Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Adélie Roche

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Adélie Roche
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Adélie Roche


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Loisirs : Auto-torture mentale
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MessageSujet: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 11:12

Dossier médical


Nom & Prénom- Je me prénomme Adélie ; mon nom de famille est Roche.

Sexe- Féminin
Âge- 22 ans

Traits physiques- Pour commencer, notez – et vous l'aurez sans doute remarqué – que je suis petite. Je mesurais 1m53 la dernière fois qu'un médecin m'a vue, et je n'ai pas grandi depuis. Cela fait quelques années déjà. Je suis fine, aussi, et en particulier depuis que j'ai été à Sadismus. Pas maigre mais pas bien grosse non plus, ni bien musclée. Bref, si quelqu'un animé de mauvaises intentions me croise, il ne me craindra pas vraiment – et il n'aura pas tort. J'ai des traits fins, d'ailleurs je fais pas mon âge. C'est bien simple, les plus doués croient que j'ai quinze ans, les autres m'en donnent treize. Je pense que mon comportement et ma manière d'être n'y sont pas totalement étrangers, mais tout de même, mes traits doivent jouer un rôle là-dedans, eux aussi.
J'ai des yeux couleur de cendre – beaux, paraît-il –, mon regard en semble toujours vide – ou désespéré, de temps à autre. Peut-être l'est-il, en réalité... Je fuis le regard des autres, je fuis tout en fait, et avoir le regard un peu vide incite les autres à ne pas s'approcher, ce qui m'arrange. J'ai de longs cheveux bruns, il paraît qu'ils sont beaux, mais ils sont surtout très abîmés. Je suis très fière de leur longueur, mais j'aimerais bien qu'ils poussent encore un peu. Pour le moment, ils descendent jusqu'au creux de mes reins. Ça ne me grandit pas des masses, au contraire, mais ça n'est pas ça l'important. Je finirai bien par me faire à ma taille. Un jour, peut-être...
Ma peau est blanche, et elle a du mal à bronzer, d'autant plus que je ne sors pas beaucoup de jour. Mais je suis habituée... J'ai passé les deux dernières années sur mon ordinateur, coupée du monde, à me faire croire que j'aimais ça ! De toute façon, même si je sortais, j'ai plutôt tendance à me transformer en écrevisse qu'à bronzer. Ma peau est plutôt douce, aussi. Enfin relativement normale, quoi. J'ai la chance de n'avoir eu à souffrir ni de l'acné, ni de sévices corporels – pas de cicatrices, donc.
Sinon, à part ça, j'aime bien m'habiller de couleurs vives, peut-être pour faire croire que tout va bien chez moi. On me dit parfois ouverte, épanouie... Et on se fourre le doigt dans l'œil ! Pour vous décrire brièvement ma tenue 'classique', je porte des pantalons plutôt larges – de type tibétain, quelque chose comme ça – qui sont des sortes de sarouels un peu moins larges que des sarouels ordinaires. Il m'arrive souvent de porter une jupe colorée par dessus. Vous ne me verrez jamais avec une simple jupe, car je ne supporte pas de montrer mes jambes. Pour le haut, c'est assez varié... J'ai pas mal de hauts assez simples, classiques. Et pour finir, il est rare que je ne porte pas une écharpe vert avocat ou bleu canard.

Taille- 1m53
Poids- 47kg

Maladie ou handicap physique- J'ai déjà un mental assez catastrophique, il ne manquerait plus que je sois handicapée, avec ça ! Enfin si, remarquez... J'y vois assez mal, mais ça n'est pas vraiment un handicap, bien que ça amplifie mes peurs sociales. En fait, j'y vois très mal. Je suis certes loin d'être aveugle, mais tout est flou à plus de deux mètres. Je porte des lunettes, parfois... mais elles sont restées chez moi. Ah oui, et j'ai un peu tendance à tomber dans les pommes pour un rien, aussi – un peu de chaleur, en général. Malheureusement, ce n'est jamais quand je le voudrais – par exemple dans une situation que j'aimerais éviter, là, non, je reste bien éveillée.


