Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Adieu Lumière [PV Irvin Durand]

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Alix Emérence
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Alix Emérence


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MessageSujet: Adieu Lumière [PV Irvin Durand]   Adieu Lumière [PV Irvin Durand] Icon_minitimeDim 21 Juin - 16:32

J'ai beau le leur répéter dans un murmure, presque une litanie que je suis innocent, rien n'y fait. Alors j'ai ensuite essayé de parler avec eux: pour du recel de drogue au sein d'une agence, on ne donne pas perpétuité aux gens! Les gardiens m'ont accusé de ne pas avoir écouté Monsieur le Juge. C'est vrai, je l'admets, c'est l'unique crime dont je suis coupable d'ailleurs... J'avais un peu peur de sa personne si imposante armé de ce marteau qui condamne. Je suis accusé d'être dealer sur une plus grande parcelle: tout un territoire. Apparemment je fais même parti d'un gang très connu: moi qui n'ai jamais touché à cette chose sauf lorsqu'on me l'a mis entre les doigts. Douce ironie... En prison pour recel de drogue alors que je serai bien incapable de voir la différence entre de la farine et de l'héroïne. Je crois même qu'ils m'ont accusé de violence et tout ce que l'on veut. Seigneur... Mais c'est moi qui ait reçu les coups de poing et celui du poignard, unique qui a tant abîmé mon pauvre poignet.

On me fait enfin descendre du véhicule et je regarde le paysage apocalyptique, désertique. Une fois de plus les larmes me brouillent la vue. Je n'ai jamais empêché mes chagrins de se voir, coulant sur mes joues: je les ai combattu ensuite mais dans un premier temps, pourquoi s'obstiner à se cacher? Ca m'est bien égal qu'ils rient de moi en me voyant pleurer comme une fillette. Je les suis en silence, sans même un mot: mes larmes de sel adoucissent la soif du sol dans un premier instant puis l'attise ensuite à cause de l'iode: c'est cruel une larme, vous ne trouvez pas? Nous passons le pont levis, je les suis sagement, résigné, ma tête n'est droite que par habitude, à cause de ma formation de mannequin. L'un des gardiens me reconnaît et rit de ma situation: je n'étais pas si célèbre que ça mais j'avais quand même ma petite notoriété. Maintenant c'est encore pire: oui je suis devenu connu mais pour quelque chose que je n'ai pas fait: un crime! A cause de moi Joey Smith, styliste et directeur de défilés très réputés a cessé de travailler. Il me voulait moi et pas un autre. Bien que l'on ne soit plus au moyen-âge certains ont l'air de penser que je lui ai lancé un sort: sans doute un truc de mon pays là-bas en Amérique Latine ou en chine: ils ne savent pas trop à quoi se fier: ma peau plus brune et mes yeux moins bridés ou au contraire, le fait qu'ils le soient un peu et mes cheveux si noirs malgré le fait qu'ils ne soient pas lisses. C'est vrai que celui qui s'était fait l'agent d'un petit inconnu, d'un gosse des rues se voulant honnête est très épris de moi. C'est pareil de mon côté mais plus comme un père qu'un amoureux dans mon cas. Il me manque, c'est un ange, je suis triste pour lui: il aimait son métier mais a arrêté en protestation... La mode le dégoûte à cause de son pouvoir destructeur: oui maintenant, ils ont même le pouvoir de mener en quelqu'un en prison comme ça, à perpétuité.


On s'arrête, le pont levis s'est dévoilé dans un grincement; nous sommes maintenant sur la planche de bois. Je regarde les étranges bêtes qui sillonnent ce qui semble être des douves comme au moyen-âge. On dirait de simples poissons mais je doute qu'ils aient été mit là pour le plaisir des yeux. C'est un peu comme le design du château qui sert à retenir les prisonniers et non pour une visite touristique, un retour dans le temps. Oh seigneur, pour retenir les prisonniers... J'en suis un maintenant! Je redispose soigneusement le châle qui entoure mon cou même si je me doute que dans 5 minutes on me l'enlèvera pour toujours. C'est dommage! C'est un tissu léger mais protecteur et si doux. Tous mes vêtements choisis avec soin vont voler en éclats pour un uniforme comme dans ces films policiers. J'ai si honte d'entrer dans cet endroit enchaîné. Je suis innocent mais mon allure abbatue montre bien que j'adhère au camp des prisonniers malgré moi. Laissez-moi repartir, je vous en supplie; je n'ai jamais touché à la drogue, je l'ai même refusé. Ne me forcez pas à avancer plus, c'est si sombre, j'ai peur. Aïe pourquoi tirez-vous sur mon poignet, ne voyez-vous donc pas qu'il est abîmé? Même ça, ma propre blessure s'est retournée contre moi! On a dit que quelqu'un voulait se défendre de ma folie: en effet un pauvre mannequin en manque, rendu acroc par mes soins n'aurait pas pu payer! Je suis le seul que l'ont ai essayé d'obliger à quelque chose vous savez! Et la drogue je n'y ai pas touché. Je suis innocent.

