose, il va se résigner et partir. Enfin. Un jeu ? Froncement de sourcils. Mais j'ai pas que ça à faire, moi ! Franchement, il se fout de moi ? Et voilà qu'il se lève, me contourne et claque la fenêtre. Je le regarde, amusé. Tu es ridicule, Carl. Tu t'enfermes toi même dans ce qui t'effraie. Que cherches-tu à me prouver ? Quel idiot. Il a la main sur la poignée et je sens déjà qu'il veut rouvrir. Je souris. C'est ça, montre moi que tu as de la volonté, ça se retournera contre toi.

Tiens, il me ressort cette histoire d'innocence. Ca fait tellement échos en moi, cette notion. Je le fixe mais je réfléchis. Visiblement, il ne parle pas de Silver. D'après ma mémoire, il y a trop de preuves contre Archantaël. Il parle donc de Hope. Il me semble qu'elle a avoué et donné des détails mais que quelqu'un d'autre s'accusait des mêmes crimes… Si elle est innocente, c'est que c'est l'autre et qu'elle le sait. Si elle le sait et qu'elle s'est accusée, c'est qu'elle voulait protéger l'autre. Il dit qu'il veut la protéger mais il n'a aucun respect envers elle et cela m'énerve particulièrement. Et voilà qu'il joue à me provoquer. Je me redresse et le toise. Ma mère est morte pour un crime dont on m'accusait. Je sais que j'étais innocent, le cœur de mon frère était fragile. Mais mon père voulait un coupable et ma mère ne voulait pas que je paye. Elle s'est sacrifié pour moi. Elle est morte pour me protéger…


"Oui, il arrive que les innocents meurent ou qu'ils payent pour des crimes qu'ils n'ont pas commis."

Ma voix est terriblement calme mais c'est de la haine qui se lit dans mon regard. Cet homme est méprisable.

"Vous voulez la protéger, dites vous, mais vous n'avez aucun respect pour elle. Si nous parlons bien de Hope comme je le pense et qu'elle est réellement innocente. Non seulement elle a menti à la justice mais en plus elle a protégé le vrai coupable. Et vous, pour vos petit caprice, vous voulez jeter son sacrifice au feu ? Ecoutez attentivement les conséquences de vos paroles, Hyde. Je vais aller informer la justice de vos paroles. Ils réouvriront le procès. Hope quittera votre cellule, mais c'est la personne qu'elle a voulu protéger au péril de sa vie qui prendra sa place. Elle, elle sera transférée dans une autre prison, de moins haute sécurité, pour obstruction à la justice. Voilà ce que vous avez gagné avec vos idioties. Oui, les innocents meurent. Les innocents payent pour des crimes qu'ils n'ont pas commis. Vous ne me ferez pas croire qu'aucun innocent n'a jamais souffert de vos actes, Hyde. Vous êtes vraiment mal placé pour me faire ce genre de remarques… Maintenant, si vous voulez jouer, jouons."

J'ai dit ce que j'avais à dire, la colère s'est calmée et il ne reste plus que le mépris. Bien sûr, je n'irai pas faire réviser le jugement de Hope, j'en ai rien à foutre qu'elle soit innocente ou non, moi… J'ouvre le premier tiroir de mon bureau et en sort un stun gun. Je l'active pour être certain qu'il y ait du jus. C'est bon, ça pourra si ce n'est le mettre KO au moins l'étourdir assez s'il me saute dessus. Mais il a la main sur la poignée de la fenêtre, je doute qu'il passe à l'attaque… C'est juste une précaution. Je l'observe attentivement.