Autres- Rien à ajouter

Dossier psychologique


Qualités- Euh... Franchement, je suis pas convaincue d'en avoir. On dit que ma façon de jouer du piano est agréable... On dit aussi que je suis jolie, mais c'est pas trop psychologique, ça. Enfin pour ce que j'en pense... Les gens doivent mal me regarder, c'est pas croyable ! Il faut vraiment être aveugle pour me trouver jolie ! Enfin je trouve... Sinon, mon entourage me dit gentille, aussi... Mais bon, quand on sait pas dire non, forcément on rend plus de services et tout ça. Je crois pas que ça fasse de moi quelqu'un de gentil. Enfin cela dit, je crois que soigner des gens me fera plaisir. Peut-être suis-je plus gentille que je le croyais ? Bref, mes proches m'ont souvent attribué tout plein de qualités qui ne sont pas, mais alors là pas du tout appropriées à ce que je suis, en vrai. Mais quand j'ose leur dire ce que j'en pense, ils me rétorquent que je suis trop critique envers moi-même et que je devrais leur faire confiance. Sinon, je pense être assez tolérante, mais sans certitude.

Défauts- La liste risque d'être beaucoup plus longue. Je suis un peu radin, je suis incapable de m'intégrer, j'ai peur des gens, j'ai peur de la foule, j'ai peur de ce que je suis, j'ai peur des réactions des autres. J'ai peur de beaucoup de choses, en fait... Je suis lâche, aussi. Bien que certains ne veuillent pas le reconnaître. Et... Ah oui, il paraît que je me dénigre beaucoup et que c'est un défaut. Quand on me parle, je ne sais jamais quoi répondre, d'autre part. C'est peut-être pour cela qu'il était in-envisageable que je devienne un jour professeur. Quand un jeune homme m'adresse la parole dans la rue, ce qui est déjà chose rare, je ne sais que sourire bêtement, aucun son ne peut sortir de mes lèvres. C'est pitoyable... mais c'est comme ça. Je dors beaucoup, aussi... ça me permet d'échapper à la cruauté du monde. Bon, c'est pas forcément un défaut, mais chez moi, je pense que c'est juste un moyen de fuite. L'un de mes innombrables moyens de fuite. Donc un défaut. J'ai tendance à ne pas réussir à tenir mes objectifs, en général. Parce que je suis parfois un peu paresseuse. Cela ne m'était pas apparu aussi clairement la dernière fois où j'ai eu à remplir ce genre de fiche, mais je me laisse marcher sur les pieds, d'une manière assez impressionnante – qui se laisserait enfermer arbitrairement sur la base d'une erreur, sinon moi ?
En fait, je crois que pour résumer un peu tout ça, je suis restée une gamine assez pitoyable. Dans ma tête, je dois avoir quelque chose comme dix ans, malgré les efforts – tout relatifs – que je fournis.
Et... Il doit y en avoir encore beaucoup que j'ai oublié de citer.

Aime- J'aime la nature, c'est si calme – enfin ça dépend, mais il faut savoir choisir le coin de nature, quoi –, et puis les humains la craignent, alors je m'y sens en sécurité. J'aime l'obscurité comme la lumière, tant que j'ai un petit coin vide où me cacher comme un petit oiseau. J'aime la nuit, aussi. Quand les gens dorment, je me sens plus sereine. Seul le bruit du vent parviens jusqu'à moi, et c'est si doux ! J'aime être libre de faire ce que je veux, mais c'est pas gagné ! J'aime la musique, également. En jouer, surtout du piano, et puis chanter. Mais en écouter, aussi... ça m'isole du reste du monde. Quand j'ai un lecteur de musique à ma portée, les écouteurs ne quittent plus mes oreilles. Et puis... j'aime l'anthropologie, un autre rêve d'enfance... Irréalisable, je n'aurais jamais pu aller à la rencontre de peuples lointains. Mais j'ai un ou deux livres d'anthropologie générale dans mon sac. Ah, une autre chose que j'aime, c'est le dessin de Siriel. Je n'ai pas pu me résoudre à le laisser chez mes parents. C'est ce dessin qui m'a un peu aidée à ne pas sombrer dans la démence lorsque j'étais à Sadismus, je crois. Une ancre à la réalité les jours où je restais dans ma cellule, seule. Pour finir, j'aime bien – assez paradoxalement – l'Autre. En fait, j'ai peur des gens mais je m'y attache un peu trop facilement, et il m'est assez facile de considérer une nouvelle rencontre comme un ami.