Mais je n'ai pas la force physique pour résister et je suis traîné à l'intérieur, cessant de me débattre je me résigne. Je tremble, je ne veux pas que l'on me touche: on est en prison et les films montrent des choses terribles sur ce lieu; les auteurs qui ont écrit leur ouvrage là-dedans aussi parlent d'un lieu affreux. Que va-t-il m'arriver? Vais-je voir des meurtriers, des violeurs même? Je dois être le plus jeune... Je suis plus sage désormais: mon acte de "rébellion" les a rendu méfiants et un peu méchants donc je fais attention! Ici aussi ils transforment tous mes actes... Rébellion? Je me suis contenté de tirer un peu en arrière parce que j'avais peur... Et ce n'est sûrement pas ma force physique qui a mit a mal leur intégrité physique, c'est plutôt moi qui ait volé à l'intérieur du château oui.


Des pas se font entendre, apparemment c'est la relève, un autre gardien va venir. Il va me prendre pour un criminel horrible; rien que pour ça j'ai honte! J'ai toujours voulu être honnête, que les gens me pensent être quelqu'un de bien. C'est raté. Casé judiciaire miraculeusement vide pour quelqu'un issu du ghetto et de la clandestinité. Prison à perpétuité. Oh seigneur, pourquoi vivre si c'est à perpétuité? Espérer une remise de peine ? Je crois que ce n'est pas la peine! il me faut redescendre sur terre et cesser pour une fois d'être aussi naïf. A m'imaginer encore ici à 50 ans les larmes continuent de perler en silence au coin de mes yeux. Tuez-moi, je vous en prie, achevez-moi. Pourquoi ne pas m'avoir condamné à mort? Je ne veux pas vieillir ici; je voudrais mourir encore jeune et en parfaite santé avant que tout ne se dégrade là-dedans. Tuez-moi... Mais sans me toucher, s'il vous plaît.
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Irvin Durand
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Irvin Durand


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MessageSujet: Re: Adieu Lumière [PV Irvin Durand]   Adieu Lumière [PV Irvin Durand] Icon_minitimeLun 22 Juin - 13:00

Ce qui est chiant quand t'es une loque, c'est de te lever. Une fois la machine lancée, t'as pas trop de mal à assurer, mais dans ton pieu quand t'as l'impression de te réveiller d'un coma profond... Enfin je me lance dans le seul acte que je suis capable de faire dans ces moments là : Fumer une cigarette. Bon, je tousse comme un tonneau et j'ai du mal à respirer, mais je connais pas grand chose de mieux que de fumer une clope au pieu en regardant le plafond. Ah si en fait, je connais mieux : Fumer une clope dans un bain chaud en lisant un magasine con. Enfin bon, tu vas me dire qu'on s'en fout, et puis y a pas de baignoire en prison de toute façon.
Après c'est les mêmes rituels chiants que tout le monde fait tous les matins avant d'aller bosser : Se taper une ligne, se doucher, prendre un café, vaguement petit-déjeuner et partir avec la grosse flemme tellement la journée c'est long avec vingt quatre heures dedans. Ouais je sais, je suis un grand motivé de la vie...
Enfin bref, là je regarde mon super programme de la journée, et dans le tas y a « accueillir un connard de prisonnier », putaiiiin ! Je déteste voir ces faces de cake là. J'sais pas, me font peur, tout ça. Nan mais sérieux t'as vu ma gueule ? Même face à une mamie, je fais pas le poids (elles ont des cannes, ces putes), alors face à un serial killer... En plus le Luxembourg, ça me réussi pas vraiment parce que plus ça va, plus j'ai une tête de zombie mort il y a deux ans et qu'on aurait laissé en plein soleil (ouais je sais, j'exagère jamais). Enfin j'ai une tête de cul quoi, pour faire simple, là dans mes fringues visiblement trop moulantes et mes talons aiguilles. Ça me rappelle un livre que j'ai lu, où une vieille de quatre-vingts ans s'habille en pute comme quand elle était jeune, alors qu'en fait elle fait dans les cent kilos. On appelle ça être gaga, le gâtisme quoi, la sénilité, et être comme ça à vingt quatre ans, avoues que ça pue du cul. Mais j'ai pas prévu de dépasser la trentaine de toute façon.
J'suis vraiment de bonne humeur aujourd'hui, un truc de dingue !
Bref, j'vais récup' le prisonnier, ensuite je retourne monologuer sur ma vie minable dans l'oreille d'un mec qui n'en a rien à taper (genre toi quoi). C'est vrai quoi, les gens, ils en ont rien à taper de ta vie, ou de la mienne, ils veulent juste une bonne occas' pour raconter la leur, c'est rien qu'un tas d'intéressés de toute façon, et je leur pisse à la raie, à ces enculés (amis de la poésie, bonsoir). Enfin sauf Shu et Jayden, enfin surtout Shu en fait. Ce mec c'est... Un mec, déjà, mais un mec bien, c'pas un enculé, enfin j'ai pas l'impression... Oui, je suis pas très doué pour parler des gens que j'aime bien, excès de pudeur ou je sais pas quoi, et c'est très handicapant si vous voulez tout savoir.

Je récupère le dossier du mec que je dois aller chercher, et je tombe des nues. Un mannequin hyper jeune là pour... Trafic de drogue, mais un gros truc visiblement. Je regarde les feuilles, songeur, et je comprends pas trop le rapport entre ce pauvre type et ses crimes et tout ça, parce que j'trouve pas qu'il ait vraiment le profil du connard de dealer qui prend pour perpet' (et dieu sait que j'en ai connu, des dealers). D'ailleurs, j'vais dans la cours, et des gens lui ont déjà fait passé la grille. Mais quelle bande de blaireaux ! Je me mets bien sûr à gueuler.

- Oh putain vous pouviez pas attendre devant, comme tout le monde nan ?!

Y a le morveux au milieu, qui est en larmes et tout, et ça serait presque triste si j'avais pas décidé de n'en avoir rien à foutre. Ouais parfaitement, j'en ai rien à foutre monsieur, et c'est pas un mioche qui coule par tous ses orifices naturels qui va me faire changer d'avis. Fallait réfléchir avant de sodomiser sa grand-mère et de la bouffer après, ou quoi que ce soit d'autres (la drogue en l'occurrence). Puis c'est pas marqué « assistante sociale » sur mon front que je sache. Puis les mecs avec les yeux humides, c'est pas mon genre de toute façon. Et Shu est une exception, il a pas vraiment les yeux humide, il dégage ça mais c'est rien que du pas vrai, c'est tout.
J'attrape les papiers que tient un des pauvres cons qui accompagne le jeune homme, et je jette un coup d'œil là dedans en faisant semblant de comprendre de quoi il s'agit. Le problème c'est que quand on nous envoi un gonze, y a un tas de papiers qui viennent avec, et moi à moitié défoncé j'y comprends que dalle. Voir rien du tout. Enfin là j'ai compris comment qu'il s'appelait et qu'il était dans la cellule huit.

- Bon, les papiers sont bons, vous vous cassez maintenant.

Oui je sais, je suis de charmante humeur.
Donc j'attrape le gamin par la chaîne des menottes et je le tire un peu sèchement pour qu'on aille tous les deux vers sa cellules histoire qu'il y reste jusqu'à sa mort. Mauvaise idée, le gamin à l'air de plus en plus déconfit, et on a l'air franchement con parce que le plus petit et le plus maigre de l'histoire, c'est moi, mais j'ai des talons-aiguilles qui me grandissent et lui il fait pas bien gros non plus. Puis contrairement à moi, il fait très très jeune, et très paumé. Il a pas l'air cruel et vicieux, le méchant dealer là. Mais comme dit plus haut j'en ai rien à foutre.

- Bon j'te file ton uniforme, j'te dis ton boulot et j't'emmène à ta cellule où tu te feras chier jusqu'au jour de ta mort... Ça te va ? Bon, de toute' t'as pas le choix.

J'ai parlé en français, j'espère qu'il comprends. Enfin il en a l'air parce qu'il fait pas trop le fier là. Mais moi, roi du rien à battre, je me retourne pour regarder comment je marche – ça serait con de trébucher, surtout vu la gueule de mes bottes – et je continue de le tirer derrière moi. Enfin il fait pas le con y se laisse faire. Brave petit.
Donc je le traine comme ça jusqu'à la réserve des uniformes et je prends enfin le temps de me tourner vers lui. Il a les poignets abîmés. Oups. En plus il tire une gueule de euh... Enfin voilà quoi.
Je prend l'air chiffonné pour le coup tiens.
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Alix Emérence
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MessageSujet: Re: Adieu Lumière [PV Irvin Durand]   Adieu Lumière [PV Irvin Durand] Icon_minitimeLun 22 Juin - 16:03

- Oh putain vous pouviez pas attendre devant, comme tout le monde nan ?!