"Vous êtes en train de jouer à pile ou face, Hyde ? Si vous n'avez pas assez de volonté et que vous vous attaquez à moi, ça sera l'isolement. Si vous avez assez de volonté pour maintenir cette fenêtre fermée, vous aurez la volonté de rester maître de vos actes dans votre cellule… Montrez moi donc que vous avez de la volonté, ça sera plus simple pour moi…"

Une idée me vient… Je pourrais lui donner la possibilité de sortir quelques minutes la nuit si ça devient trop dur… Il doit être blasé des remarques des gardiens, non ? Mais je ne le lui proposerai pas avant qu'il ait baissé les bras et accepté sa défaite. Je me demande s'il mérite vraiment cette pitié. Il est à la fois ridicule et méprisable. L'image de ma mère mourrant pour me protéger me revient. Non, je dois être intransigeant avec ce genre d'être. Heureusement pour sa femme et ses gosses qu'il vit enfermé. Mon regard se fait dur, froid. Il n'obtiendra rien de moi.
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Carl Hyde
128699
Carl Hyde


Nombre de messages : 289
Age : 54
Emploi/Crime : Meurtrier
Date d'inscription : 30/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 18:36

Je suis toujours appuyé contre la fenêtre, depuis seulement quelques minutes et j’en ai déjà des sueurs, je me demande alors pourquoi je fais ça, pourquoi est-ce que je ne pars pas simplement. Parce que je ne veux pas perdre sans avoir tout tenté, je tiens à Bella je crois … Oui pour être venu ici, pour me ridiculiser de cette façon alors que je suis un homme assez fier, je tiens à elle et je ne veux pas être celui qui lui fait du mal. Il me dit alors qu’il arrive que des innocents meurent ou qu’ils paient pour des crimes qu’ils n’ont pas commis. Cette réflexion n’aide pas à la conservation de mon calme. Mais je ne dis rien, j’ai déjà de la difficulté à discuter normalement, ma respiration est plus difficile, et mon calme … je me vois déjà en train de le tabasser … Mais il poursuit, il me dit des choses difficiles … Des choses que je n’avais pas pensé bien sûre avec mon tempérament impulsif. Je ne suis pas un homme très altruiste, je ne m’imagine pas en train de gâcher ma vie pour une autre personne. Je ne l’aurais même pas fait pour Eddie, maintenant, que nous sommes fiancés, que nous avons des enfants, je le ferais à n’importe quel moment pour elle. Mais jamais pour un ami, pour une autre personne, ce qui est le cas de Bella. C’est une bonne personne, très douce et très gentille, mais je ne comprends pas ses motivations. Ce qu’il me dit me rend mal. Je ne sais même pas quoi répondre, je n’ai aucune réplique cinglante, je suis las de me battre, et j’ai tord …

J’avale difficilement, mon malaise doit se remarquer, et ce n’est pas à cause de la claustrophobie. Il termine en disant que si je veux jouer, et bien nous allons jouer. J’observe ses mouvements, il sort un teaser. Je laisse échapper un grognement, je déteste ces trucs. Mais ce n’est certainement pas ça qui va me mettre KO si j’ai une crise de claustrophobie. Il me demande ensuite si je suis en train de jouer à pile ou face. Je fronce les sourcils, ne comprenant pas exactement ce qu’il veut avancer. Mais il a raison, je prend des risques inutiles. Je prends le risque de la tabasser et de me ramasser en isolement pour le restant de mes jours. Ce qui est stupide et me ramène au point de départ, et si je tiens le coup, je prouve ainsi que je ne suis pas dangereux pour Bella. Je soupire, je sais que je vais le frapper si je reste plus longtemps. Je baisse les yeux et d’un geste las de la main j’ouvre la fenêtre. Je détourne le regard et je croise les bras. Je suis en colère, mais je n’ai plus le moindre argument, il me balance mes quatre vérités à la figure aussitôt que j’ouvre la bouche. Et je n’ai certainement pas et plus la force de rester longtemps en isolement.

« C’est bon … Je laisse tomber. » dis-je en soupirant, mais j’ai dis mes mots sèchement, je suis contrarié.

