Cendres et Flammes
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Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]

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Damara Galanis
2838 Douce Flamme
Damara Galanis


Nombre de messages : 623
Date d'inscription : 30/09/2008

Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]   Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV] - Page 4 Icon_minitimeVen 7 Aoû - 1:48

Jamais fatiguée, je débordais d'énergie et mes Dieux savaient à quel point. Sans laisser échapper ma bonne humeur un seul instant, j'étais tout simplement heureuse et comblée. J'avais une hâte qui ne pouvait se mesurer tellement elle était énorme et sans fin. Dire que dans à peine quelques heures, nous y serons et toutes nos promesses deviendront enfin une réalité. Calme et paisible, notre vie ne sera pas véritablement de ce goût là, j'avais des envies particulières de voyages, d'aventures pour plus tard. Mais comme on dit : chaque chose en son temps. Et je savais que j'en aurai du temps à revendre avec toi à mes côtés. Mon visage dépassant de la fenêtre, le vent venait fouetter ma peau et j'en riais. Je me rappelle, plus jeune, je m'amusais à faire ça dans la voiture de Sebasten. Lui avait un peu peur que je ne me fasse mal mais au final, il souriait en voyant l'état de mes cheveux ébouriffés par la forte braise. M'étirant, j'ouvrais la portière en laissant sortir Athis. Lui, il allait encore m'en vouloir … Ouvrant le coffre, tu me devançais en prenant nos valises. Après tout, comme tu veux. Je m'occupais toute fois de faire venir ta voiture par bateau au port. On aura qu'à aller la chercher dès ce soir … Ou alors je demanderai plutôt à mon père d'y aller. Il y a toujours une solution à tout ! Une fois à l'intérieur de l'aéroport, j'attrapais Athis par le collier en lui tenant fermement le museau avant de lui mettre sa muselière, je l'attachais à la lourde laisse en métal dans la foulée. Je savais qu'il n'aimait pas ça mais c'était le règlement pour les « gros » animaux. De plus, à son air féroce, mieux faut prendre ses précautions. Marchant au pas,il me lançait des regards … Suppliants. Alors que d'ordinaire, c'était le contraire. Caressant sa tête afin de le rassurer, je le faisais entrer dans une cage en lui murmurant que tout allait bien se passer. Puis, je te rejoignais, visiblement, tu avais déjà fait le registre de nos valises. Passant par la suite aux contrôles, je remarquais le sourire des vigiles. Bien évidemment, je leur rendais sans attendre. T'attendant à seulement quelques mètres … Des bip incessants. Qu'avais-tu encore été faire pour te faire remarquer? Te voyant ôter quelques un de tes effets. Je fronçais les sourcils, étrange, je ne me souvenais pas avoir vu un autre métal mise à part ta montre … Quoi qu'il en soit, ton air agacé me faisait rire. Encore plus quand le vigile procédait à une fouille sur ta personne. Oh par Oedipe ! Que tu avais l'air stupide.

Idiot était le mot qui te qualifiait le mieux mon Amour. Venant t'agripper le bras pour te tirer plus rapidement. L'avion était là devant nous. Ne me faisant nullement peur, j'avais l'habitude de le prendre. Et puis, tout se passera bien, j'en étais certaine. Seulement, ça n'avait pas l'air d'être la grande joie pour toi à notre approche de l'appareil. M'embrassant, je sentais ta voix trembler légèrement. Avais-tu peur ? Venant chercher ta main dans la mienne, je te murmurais que moi aussi. Montant une à une les marches de l'escalier, je m'engouffrais dans l'allée afin de chercher nos places. Sans attendre, je me laissais tomber sur le siège près de la fenêtre. J'aimais beaucoup regarder le paysage Surtout que nous allons traverser l'Autriche, La France et l'Italie. Soupirant, je croisais les jambes en venant chercher ta main dans la mienne. Plus que tout, j'étais euphorique. Comme si je m'apprêtais à conquérir de nouvelles terres, de nouveaux horizons. Venant t'embrasser, je te rassure :


« Ne t'en fais pas, tout se passera bien »

Glissant ta paume sur mon ventre. Oui,tout ira très bien. Enlaçant nos doigts, je regardais les gens passer. Et dire qu'eux aussi, allaient visiter, passer des vacances là-bas. Combien de couple partait y vivre ? Aucun peut-être. Je ne remarquais aucun grec dans l'avion. Seulement des familles, des couples, des amis. Aussi une classe d'adolescent. En me serrant plus contre toi, je fixais un petit garçon de trois ans à peine dans les bras de sa mère. Enfuyant mon visage dans ton cou, je respirais ton parfum. Le cœur battant, toujours cette histoire d'hâte et d'empressement. J'étais surexcitée à l'idée de voir la moindre petite pierre ou brin d'herbe. Il y en avait partout certes, mais c'était unique pour la seule raison que c'était sur mes terres. Que c'était chez moi … Chez nous. Une bonne vingtaine de minutes après le décollage, je me levais déjà. Impossible de rester en place, j'allais chercher de quoi manger et boire. L'air de rien, le fait d'avoir manquer le petit déjeuner me pesait sur l'estomac. Mais en même temps, je n'allais pas me goinfrer à cinq heure du matin. Soyons raisonnable tout de même. Dix minutes plus tard, je revenais avec des croissants chauds, un chocolat pour moi et ton café. J'avais prévenu la veille, mon père de l'heure de notre arrivée. Je le voyais déjà nous attendre … Ce n'était qu'une question d'heure avant que nous y soyons.

« Maman ! Maman ! On y arrive bientôt ?! »

Dirigeant mon regard vers la fillette. Elle était aussi pressée que moi d'arriver en Grèce, ce qui me fit sourire. Me retournant vers toi, je fronçais les sourcils en déclarant mécaniquement que je n'étais pas si hâtive tout de même. Et je soutenais la chose même si je savais le contraire. Baillant d'ennui, mon seul divertissement après la télévision, c'était le paysage. Et l'air de rien, nous étions en train d'arriver à destination. Souriant, les yeux éclatants, je voyais l'eau turquoise sous l'avion, un bout de terre apparaissait. Les bateaux, je les voyais naviguer. Saluant le ciel, je sautillais sur mon siège, je te secouais presque pour que tu vois ça … Elle était là la Grèce de mes histoires, de mon passé, de mon présent … De mon futur. Ils étaient tous là mes récits, mes secrets, ma famille, mes amis. Athènes était en vue avec son Acropole et ses temples. Je reconnaissais même ma maison. Dans les pâturages, les chèvres jouaient … Rien ne semblait avoir changer. En même temps, c'était évident, puisqu'elle ne changera jamais mon Athènes ….


C'était donc comme ça que notre dernier chapitre, clos, se terminait. A nos rencontres qui jamais ne quitteront nos cœurs. Aux gens qui nous ont procurés sourires et joies. J'aurai aimer prolonger de quelques jours notre départ. Mais ça n'aurait pas été juste, puisque je savais au fond de moi … Que c'était écrit dans les lignes de notre histoire.

A toi mon Amour de toujours …
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Quand La Lune et le passé, rallient les coeurs. [PV]
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