C'est en français que le nouveau s'exprime, je connais cette langue qui n'est pas mienne pour l'avoir côtoyé des années durant et fait mes études en Français. Cependant mon accent espagnol est resté: moins fort certes mais toujours là. Je n'avais jamais connu l'Amérique Latine mais mes parents, bien qu'installer dans le pays de Voltaire et de Rousseau n'avaient jamais fait l'effort d'apprendre la syntaxe ou les expressions de cette "chère" France. Pour eux le monde se résumait au ghetto des Latinos, tout le monde parlait espagnol là-dedans: c'était un peu comme... Une espèce de petit pays logé au creux d'un autre: un nouveau chez-eux réunissant des Argentins, des Mexicains, Colombiens ect... Brefttous ceux qui venaient d'Amérique du Sud ou du centre. Au lieu de s'adapter ils préféraient s'enterrer dans un endroit lointain qu'ils rendaient semblables; chérissant leurs vieilles coutume au sein même d'un lieu totalement différent. Je relevais la tête vers le gardien, un peu calmé par mes pensées sur la culture; j'avais fais un joli petit voyage empli de réflexions, en général constater, trouver des réponses ou me poser des questions pour savoir à quoi répondre plus tard me faisait du bien. J'aimais penser chaque chose, les considérer d'un point de vue philosophique. Je n'avais pas été à l'Université mais j'avais eu, pendant un peu plus d'un an, d'excellents professeurs particuliers, mon agent virait ceux qui ne faisaient pas bien leur travail et en aurait embauché d'autres si j'avais demandé à apprendre l'allemand. Faute de temps je ne l'avais pas fait; ah mon cher agent, styliste renommé sans être corrompu par le monde du pouvoir et de la mode. Il me manquait tant. Nous n'étions qu'au début de mon incarcération et je souffrais déjà, mon poignet droit me faisait mal: on avait tiré dessus alors que la blessure n'était pas totalement refermées et puis les menottes frottent sur ma peau. Je me retourne, oui c'est bien ça... Adieu Lumière, adieu.

- Bon, les papiers sont bons, vous vous cassez maintenant.

Le gardien qui va s'occuper de moi dorénavant n'est pas très puissant physiquement; cependant sa voix m'effraie un peu. Je le détaille tandis qu'il massacre allègrement la jolie langue de Victor Hugo. Un tout petit sourire naît sur mes lèvres en voyant qu'il a des talons aiguilles. Je ne jugerai pas... Me vêtir comme une femme: oui j'ai déjà eu cette lubie. Cependant ça me fait drôle de rencontrer quelqu'un qui s'amuse de la même façon dans un tel lieu. Ses vêtements sont trop moulants, ils en ont perdu leur élégance, c'est dommage! On dirait aussi qu'un moindre coup de coude pourrait le briser tant il est maigre. Je ne dirais pas autant ou plus que moi, ce n'est pas la même minceur. J'ai fais de la natation pour suppléer à ce problèmes et m'arrondir un peu au niveau des épaules et du ventre: juste pour avoir une silhouette d'apparence plus douce comme on le demande aux mannequins. Lui je dirais plutôt que c'est le genre sec, anguleux. Ca le rend un peu plus effrayant encore. Je le suis dès qu'il tire un peu sur mes chaines. Inutile de le fâcher, je n'y gagnerais qu'une autre douleur aux poignets, sa colère et un blâme.

- Bon j'te file ton uniforme, j'te dis ton boulot et j't'emmène à ta cellule où tu te feras chier jusqu'au jour de ta mort... Ça te va ? Bon, de toute' t'as pas le choix.

Il parlait vraiment d'une façon vulgaire et brutale, enfin, de toutes manières je n'étais pas ici pour être chouchouté me rappelais-je pour la centième fois. Je me permettais un petit mouvement des mains, les ramenant contre mon visage pour sécher mes larmes et le suivre. Je tremblais encore un peu mais ça allait déjà mieux. L'homme était si sévère qu'au contraire, j'aurais dû pleurer encore plus mais bon, j'étais quand même un être de sexe masculin quoique franchement pas porté sur la virilité je le reconnais... En temps qu'Homme je devais cesser mes jérémiades, sans compter que j'avais dix-huit ans, j'étais un "grand". Allons, voyons, il me suffisait de penser à un beau poème de Verlaine et tout allait déjà mieux. j'essayais de le réciter dans ma tête, l'accompagnant de douces intonations puis passait à un texte Espagnol d'Antonio Machado.

Je ne lui répondis que par un signe de tête léger, jugeant les paroles inutiles; grimaçant de surprise en sentant que mon poignet maltraité n'était pas assez reposé encore. Mes yeux fixés sur sa nuque je le suis sagement, trébuchant une ou deux fois mais me rattrapant toujours de justesse. Mes poignets, surtout celui de droite parce qu'il est blessé me font souffrir; d'ailleurs je crois que deux goutelettes écarlates viennent de tomber sur le sol. La matière des menottes que je ne parviens pas à définir-Je suis vraiment nul en sciences vous savez-avive la plaie à peine refermée que je porte, ce n'est donc pas trop étonnant que je commence à saigner, ne serait-ce qu'un tout petit peu à la moindre pression exercée. On traverse le couloir, je ne regarde rien: à quoi bon? Je ne m'enfuierai jamais, tant pis pour la reconnaissance donc. Nous arrivons enfin dans la salle des uniformes et il se retourne vers moi.

Nos regards se croisent, son attitude change. J'ai l'air égaré, je le sais. Et puis... Un peu déconfit sans doute, j'aimerais me masser le poignet mais je n'ose pas, de peur qu'il prenne ça pour un geste suspect et réagisse en conséquences. Faute de quoi je reste là, à le regarder en chien de faïllence. Je redoute ce moment car mes frères jumeaux m'a dit qu'en prison l'on doit se déshabiller sans chichis devant eux; malheureusement je suis très pudique. Sans trop y croire, j'espère que le gardien me laissera tranquille pour me changer. Il doit être gay avec un tel attirail... Ou pas. Certains hétéros se comportent de la même façon bien que ce soit rare. J'aimerais qu'il fasse partie de cette espèce rare lui... Ou alors qu'il soit bien sage et pudique comme moi, ne me quittant pas à cause de l'histoire de sécurité et autre mais qu'au moins il se retourne.
Le bon côté c'est qu'il a l'air bien plus humain avec cet air chiffonné sur le visage: apparemment gêné de m'avoir fait souffrir. Souhaitant débloquer la situation, j'incline doucement la tête sur le côté et me permet de prendre la parole.

-Ca ira Monsieur le Gardien. Ce n'est rien

Je dis ça sur un ton poli, imbibé de l'accent espagnol. Cependant mon français est parfait, irréprochable et que l'on devine littéraire malgré le peu de paroles prononcées. Ce n'est pas un langage précieux, je n'ai jamais été aristocrate! Cependant je sais que je m'exprime bien, prenant un soin particulier à prononcer toutes les sonorités sans manger les mots où dire de ces vilaines choses que l'on nomme "gros mots".

Je reste donc là, en chien de faïllence, baissant finalement la tête pour attendre mon uniforme; j'espère vraiment de tout mon coeur qu'il ne va pas s'amuser à regarder histoire de m'humilier ou parce qu'il s'en fiche et fait son travail: même ce détachement me gênerais. Les uniformes sont rouges! Etrange couleur, tellement violente. Je déteste l'idée de quitter mes beaux habits ainsi que mon foulard de soie tout douc pour enfiler ce truc informe mais je ne ferai pas le difficile pour ça. Avant d'être repéré par mon agent je portais de vieux tee-shirt et d'anciens shorts abîmés de partout, cependant, tout était toujours impeccable! Je tiens beaucoup à la propreté; même plus qu'à l'esthétique: propreté et pudeur, se sont mes maîtres mots.

-Dois-je me changer ici même?

Je demande ça d'un ton affligé, espérant que non; tout le monde pourrait passer et me voir. Je déteste cette idée! Sincèrement je la hais! Personne ne m'a vu tout nu depuis que je sais me changer seul; je suis extrêmement pudique. Dans l'agence de mannequinat c'était mon seul petit caprice; on me le passait car comparé à d'autres ce n'était vraiment rien, même considéré comme mignon... Mais je m'arrangeais seul avec les habits; personne ne devait me voir sans rien; pour les stylistes c'était un peu gênant des fois mais on arrivait bien par trouver quelque chose. Je voulais lui demander aimablement de se retourner avant de me changer mais je n'osais pas... Pourtant j'étais certain au fond qu'il ne dirait rien! C'était un rustre mais aimable dans le fond pour avoir prit la peine d'avoir l'air chiffonné en voyant ma blessure au poignet. Du coup, je me contentais de lui demander cette faveur du regard.


Dernière édition par Alix Emérence le Lun 22 Juin - 20:43, édité 3 fois
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Irvin Durand
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MessageSujet: Re: Adieu Lumière [PV Irvin Durand]   Adieu Lumière [PV Irvin Durand] Icon_minitimeLun 22 Juin - 17:35

Il parle mieux que moi, pour m'assurer que ça va, et deux évidences me viennent en tête. D'une, je suis un connard, de deux, il a probablement fait plus d'étude et il est sans doute plus cultivé que moi. Il fait pas méchant, ou il est très manipulateur, mais je connais aucun manipulateur qui se serait abaissé à pleurer pour m'amadouer. Et ses poignets saignent, c'est pas rien, il doit avoir mal... Je suis spécialement méchant habituellement avec les prisonniers, mais là il se trouve que j'étais de mauvaise humeur. Je me sens con du coup, il m'a rien fait le gars, et moi j'ai fais ma vilaine pute. Du coup j'ai un petit blanc.
... Et le gamin en profite pour faire ses propres conclusions, qu'il me sort du bout des lèvres. J'décode ce qu'il dit avec mon décodeur perso, et j'en conclu qu'il a peur que je le matte et/ou que je le viole. Alors là je sors ma tête de truite, c'est à dire avec de grands yeux et la bouche ouverte. Enfin il est pas con le gamin, il sait faire deux plus deux, en l'occurrence mes talons-aiguille plus le fait que j'ai l'air d'attendre quelque chose (enfin là je réfléchissais, ça m'arrive pas souvent je sais ta gueule). J'suis surpris, il en faudra deux ou trois comme moi pour immobiliser un type et lui faire quelque chose tu sais... Et en plus je suis passif de toute façon, même si le jeune là, il le sait pas (grand bien lui fasse). Donc j'ai l'air con, il a l'air gêné, et on se refait une partie de un deux trois soleil, là, comme ça, et moi j'ai la bouche un peu ouverte tellement j'suis surpris qu'on puisse penser que j'puisse faire du mal à quelqu'un sans qu'il le veuille. Ça doit être le prestige du non-uniforme, le charisme de mon autorité, quelque chose comme ça. Et donc, surpris, pris de court, je réponds le truc le plus con que je puisse dire :

- Ah.. Euh... Bah euh... J'vais pas te violer, tu peux te changer dans ta cellule sans que je regarde.

Et puis là me revient en tête le fait que les autres gogos de gardiens l'ait fait rentré dans la cour de la prison sans qu'on l'ai fouillé au préalable. Mais quelle bande de gros cons, le gamin il pourrait avoir un flingue ou de l'héroïne sur lui qu'on en saurait rien du tout que dalle. Oh et puis merde, il a l'air tout traumatisé sur la pudeur, j'vais pas lui faire un toucher rectal ! Enfin bref, comme je suis pas profondément méchant en fait, que j'ai honte, que le gamin saigne et qu'il est mignon avec ses petits yeux tout humides, je lui dit ça :

- Bon écoute j'vais t'enlever tes menottes, du moment que tu fais pas le con... Okay ? Et j'pense qu'y faut mieux qu'on passe par l'infirmerie, tu saigne. Admirez ici mon sens de l'observation.

Je passe à l'acte (je lui enlève ses menottes, pas autre chose), je chope un uniforme qu'à l'air à sa taille (d'après son dossier il fait un mètre quatre-vingts, encore un connard plus grand que moi ça), je le prends sous le bras et j'attrape le gamin par le biceps pour l'emmener à l'infirmerie. Merde, les menottes ça fait pas si mal normalement, mais d'après un rapide examen, je décrète que le gamin était déjà malade de base. Enfin blessé. Il aurait pas pu dire que le frottement lui faisait mal non ? Bah non, j'suis pas humain moi, quand on se plaint qu'on à mal auprès de moi, j'exécute un viol punitif. Tac dans tes fesses ! ... Ouais je sais c'est pas classe, mais je suis vulgaire de nature.
Bref, on marche vers l'infirmerie avec pour seul fond sonore le claquement de mes talons (j'ai pas envie de tailler une bavette tu vois), et on arrive assez rapidement, moi en train de tenir mon dernier modèle de mec de poche tout mignon tout gentil tout poli tout bien élevé (ben quoi, il fait un peu pédé quand même hein...). J'rentre sans dire bonjour ni frapper, et je tends l'avant-bras blessé du gamin à une infirmière, et j'suis vachement pressé parce que j'me suis rien injecté depuis un moment et que je commence à avoir mal.

- Ils nous les envoient blessés maintenant...

Réflexion qui s'adresse à personne parce que l'infirmière me regarde de travers parce que je suis un sale drogué et que tout le monde est au courant. je gagatise donc... J'ai mal, je tremble, magnez vous ça prends plus de temps que ça devrait, cette réception là.
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Alix Emérence
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MessageSujet: Re: Adieu Lumière [PV Irvin Durand]   Adieu Lumière [PV Irvin Durand] Icon_minitimeLun 22 Juin - 20:32

- Ah.. Euh... Bah euh... J'vais pas te violer, tu peux te changer dans ta cellule sans que je regarde.

Le viol? Je n'y avait pas pensé, me voilà un peu choqué, le regardant avec encore plus de méfiance avant de répéter ses paroles dans mon esprit. Le miracle a eu lieu: il me laisse me changer seul. Je n'avais pas songé au viol, non pas jusque là! Juste au regard qui me dérangeait tellement. Cependant ce qu'il vient de dire efface la naïveté qui luisait encore dans mes yeux si jeunes qu'ici, on pourrait les qualifier de prunelles d'enfants. Oui j'ai tout juste 18 ans: la majorité, la liberté... Ou la prison.J'attrape l'uniforme; le remercie d'un signe de tête poli et doux avant de me diriger vers la cellule. Cependant j'ai esquissé quelques pas à peine que je me souviens d'un léger problème: Les menottes. Je ne peux pas me changer en les ayant autour des poignets. Je suis mannequin, pas contorsionniste! Et qu'est-ce qu'ils me brûlent, ces deux étaux.


- Bon écoute j'vais t'enlever tes menottes, du moment que tu fais pas le con... Okay ?

Je promets d'un autre signe de tête, léger et élégant malgré moi. L'habitude. Il a lu dans mes pensées ou quoi? S'en devient effrayant! Quoiqu'il en soit je suis bien trop désespéré, fragile et soulagé de ne plus avoir les menottes pour tenter quelque chose. Je le laisse me détacher et en profite pour me masser le poignet puis me diriger dans la petite cellule indiquée pour aller me changer. Comme la porte ne peut pas être fermée par sécurité je me planque dans un coin et enlève mes habits à la vitesse de la lumière puis revient. Je dois vraiment donner mon châle? Il m'apporte du réconfort et cache bien les marques que je porte encore à cause de ceux de mon agence. On dit qu'un mannequin c'est délicat: oui et bien pas tous! Ceux-là son de véritables brutes. Quand je pense à eux, assis en rond à rire de ma mise hors circuit à jamais en se fumant de l'héroïne ou un autre de leur sale machin douteux je tremble de rage! Malheureusement je dois me dépêcher au lieu de ruminer mes sombres pensées et une quelconque douce vengeance; sinon j'ai bien peur de paraître suspect. Ainsi je réapparais vite devant l'homme: sage et docile. Curieux maintenant que j'y pense: personne ne m'a fouillé. Seraient-ils aussi peu préoccupés par la sécurité? De toutes façons la question ne se pose pas... Je suis aussi blanc qu'une brebis sur ce point là, je n'ai absolument rien de dangereux sur moi. Je ne saurais pas quoi en faire. Le courage pour me trancher les veines me manqueraient et si je voulais me venger de ceux qui m'avaient tant fait souffrir ce ne serait pas par le biais du sang: je suis mannequin, pas contorsionniste ni meurtrier.

Et j'pense qu'y faut mieux qu'on passe par l'infirmerie, tu saignes.


-D'accord

Il doit craindre que cela s'infecte et empire: soit plus d'ennuis pour eux ensuite. Certes je n'ai rien dit sur la douleur que me causait les menottes: préférant regarder la peau rougir puis s'ouvrir pour laisser des gouttes de sang s'échapper, c'était donc de ma faute si j'étais blessé et que mon poignet à demi-paralysé me faisait vraiment mal. Mais d'un autre côté, je n'avais de cesse de me répéter encore et encore que je ne suis pas ici pour une cure de Thalassothérapie: pour cela je ne me suis pas plains. Qui donc allait s'intéresser à un prisonnier pleurnichant parce que trois gouttelettes de sang s'échappaient de son poignet? Lui apparemment... C'est fou comme il était devenu gentil tout à coup. Mon air docile et le fait que je ne luis pose pas de soucis devaient aider à le mettre de bonne humeur. Il m'a prit par le bras: ni de manière molle, ni dure, juste pris par le bras sans me remettre les menottes. Je n'étais pas peu fier de l'honneur qu'on me faisait: on me faisait confiance! Tout à coup j'ai pensé, naïvement sans doute, que l'univers carcéral ne serait pas si terrible: si je me montrais sage et obéissait à leurs ordres aucun mal ne me serait fait. Je n'avais aucunement le profil du leader rebelle de toutes manières; autant être ce que j'étais naturellement et qui se prêtait bien à cet endroit: tranquille et sage. Tout irait bien; j'essayais de me persuader de cela pour remonter un peu la pente.

En marchant dans le couloir je regardais ses talons aiguilles qui claquaient sur le sol. Il marchait très bien avec, sans doute avait-il l'habitude. Moi je ne me débrouillais pas trop mal mais ne supporterait pas plus d'une heure passée là-dedans. Il m'arrivait souvent de trébucher avec également: sans doute que le gardien avait plus l'habitude de se vêtir ainsi. Je ne l'avait fait que deux ou trois fois mais de la tête au pieds contrairement à lui; ça m'avait prit deux bonnes heures la première fois pour trouver le maquillage adéquat ainsi que les vêtements: je me rappelle que j'avais fais ça vraiment bien; tout avait été mit en ordre pour que le fait que j'appartienne à la gente masculine ne se remarque pas. Je crois que mes propres parents ne m'auraient pas reconnu. Je m'étais senti bien! Presque femme ce qui n'était pas vrai d'habitude; j'avais certes, quelques manières démontrant mes penchants mais je me sentais quand même garçon... Assez étrange j'en conviens.

Mais au lieu de me plonger dans mes pensées, mes calculs et autres réflexions je ferais mieux de revenir au présent. Le gardien me fit entrer dans l'infirmerie; étrange, il tremblait... Pourtant il ne faisait pas vraiment froid ici! Et Dieu sait que je suis du genre frileux. Décidé à ignorer la chose je saluais l'infirmière d'un signe de tête très poli, c'était le moindre que je puisse faire en face d'une demoiselle non?


- Ils nous les envoient blessés maintenant...


-Bonjour Madame

Je ne fis pas attention à l'expression rustre du gardien, habitué à son phrasé étrange. Finalement je ne détestais pas cet homme. Il avait eu la gentillesse de m'adresser un pardon des yeux pour mon poignet et avait rempli consciencieusement son travail: m'emmenant à l'infirmerie pour soigner ma blessure au lieu de la laisser s'infecter. La femme par contre n'avait pas l'air très contente de le voir: et s'il tremblait dans le même temps c'était peut-être parce qu'il s'agissait d'un couple et qu'ils s'étaient disputés ce matin? Mais finalement en y repensant bien... Les deux avaient des talons aiguilles; non décidément le gardien avait l'air beaucoup trop gay pour finir avec une fille. Etant dans le même cas je le comprenais... Enfin croyais le comprendre! Sait-on jamais. Peut-être les aimaient-ils au final. Je ne suis pas machiste: j'aime les femmes mais à ma manière: comme des soeurs, des amies, pas plus... Ou si parfois comme des mannequins: j'apprécie l'esthétique de leurs courbes, la façon élégante qu'elles ont de se mouvoir, la finesse de leur corps-vêtu seulement- et le regard que leur jette les autres hommes. Pour cette raison, cette espèce de douce jalousie j'ai deux ou trois fois essayé de me travestir, avec succès je dois dire puisque deux hommes hétéros m'avaient fait des avances; j'en étais flatté mais ne voulant pas les blesser les pauvres, je m'étais eclipsé avant de trop entrer dans leur vie et de les décevoir. Ca avait été difficile car je savais n'avoir aucune chance avec eux en temps que garçons or ils me plaisaient beaucoup. Mais bon, ainsi allait la vie n'est-ce pas? Mon gardien avait l'air de préférer se la jouer provocateur; ce n'était pas le même style. Moi, en femme, je restais très discret, m'adaptant à la gestuelle féminine pour ne choquer personne en dévoilant ma véritable nature. De plus lorsque j'étais un homme, malgré mes vêtements mixtes et limite équivoque je ne portais aucun accessoire de fille. En général cela choquait la société or je ne voulais pas créer d'accrocs: juste m'adapter en restant un peu moi-même.

J'attendais donc l'autorisation de m'assoir ou de m'approcher. Il n'y avait pas vraiment d'échange de paroles à défaut de regards. En effet ces derniers étaient nombreux; j'avais le pressentiment que le gardien n'en avait pas fini avec moi. Il avait l'air de me regarder avec attention tandis que l'infirmière le fixait lui et que je relançais des deux côtés, ne sachant plus très bien où me caler... Un véritable triangle de regards, de recherches et sans doute aucun, de trouvailles.

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