N'aime pas- Je m'aime pas, vous l'aurez compris. Je suis si lâche, si pathétique, si... une sous-merde, en fait. Même pas fichue de rétablir la vérité sur mon compte quand ça pourrait me sauver de l'enfer. C'est ce qui s'est passé à Sadismus. Et j'espère que cette fois, je saurai faire un effort pour la rétablir, cette vérité ! J'aime pas la foule, aussi. J'essaie d'aimer les gens, mais je leur fais pas toujours confiance. Cela dit, et assez paradoxalement, j'ai tendance à confondre un peu vite connaissance et ami. Quelqu'un se montre gentil avec moi, et me voilà à le croire aveuglément. Ça m'a pas toujours servie, d'ailleurs. J'aime pas décevoir les autres, non plus. Je m'efforce de les satisfaire autant que possible. A l'école, je faisais toujours des énormes efforts pour qu'on m'aime bien. J'étais nulle en sport, j'étais nulle pour les exposés, mais pourtant j'avais toujours des bonnes notes. Parce que je me surpassais. Pour ne pas être rejetée. Pour être aimée, peut-être... Mais cela n'enlève rien au fait que je sois paresseuse, je vous assure. En fait, je fais surtout ce que j'ai à faire pour les autres. Si ce n'est que pour moi, je laisse souvent de côté. Ensuite, je n'aime pas les critiques. Quelle que soit la critique, même constructive. C'est à dire que j'ai un peu tendance à la parano. A la moindre critique, une impression m'envahit pour ne plus me lâcher : on ne m'aime pas. Comment s'aimer quand on se persuade que tous les autres nous haïssent ?

Comportement avec les gens- Je crois que mon comportement avec les autres sera le même quelle que soit la personne qui me fera face. J'ai peur des gens, c'est bien simple. Je sais pas pourquoi, c'est venu tout seul, petit à petit, insidieusement... J'ai pas voulu y croire alors c'est resté. Bref, il m'arrive de faire des crises de panique, parfois. Les autres ne s'en rendent pas toujours compte, mais je m'imagine toujours que si. Je suis parano, je vous l'ai pas dit ? C'est à cause de l'agoraphobie – et phobie sociale – que j'ai développée. Autrement dit, j'évite les gens comme la peste. Quand je ne peux pas, eh bien j'essaie d'affronter, mais c'est laborieux. Si j'ai à rencontrer des gens, je ferai profil bas, sans doute. Je ne saurai que dire. Je répondrai brièvement aux questions mais ça n'ira pas plus loin. Dans le monde extérieur, il m'arrivait de paraître froide et arrogante -encore un moyen de me protéger-, mais je crois qu'ici, j'aurai bien trop peur pour que ça se reproduise.
Pour faire un petit lien avec Sadismus, je pense que mon comportement sera tout à fait similaire. J'ai beau être une vraie employée, à présent, je n'en suis pas moins une petite fille un peu perdue et complètement apeurée. Et je ne me considère absolument pas comme plus protégée, à présent que je suis infirmière. Donc si je croise quelqu'un, qui que ce soit, je pense que je me comporterai à son égard comme je le faisais à Sadismus.

Maladie ou handicap mental- Je suis phobique sociale et agoraphobe... Si cela n'est pas clair pour vous, vous en saurez un peu plus en lisant mon histoire, je pense. J'essaie de me soigner, mais ce n'est pas gagné !

Valeurs- La fidélité est très importante pour moi. Je ne trahirai jamais un ami. La tolérance, aussi. Si quelqu'un a des goûts différents des miens, je ne m'en offusque pas et ne le considère pas comme inférieur – de toute manière, peut-on être inférieur à une sous-merde ? J'apporte beaucoup d'importance au respect d'autrui : les autres humains, quels qu'ils soient, mais aussi les animaux, les plantes. Je pense que l'Homme n'est pas apte à juger les êtres 'inférieurs'. Les plantes sont sur Terre, elles y ont autant de droits que nous. D'autre part, si nous respectons l'Humanité, nous respectons nos enfants... En leur livrant une planète vivable, notamment. Pour finir avec le respect, quelque chose qu'il m'est cher est la reconnaissance d'autrui. L'indifférence et le mépris me révoltent. Par ailleurs, je trouve que la justice est quelque chose d'important. L'arbitraire me gène beaucoup.
En fait, j'ai pas mal de valeurs peut-être considérées comme largement dépassées, surtout dans un lieu comme celui dans lequel je viens d'atterrir. Je suis quelqu'un d'idéaliste... Faire une liste de toutes les valeurs morales que je respecte serait sans doute trop fastidieux alors je crois que je vais m'arrêter là. Je vis et ai toujours vécu dans le passé. Je crois que je ne changerai jamais.

Tics- Aucun


Dernière édition par Adélie Roche le Ven 3 Oct - 16:03, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 11:13

Dossier d'emploi


Poste occupé dans la prison- Infirmière
Matricule- 3468
Rang- Petite Fleur
No. de chambre-
Armes- Une arme ?? Mais pour quoi faire ?
Personnage sur l'avatar- Une image de Lin I-Chen qui n'a pas de titre à ma connaissance.

Note aux recruteurs- Je sais que tout ce que je vous ai dit de moi ne doit pas être franchement motivant pour m'embaucher en tant qu'infirmière. Je tiens cependant à faire mes preuves, et si j'ai eu un diplôme provisoire d'IDE, c'est que je dois être capable de pratiquer le métier d'infirmière. D'autre part, pour soigner autrui, je ne pense pas que mes phobies soient un réel handicap. Si je suis chargée de soigner quelqu'un, je peux le faire, quitte à ne pas trop discuter avec lui. Mais je sais aussi que je ferai des efforts. J'en ai fait la promesse à mon psy, à mes parents. Je ne veux pas les décevoir. C'est pourquoi je vous demande de m'accepter dans votre équipe.



Passé


Je vous préviens tout de suite, ma vie n'a aucun intérêt !
J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normal dans une famille aimante, dans les Cévennes, au cœur de la France. J'ai eu pas mal de chance, en fait... Tout le monde ne vit pas dans un monde sur-protégé, entouré d'amour et d'affection. Un petit nid tout rose où le monde est beau, c'est comme ça que je vois ma famille. Mais je trouve le moyen de me plaindre. J'ai toujours trouvé le moyen de me plaindre, de toute façon.

A l'école, j'étais souvent seule. Parfois, les autres me rejetaient. Parfois, je me rejetais toute seule. On m'a dit que je les mettais mal à l'aise. Mes professeurs aussi, d'ailleurs, se sentaient un peu mal en ma présence. Pourtant, j'étais une petite fille normale, gentille, assez bien élevée, sage, discrète... Trop. Les gens ne comprennent pas qu'un enfant puisse écouter en classe au lieu de discuter avec ses voisins. Avec du recul, je crois que j'ai toujours fait un peu peur à mes camarades de classe. Mon regard... Ma distance... Mon silence. Ils n'y étaient pas accoutumés. Que ce soit à l'école primaire, au collège ou au lycée, c'était pareil. Je parvenais à me sentir seule même lorsque j'étais entourée de tous ceux que je considérais comme mes amis.
Moi, je ne demandais qu'un peu d'affection.

Mais je restais seule. J'ai grandi comme ça, mon malaise s'intensifiant au cours des ans. Peu à peu, je suis devenue phobique. C'est venu assez discrètement, au début. Je ne m'en rendais pas compte. Et puis le jour où j'ai enfin accepté d'y croire, c'était trop tard. Beaucoup trop tard... Je n'avais jamais eu de petit ami, je n'avais jamais eu de véritables amis à qui je pouvais parler en toute confiance. Pour mes amis, je n'étais... Je ne sais pas, une simple copine, peut-être. Celle que l'on salue lorsqu'on la croise, que l'on vient voir quand on est seul, puis que l'on laisse à sa solitude lorsque les autres arrivent.

Puis je suis allée à l'université de Clermont Ferrand, prête à tout pour m'améliorer et devenir quelqu'un de bien. Enseigner à la jeunesse mes valeurs et mon savoir. Leur parler pendant des heures, les captiver, leur raconter des histoires, les passionner.
Ça n'étaient que des rêves.
Ma première année se passa très mal. Trop de monde, trop de bruit, trop d'inconnus, trop d'oraux, aussi. J'avais dix-huit ans et je me suis renfermée sur moi-même. Mes parents m'ont incitée à chercher du travail, ils ne comprenaient pas ce qui ne tournait pas rond chez moi, ni pourquoi j'avais arrêté la fac. Ils ne voulaient que mon bien... Mais s'y prenaient mal. J'étais incapable de demander du travail autour de moi, c'était si dur ! Alors mes parents m'ont envoyée voir un psy. J'étais super emballée à l'idée de raconter ma vie à un inconnu... ou pas. Celui-ci m'a conseillé de me lancer, m'expliquant que les gens dans mon cas oubliaient souvent leurs peurs lorsqu'ils étaient confrontés pour de bon à la situation qu'ils redoutaient, la situation 'phobogène'. Il m'a aidée à trouver de petites annonces et voilà, c'est à Sadismus que j'ai été acceptée. Une réponse positive sur quinze demandes.
Grande déception.
Jusqu'au dernier jour, j'ai hésité à me présenter à mon premier travail, mais je n'avais plus le choix, j'étais au pied du mur.

J'ai pris un train pour l'Allemagne ; je ne connaissais pas un mot de la langue de Goethe alors j'avais un peu d'appréhension. A mon arrivée dans la ville la plus proche de la prison, je n'ai pas vu de taxi, mais une voiture avec écrit Polizei dans laquelle se trouvaient deux hommes en uniforme. Des policiers, sans doute. Je me suis approchée et leur ai demandé poliment, faisant un effort surhumain pour leur adresser la parole :
« Hem... I... I'm sorry, I... I need to go to the jail... Hem... Please... »
Mon anglais était un peu rouillé, mais qu'importe. Je leur montrai ma lettre avec l'adresse et le nom de la prison. Ils semblèrent comprendre, me désignèrent l'arrière de leur voiture. Je montai, et me voilà partie vers ma nouvelle destination...

À Sadismus, les gardiens me prirent pour une nouvelle prisonnière. La phobie sociale aidant, je n'ai rien fait pour leur expliquer leur erreur. Tout simplement, je n'ai pas réussi à faire quoi que ce soit. L'on me donna une fiche à remplir, réservée aux condamnés. Je voulais leur dire que j'étais une employée, mais les mots ne parvinrent pas à passer le seuil de mes lèvres. Je fus donc enfermée durant presque trois mois pour un crime que je n'avais pas commis et pour lequel je n'avais pas été jugée, puisqu'il n'y avait pas de crime. Je ne disais rien de l'erreur commise, parce que j'avais honte et peur que l'on se moque de moi ou qu'on me méprise. Mais laissons de côté ce passage de ma vie, il constitue ma plus grande honte malgré les rencontres inoubliables que j'y ai faites.


Dernière édition par Adélie Roche le Ven 3 Oct - 15:40, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 11:15

Passé

(Suite et fin)


Cela faisait à peine quelques mois que j'étais arrivée à Sadismus lorsque la prison a fermé pour d'obscures raisons. Franchement, je n'ai pas cherché à en savoir plus. J'avais eu de la chance, beaucoup de chance. Vu le nom de cet endroit, il y a fort à parier que tous les prisonniers n'ont pas fait des rencontres aussi agréables que les miennes. Quoi qu'il en soit, l'avenir m'effrayait un peu, à ce moment là. Beaucoup, même. J'avais croisé des gens que je ne voulais pas oublier, pour commencer. Des gens avec qui j'aurais voulu rester. Et puis... qu'allait-il advenir de moi ? Allait-on se rendre compte de l'erreur commise, et me laisser partir en m'humiliant ? J'avais peur que la supercherie accidentelle ne soit découverte, j'avais peur de ma honte, j'avais peur de tout. C'était comme un gouffre qui se serait ouvert sous mes pieds : celui d'un inconnu effrayant. Qu'allais-je devenir ?
Il ne me fallut pas longtemps pour répondre à cette question. Comme tous les prisonniers – je suppose –, j'ai été rapatriée dans mon pays, la France. Mes parents ne l'ont pas su. Je suis arrivée dans une prison de la région parisienne, où mon dossier a été épluché. Au départ, les gardiens ont été étonnés que j'aie été placée dans une prison de haute sécurité pour un unique homicide, accidentel qui plus est. Après quelques recherches, ils ont trouvé plusieurs choses. Tout d'abord, cet homicide n'apparaissait nulle-part ailleurs que sur cette feuille que l'on m'avait fait remplir à Sadismus. Ensuite, je n'avais jamais été emprisonnée avant de m'y trouver, et mon casier judiciaire était vide.
J'ai été longuement interrogée sur cet homicide dont ils ne savaient rien. Je répétais inlassablement, en sanglotant, que je ne me souvenais plus de rien. La police a fait des recherches, a demandé un jugement. Mais il n'y avait aucune preuve, ni même aucune piste. Les enquêteurs sont finalement allés trouver mes parents pour en savoir un peu plus. Ceux-ci furent horrifiés en apprenant que j'avais été enfermée pour un homicide, et ce, sans jugement. Ils expliquèrent que j'étais partie pour être gardienne. Mon psychologue me l'avait conseillé, pour me soigner d'une phobie sociale que je n'arrivais pas à chasser. Il expliqua également son hypothèse quant à cet homicide, et elle se révéla exacte. Ma phobie sociale était tellement ancrée en moi que j'en étais venue à mentir et à me laisser enfermer de peur de... m'attirer des ennuis peut-être.

J'eus droit à un petit blâme – j'avais fait perdre son temps à la police –, à des rires et aux conseils avisés des policiers, dans le genre 'vous devriez vous faire soigner...', puis je fus libre. Comme ça, tout à coup. Je n'avais pas été enfermée très longtemps, mais cette libération soudaine fut pour moi un choc. Déjà, je n'avais qu'une envie, et c'était de mourir. J'avais été vraiment minable, pitoyable. Mes parents et mon psy allaient vraiment avoir honte de moi, et ils auraient raison. D'autant plus qu'un ou deux journalistes avaient eu vent de cette histoire à laquelle ils donnèrent des titres : « La Haute Sécurité est un Moulin » ou encore « Panique à la Prison ». Fort heureusement, ils ne connaissaient pas mon nom, et je parvins à ne pas laisser une photo tomber entre leurs mains. Cette histoire demeurait une rumeur, un on-dit. Mais qu'allait-on penser de moi, à Clermont-Ferrand ? Je me voyais déjà en train de pleurer devant des index tendus et accusateurs, des rires moqueurs.
Pourtant, à mon arrivée à la maison, je n'eus que la tendresse de ma mère, et je me suis abandonnée entre ses bras en pleurant, comme j'avais fait sur cette plage d'Allemagne avec Damara. Ma mère m'aida à reprendre un peu de poids. Mes parents ne portèrent pas plainte contre la prison pour son erreur, car elle savait que je ne le supporterais pas et que j'étais en partie responsable. Même si ce n'était pas très professionnel de faire de telles erreurs. Durant trois mois, je suis restée dans ma chambre, ne sortant que très rarement, la nuit, pour aller marcher. J'avais honte, je n'osais pas me regarder dans un miroir. Et je savais à présent que mon destin était de rester chez moi, seule. Je ne voulais rien tenter de plus, j'avais vu à quoi pouvait mener ma connerie.
Pourtant, un jour de janvier, ma mère me demanda de retourner voir mon psy. Ce n'était pas un ordre, non. Un conseil, plutôt. Elle ne voulait pas que je sombre de manière irréversible dans la dépression, ce qui semblait être assez inévitable au point où j'en étais. J'acceptai de mauvaise grâce, à la condition qu'elle m'y accompagne. Je ne voulais pas affronter la rue de jour et seule. C'était largement au-dessus de mes force.

Je recommençai donc à aller voir un psy, le même que précédemment. J'estimais qu'il n'avait pas fait son travail correctement, mais je savais être en tort, aussi lui donnais-je une seconde chance, d'autant plus qu'il savait déjà tout de moi, c'était plus simple. Je n'avais pas besoin de lui raconter ma vie une nouvelle fois. Je passai de longues heures avec lui tandis que ma mère m'attendait dans la salle d'attente. Il me força à raconter encore et encore la prison et la manière dont je m'étais retrouvée prisonnière. Il m'est impossible de dire le nombre de fois où j'ai fondu en larmes. Impossible de compter. J'ai raconté aussi Siriel et Bella, Damara et Adeline, et puis mes peurs... Tout, quoi. Et puis un jour, ce fut lui qui parla :
« Adélie, commença-t-il, je sais ce que je vais vous dire ne va pas vous plaire, mais vous devez retourner là-bas. »
Remarquant ma terreur mêlée d'incompréhension, il poursuivit :
« Cette prison n'existe plus, je le sais bien. Mais je me suis renseigné. La plupart des prisonniers et des membres du personnel qui s'y trouvaient vont être transférés dans une autre prison de haute sécurité. Une prison du même genre. Au Luxembourg. Vous devez vous y rendre, et affronter votre honte. Dire la vérité. Vous ne devez pas vous enfermer plus encore dans votre peur, Adélie. Je sais que ça n'a pas marché, la dernière fois. Mais je sais aussi que vous pouvez y arriver.
- Ils m'accepteront jamais comme gardienne. Je sais pas comment j'ai pu faire pour être embauchée la dernière fois, j'avais aucune expérience. Ils avaient du oublier d'ouvrir les yeux au moment où ils ont lu mon dossier d'embauche. C'est des prisons de haute sécurité, vous l'avez dit. Alors je serai pas embauchée, ça sert à rien.
»

Prétexte – et preuve, au passage, que je sais parler, au cas où vous auriez eu un doute.
Je me refusais à admettre que j'avais juste terriblement honte. Je ne voulais pas croiser une nouvelle fois ceux qui m'avaient aidée quelques mois plus tôt à supporter ma condition. Ils allaient se moquer de moi, peut-être m'en vouloir d'avoir menti. Ils me mépriseraient, et mon souvenir d'eux en serait terni parce qu'il y aurait ce fond de honte et parce que j'aurais mal. Je ne voulais pas être ignorée par des gens que j'appréciais, je ne voulais pas qu'ils m'en veuillent. Si je disparaissais de leur vie, tout resterait comme c'était alors. Je ne savais pas ce qu'ils pensaient de moi, mais je gardais de bons souvenirs de nos rencontres, et je ne voulais pas que ça change. Ce qui est bon doit rester ainsi.
Je cessai pendant quelques temps d'aller voir le psy. J'avais bien trop peur qu'il n'insiste jusqu'à parvenir à me convaincre – je ne suis pas très tenace, en général. Je me fis donc porter pâle, comme je faisais toujours quand je voulais échapper à quelque chose. Ce n'était pas entièrement conscient, mais pas entièrement inconscient non plus. Je ne voulais pas y aller, pour rien au monde. Ça avait été bien assez dur la première fois. Et qu'on ne me dise pas que la première fois est la plus difficile. À la simple pensée que j'aurais pu y retourner, j'en avais des sueurs froides. Je me mettais dans un état catastrophique, et il n'y avait aucune raison pour que cela s'améliore.

Aux tentatives de ma mère pour me faire entendre raison – elle s'était entretenue avec vous-savez-qui –, je fis montre d'une véhémence impressionnante. Non, je n'irais pas là-bas, quoi qu'elle en pense ! Je voulais juste qu'on me laisse tranquille. Dormir...
Pauvre petite enfant capricieuse...

Je finis par me lever tout de même, après quelques jours. Il fallait que je parle à mon psy et que je lui fasse comprendre que je ne pouvais pas aller là-bas. J'en étais pas capable, je mourrais de honte. Ma mère m'accompagna, et je me retrouvai une nouvelle fois face à lui. Il insista une nouvelle fois, m'expliquant que cette fois, il savait ce que je risquais de faire :
« Si ça se passe comme la dernière fois, vous n'aurez qu'à me téléphoner, et je ferai le nécessaire. Et je suis sûr que vous êtes tout à fait capable d'aller travailler dans cette prison. »
Je baissai les yeux, un peu perdue. Je ne voulais pas y aller. Mais il avait raison. Il poursuivit :
« Je crois que j'ai trouvé pour quel poste vous pourrez postuler. Quelque chose qui vous irait bien, je pense. Mais il vous faudra travailler pour y arriver. Cela dit, je pense que ça ne pourra que vous être bénéfique. Être infirmière, ça vous dirait ? »
Je le regardai, interloquée. Infirmière ? Moi ? Dans cette prison ? Après tout, le métier en lui-même n'était pas pour me déplaire, loin de là. Soigner des gens, ce devait être drôlement gratifiant. Mais je n'avais jamais fait d'études scientifiques, et j'avais abandonné la fac en plein milieu. Pourquoi réussirais-je dans une école ? Comme s'il avait entendu ma question, le psy me répondit :
« Prenez ça comme un défi que vous vous lancerez. Je peux m'arranger pour que vous n'ayez qu'une année à faire, si vous travaillez beaucoup. »

Il avait raison. Je devais me lancer ce défi. Pour moi, pour ceux à qui j'avais menti. Pour mes parents, aussi. A eux aussi j'avais menti. Je leur devais de faire des efforts.
C'est ainsi qu'avec l'appui de mon psy, je suis rentrée dans une école d'infirmières de Clermont-Ferrand. Nous avions un accord avec l'école, si je parvenais à avoir mon diplôme en un an, c'était presque suffisant. Durant un an, je m'astreignis à aller en cours même lorsque je n'étais pas bien, et je travaillai beaucoup. Le week-end, un professeur venait me donner des cours supplémentaires chez moi. Je tenais à tout prix à avoir mon diplôme. Pour maman. Le fait de me concentrer dans mes études m'aidait, du reste, à oublier mes peurs. Maman m'aidait à réviser et à apprendre, mon psy me donnait le courage dont j'avais besoin pour aller à l'école chaque matin. Et au bout de près d'un an, j'eus le bonheur d'être reçue à un examen provisoire : je n'étais pas encore tout à fait infirmière diplômée d'état. Nous avions convenu d'un stage pratique qui terminerait ce diplôme aménagé. Bien évidemment, j'avais prévu de faire ce stage au Luxembourg... Devinez où ?
Cela suffirait certainement pour que je sois embauchée, puisque la médecine en France était plutôt bien réputée.
J'ai donc rédigé une lettre de motivation et un CV avec l'aide de mon psy – sans toutefois mentionner mes déboires à Sadismus – et j'ai envoyé le tout au Luxembourg. Après quelques jours, j'ai eu la bonne surprise d'être embauchée. J'appréhendais la suite, mais j'avais un travail et j'allais pouvoir montrer que j'étais capable de changer. Rêve d'illuminée ? Nous verrions cela quand je serais arrivée au château des Terres Brûlées – dont le nom fait presque aussi froid dans le dos que celui de Sadismus, vous avez remarqué ?

Bref, pour cette fois, je me suis un peu mieux préparée. Il ne s'agit pas de faire les mêmes erreurs qu'à Sadismus. J'ai regardé précisément où se trouve le fameux château des Terres Brûlées, histoire de ne pas aller totalement au hasard. Un taxi doit m'attendre à l'aéroport de Luxembourg. Pas besoin, donc, d'aller trouver des policiers. Et puis j'ai pris quelques affaires. Un prisonnier n'a pas beaucoup d'effets personnels, en général. Du coup, on risque moins de me confondre. J'ai donc quelques vêtements, mais aussi des livres – en particulier pour le développement personnel – et mon lecteur MP3. J'ai aussi emporté quelques bonnes résolutions. Cette fois, il n'est pas question pour moi de rester sans arrêt dans ma chambre. J'ai un emploi, je me dois d'être à mon poste, d'autant plus que si la prison ressemble à Sadismus, l'infirmerie doit être un lieu fréquenté. Des gens auront besoin de moi.
Encore une fois, il me vient l'idée d'abandonner. Mais ça y est, je suis à l'aéroport avec mon psy et mes parents, je ne peux plus reculer. En route pour l'aventure !

Autres- A mon arrivée, j'ai d'abord été accueillie par le même gardien qui m'avait accueillie à Sadismus et qui m'a à nouveau prise pour une prisonnière – il se basait sur ses souvenirs, normal, donc. Mais j'ai réussi, au prix d'un effort surhumain, à lui faire entendre raison. En fait, j'ai juste dit « Attendez... » d'une voix pitoyable avant de lui tendre ma lettre d'embauche, ce qui était déjà un progrès impressionnant par rapport à la dernière fois. Il a été un peu surpris, mais il a fini par accepter que je n'étais plus enfermée. Je ne lui ai toutefois pas avoué que je n'aurais jamais du être emprisonnée à Sadismus. Et quant à savoir si cette idée lui est venue... Aucune idée !
Mes parents seraient fiers de moi.
Ou pas.
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MessageSujet: Re: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 16:04

Bon, eh bien je crois que j'ai terminé...
*Stresse*

J'ai pas mal modifié la fiche originelle, et j'espère l'avoir améliorée, tant qu'à faire ^^ Gros changement, Adélie n'est plus prisonnière mais infirmière (ne soyez pas choqués, les gens ^^), je ne voyais pas trop comment faire quelque chose de cohérent autrement. Voilà, en espérant que ça convienne ! =D Dans tous les cas, si quelqu'un voit la moindre incohérence dans cette fiche, qu'il me le dise et je m'efforcerai de corriger ^^

Ah tiens au passage, rien à voir, mais... A mon avis vous devriez mettre le message de modèle des fiches en post-it ou en annonce, parce que s'il commence à y avoir quelques fiches en attente, on risque de ne plus le voir...
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MessageSujet: Re: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 20:43

Fiche validée, évidemment !
Elle est magnifique, d'ailleurs ^^

Tu seras dans la chambre 3.

Pour les fiches, c'était un oubli, merci ^^

On voit par mp pour notre petit rp ou bien tu l'ouvres où tu veux et je te rejoins Twisted Evil

Bon jeu !
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MessageSujet: Re: Adélie Roche   Adélie Roche Icon_minitimeVen 3 Oct - 22:38

Merci beaucoup ! Embarassed Very Happy
*Un peu moins stressée, du coup* =P

Pour notre RP, baah... Comme tu veux ^^' Je t'envoie un mp si tu veux, et puis on voit \o/
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