Je contourne le bureau. J’aurais tout de même espérer y gagner quelque chose. J’attends tout de même quelques instants avant de sortir. Je songe à ce qu’il m’a dit, les boulots des prisonniers. Je n’étais pas très heureux lorsqu’il m’en avait parlé. Mais je savais que même ici, même si je n’avais pas envi de me rendre utile pour lui je savais que de travailler me ferais beaucoup de bien. Et il avait raison sur un point, moins de temps je passerais dans ma cellule et mieux ce sera. Je me gratte la tête et je dis …

« Alors c’est possible de me donner … vraiment beaucoup de boulot? »

C’était peut-être étrange formulé ainsi, mais je me disais une chose, si je travaillais fort, si j’étais épuisé même à la fin d’une journée, peut-être que la nuit serait moins difficile, et peut-être que ce serait ainsi que je combattrais ma claustrophobie. J’avais tenté toutes sortes de choses, je m’étais enfermé moi-même, seul, avec d’autres personnes dans des conditions difficiles, peut-être que ce n’était pas la bonne méthode, peut-être que je devais être plus doux avec moi-même, et que je devais y aller en douceur … J’attend sa réponse, allez … donne moi quelque chose, je me suis ridiculisé ici, je suis venu pour la protéger, j’ai fais une bêtise en venant, et il me l’a bien fait remarquer, mais j’ai fais un effort considérable, tout au long de cette rencontre pour ne pas le frapper … Enfin, je ne demande pas la lune, je demande simplement à être très occupé …


[C’est pas long, et tu n’es pas obligé de faire, long, c’est simplement pour ne pas finir trop raide xD]
Revenir en haut Aller en bas
http://amazones-island.forums-actifs.net/forum.htm
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitimeDim 26 Oct - 20:57

Il cède. Ce n'est pas trop tôt. Je crois que c'est ce que j'ai dit sur les conséquences de ses actes qui l'a fait flancher. J'ai déjà connu ça. J'étais impulsif, je pensais faire bien… Mais j'ai blessé des gens. Edward, Moxie, Anastasiah… La liste est longue. Il a ouvert et, calmement, je range mon arme. Alors qu'il contourne le bureau, je l'observe. J'ai détruit cet homme. Et si la première fois, ma victoire n'était pas totale, cette fois-ci elle l'est et je n'ai pas perdu mon sang froid. Je dois avouer que je suis fier de moi. Je lance un regard au portrait de Stephen, il serait fier de moi, lui aussi, j'en suis certain.

Le prisonnier contourne mon bureau et se prépara à partir, tout à sa défaite. Mais avant de quitter les lieux, il s'arrête pour une question que je trouve naïve. Je souris, mais ce n'est plus moqueur, c'est juste, comment dire… Pas attendri, mais quelque chose dans le style.


"Ne vous inquiétez donc pas, il y a toujours plus de travail que de prisonniers."

Pause. Je vais peut être lui ouvrir une porte de secours, finalement… Je ferme son dossier pour le ranger sur l'étagère et, d'un ton détaché, comme si ce que je disais n'avait pas d'importance, je poursuis :

"Et il est évident que les prisonniers les plus efficaces bénéficieront de… contre parties… Par exemple la possibilité de prendre l'air quelques minutes au milieu de la nuit, si la cellule devient trop petite… Et que vous supportez les railleries des gardes."

Le dossier reprend sa place et je le fixe. S'il fait l'effort de me faire face, il n'aura pas une seconde de doute : ma proposition est sérieuse. Qu'il se montre docile et travailleur, il pourra y gagner l'espace de quelques minutes la possibilité de se calmer en allant dans la cours pendant le couvre feu… Les conséquences et les avantages d'une telle permission… Il est le seul à pouvoir les évaluer. Mon regard est franc, sérieux. Je ne suis plus le gamin d'avant, j'ai mérité ma place de directeur et pour obtenir quelque chose de moi, il ne faut pas l'exiger mais montrer que c'est nécessaire et s'écraser un peu… facile, non ?

Dès qu'il sera parti, j'irais me réchauffer dans les bras de l'enfant qui dort actuellement dans mon lit…


[HJ : Pour moi c'est fini, en espérant que ça te va. Je te laisse clore.]
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Contenu sponsorisé





Une minuscule requête ... [Pyth] Empty
MessageSujet: Re: Une minuscule requête ... [Pyth]   Une minuscule requête ... [Pyth] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Une minuscule requête ... [Pyth]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fin... ou début ? [Pyth]
» Les yeux au sol. [Pyth]
» Pyth fait sa pub !

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cendres et Flammes :: Derrière les Murs [Zone RP] :: Tour Est :: Bureau du Directeur-
Sauter vers: