Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']

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Angela Estéban
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Angela Estéban


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MessageSujet: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeVen 24 Oct - 1:53

Les rayons du petit matin vienne doucement caresser mon visage, tendis que je garde les yeux fermés encore quelques secondes. Cela fait longtemps que les gardiens sont venus nous réveiller, mais je n’avais aucunement envie de me lever. Première nuit au sein de cette prison et je dois avouer qu’elle n’était pas des plus merveilleuses. Non pas de Morphée qui te berce doucement dans ses bras pour embellir tes rêves, juste le ronflement de tes compagnons de cellule, le bruit des souris sur le sol, le vent dehors…Je soupire avant de m’asseoir sur le lit. Je frissonne, il caille ici bordel. Je lève la tête vers la fenêtre, où je peux voir le ciel quelque peu bleuté. Il a l’air de faire beau…espérons que sa continue. Tandis que je me lève et rassemble mes affaires pour aller prendre ma douche je repense à cette gardienne qui m’a accueilli hier…

**


C’est avec le teint pâle et la mine fatigué que je suis arrivée ici, devant les portes. Le soleil Argentin me manquait terriblement, et je dois avouer que de retrouver l’Europe ne m’enchantais pas. La boule au ventre et les larmes au bord du précipice, j’attendais que quelqu’un daigne m’accueillir. Les menottes aux poignets, je repensais au pourquoi j’étais ici…Meurtre à répétitions et deal c’était bon pour vivre ici. Pourquoi j’ai tourné ainsi ? Allez savoir…les fréquentations, Son Manque. Besoin de savoir qui j’étais…un grand n’importe quoi. J’assume pleinement mes actes, mais cela n’empêche pas que je les regrette. Tout ces meurtres de sang froid…C’était leur vie ou la mienne. Et quand je parle de la mienne, je parle surtout de mes parents, puisqu’ils étaient ma seule raison d’être encore vivante. J’avais perdu la personne qui me comprenait le plus, mais aussi les liens que j’avais nouée en France, à quoi bon tout recommencer de zéro ? En Argentine je n’ai pas créé de vrai lien avec mon entourage, juste des sympathies par-ci, par-là. La seule personne en qui je m’étais attaché, fut Sébastian. Je l’ai réellement aimé…et il est mort pour me sauver la peau. Un poids qui me pèse sur les épaules depuis presque deux mois.

Ah, quelqu’un arrive au loin. Je lève la tête et vois arriver une jolie jeune femme aux cheveux aussi longs que les miens. Aussitôt je sens émané d’elle un calme et une sympathie naturelle. J’en reste d’ailleurs silencieuse, oubliant les bonnes manières.

« Bienvenue, je m’appelle Damara Galanis. »

Et moi, ayant perdu l’habitude de parler Français….

« Encantada, yo es Angela Estéban »

Je me rends compte alors par son air quelque peu étonnée que je viens de parler la langue que j’ai pratiqué toutes ces dernières années passée en Argentine. Je me rattrape vite quelque peu confuse, rééditant ma phrase en Français. Elle me sourit…et ce sourire me réchauffe le cœur. Ne demandez pas pourquoi, mais cela fait bien longtemps que l’on ne m’avait pas sourit avec autant de sincérité. Elle m’a gentiment accompagné jusqu’à l’accueil en m’expliquant les règles à suivre pour m’éviter les ennuies…Elle m’étonne…depuis quand les gardiens se soucient-ils des prisonniers et de leur devenir ? Elle m’inspire une confiance instantanée et naturelle. Après tout ça, elle m’a accompagné jusqu'à ma cellule, le numéro 4. Je logeais apparemment avec trois autres femmes. Lorsqu’elle s’en va, je dois l’avouer, je l’aurais presque supplié de rester avec moi. Pourtant, je n’ai rien dis, ne voulant pas paraître faible. Je ne l’étais pas…juste qu’avec elle, j’avais l’impression d’être quelqu’un et non une vulgaire prisonnière réduite à un numéro de matricule. Elle m’a salué d’un petit geste de la main, tendis que je la suivais du regard à travers les barreaux…

« Adiós Libertad… »

**


Je secoue légèrement la tête, me rendant compte que j’étais perdue dans mes pensées. Cette boule de stress ne m’avait pas quitté depuis mon arrivée ici. Chaque personne me paraissaient menaçante…pourtant j’avais l’habitude du danger, c’est même devenu mon quotidien pendant quatre années. Mais ici, ce n’est pas pareil. Terrain nouveau, personne nouvelle. Je me dirige d’un pas mal assuré vers les douches qui bien entendu étaient commune. Peu m’importait tant qu’aucun de ces mâles en chaleurs ne me touchent. Je me pose tout au fond de la partie qu’ils appellent « sèche », là où je pose toute mes affaires, prenant mon savon, et me dirige vers la partie « mouillée ». J’appuie sur le bouton puis pousse un cri suraigüe. Putain de bordel de merde !! L’eau est glaciale ! Pour être réveillée, je l’étais, aucun problème…Grande inspiration et c’est repartis. Je serre les dents, sentant l’eau gelée me rouler sur la peau, tendis que je frisonne avec violence. L’eau se coupa peu de temps après…en plus de ça, faut appuyer je ne sais combien de fois sur ce fichu bouton pour avoir de l’eau. Bordel…Je me hâte et sors de cet Enfer polaire, m’entourant d’une serviette. Croyez moi, j’suis pas experte, mais celle la n’a pas été lavée chez Mirlène machine ou Soupline. T’as plus l’impression de t’essuyer avec un tapis rugueux qu’une serviette de douche. Bref, ne soyons pas éxigeante, habillons nous et sortons de ces lieux au plus vite, avant que ce macaque qui m’observe avec avidité depuis tout à l’heure, ne me saute dessus et fasse de moi sa babouine. Poilue à souhait, il me répugnait plus qu’autre chose. Alerte a la population, le Yeti est de sortie…

J’enfile une chemise, un pantalon, tout sa dans les plus bref délaie. Je sors rapidement de la salle, regardant derrière moi si Mr Homme de Cro-Magnon me suivait. Soupire de soulagement, je continue sur ma lancée. J’aime pas ne pas être entourée, et je peux vous assurez que je ne me suis jamais sentis aussi seule depuis Son Départ. Pourtant, je ne manque pas de monde, mais vous savez ce qu’on dit…

Entourée, mais pourtant si seule…

‘Fin bon… je retourne dans ma cellule, y dépose mes affaires. Bien…je fais quoi maintenant ? Je tricote ? Je m’allonge un instant sur mon lit, mes longs cheveux noirs commençant à ondulé faiblement après avoir légèrement sécher. Et cette boule qui ne m’a toujours pas quitté. J’ai une folle envie de dessiner, là est la seule chose qui pourrait m’aider à évacuer ce stress. Mais, où est-ce que je vais trouver le matériel ? Bibliothèque peut-être. Aller…un deux trois on se lève. Je commence déjà à tourné, en rond. C’est mauvais signe, même si je suis quelqu’un de très calme et patiente, je n’aime pas rester sans rien faire. Je prends la direction de la Bibliothèque, jetant quelque coup d’œil par-ci par-là, sans vraiment faire attention. Je pousse la lourde porte en bois, et c’est dans la Salle du Silence que j’entre. Pas un seul bruit ne s’échappe de ces lieux…s’en est magnifique. Je me dirige vers le « standardiste », aussi silencieux que ces livres.

« Avez-vous des crayons à papier s’il vous plait, et des feuilles aussi… » Petit accent Argentin dans ces mots Français…

Toujours silencieux, il me regarde et me donne le nécessaire. Quelque peu étonnée par ce calme olympien, je le remercie d’un petit « Gracias » avant de partir m’installer au fond de la salle. Je sens venir à grand galop Mlle Déprime et dessiner sera le seul moyen pour ne penser à rien et surtout pas à Lui. Pourquoi y pensée maintenant d’abord ? Alors que je ne l’ai pas vu durant onze années durant…Je me mets à mon aise et commence une esquisse au hasard. Une fleur ici, un arbre là. Oh et puis ici, un petit pont… tout le modèle commence à naitre dans ma tête, chaque trait s’y inscrit…

Un frôlement, une ombre derrière moi…le temps s’arrête. Un sursaut, je me retourne m’apprêtant à insulté de tout les noms possibles celui ou celle qui avait osé me déranger…Et là, c’est comme dans les films, un arrêt sur image. La même chevelure sombre, le même regard gris…même croix autour du cou…Un avion s’écrase dans mon cœur, mon ventre se crispe…Apparition comme par Magie.

« Y mierda… »

Mon Argentin ressortait spontanément dans ces moments où la surprise et l’iréallité prenait le dessus.
Dites moi que ce n’est pas un jeu, sinon mon cœur ira se pendre une seconde fois…
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Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeLun 27 Oct - 1:04

Señor perdona su.
Son estúpidos


Une chose a ne pas faire en prison : compter les jours. D’instinct, j’sais que ça fait approximativement une semaine que je suis ici. En y repensant, j’pouvais pas faire de meilleur entrée dans ses lieux. Ouais, s’faire accueillir par l’une des brebis du tout Puissant, c’est pas vraiment flatteur pour mon ego. M’enfin, quoi qu’il en soit, j’ai pas jouer les doubles faces. C’qui fait et fera qu’on ajoutera sur mon joli dossier imaginaire : Pas docile. Ah ouais en plus de ça, on m’a foutu en cuisine -le boulot-. On voit bien que personne m’a djà vu avec des pastas. Non pas que j’fous le feu … Enfin juste sur la langue. ‘Fin bref, voilà ma super introduction du : que vais-je faire aujourd’hui ?

C’est dans ma cellule que j’suis entrain de me tourner les pouces. Mais c’est pas encore trop grave quand on sait que j’vais bien fini par me bouger (question de principe). A noté aussi, qu’il est tout bonnement hors de question pour moi de porter l’uniforme. J’m’entêterai jusqu’à la fin de ma vie pour obtenir la grâce du Señor, s’il le faut. Puis d’ailleurs en parlant de lui, j’ai le symbole de son fils autour du cou. Mais cela ne fait pas de moi un croyant pour autant. Oh pire que ça, je suis certainement le pire connard d’Athée que le monde n’est jamais créé. Paz ella. Si vous connaissez l’histoire, c’est juste à cause de la mama. Mais bon, c’est qu’un détail, et je sais encore quand une histoire est chiante ou non.

Pour en revenir à mon lieu de nuit, j’suis ici avec trois personnes. Deux mamselles et un gamin (vu de loin). Et quand j’vois la superficie, c’est déjà fameusement plus grand que mon ancienne cellule à Madrid. Déjà qu’on n’était que deux dans un endroit d’a peine deux mètres sur quatre. Mon compagnon du moment était d’ailleurs assez insupportable. Vive le mur que je faisais. C’est donc en contemplant le ‘’plus’’ au bout de ma chaîne, que je repense rapidement à avant. Vous savez, le avant lointain. Nan mais sérieusement, c’est quoi avant ? Le moment de mon enfance ? Elle ? La prison ? Mes parents ? J’en sais foutrement rien et j’ai pas envie de m’prendre la tête pour ça. Du moins, pas maintenant.

Et comme prévu, je me décide à faire fonctionner ce que la nature m’a donné : une motricité. Je longe alors d’un pas lent les couloirs de la prison. Croisant des prisonniers sans intérêt. Jusqu’au moment où, je croise un type plus tout jeune en possession de clope. Quoi de mieux pour faire passer le temps que ces saloperies ? Après quelques minutes d’arrangement, j’arrive à lui en soutirer quelques unes. Puis, soyons franc, les gardiens en ont rien à foutre qu’on fume ou pas. Au moins, grâce à ça, on claque plus vite. ( mais dommage pour eux, j’suis pas un pompier dans l’âme et mes poumons n’ont rien). J’en porte une à mes lèvres en demandant du regard à l’homme de me prêter son briquet. Dans un « clik », une flamme jaillit, incendiant le bout d’un anti-dépresseur. Un merci murmurer, et j’me barre vite fait loin. Associable, moi ? Bien sûr.

Je marche encore et encore sans savoir où aller, jusqu’à ce que ma clope soit totalement finie, de là, je lâche le mégot en l’écrasant au sol. J’ai pas vraiment fait attention. J’suis arrivé juste devant la bibliothèque. Voilà un excellent endroit ou personne viendra jubiler après une clope ou je n’sais quoi. J’ouvre la porte, en effet, pas grand monde. J’ai rien contre la lecture, justement, j’aime beaucoup ça. Mais j’ai pas très envie de m’faire passer pour l’intellectuel de service. Alors, j’me contente de regarder autour de moi. Et là bam : une demoiselle qui dessine.

J’aime pas trop l’art, c’était plutôt son passe-temps à elle. J’ai d’ailleurs jamais compris pourquoi elle aimait représenter des choses qui crèveront. M’enfin, d’un œil intéressé, je m’approche tout de même. Juste, histoire de voir le chef d’œuvre de l’inconnue au crayon. Bien sûr que c’était une femme, il suffit juste de voir ça à ses formes et à ses cheveux, ma foie très sombre. Du coin de l’œil, je regarde le dessin, un pont, un arbre … Le lieux où nous jouions quand nous étions petit … Un bruit de ma part attire l’attention de la demoiselle. Croisement de regard, elle reste figée devant mon image. La seule chose qu’elle trouve à me dire, c’est une grossièreté dans la langue que je comprends parfaitement. D’un air un peu indigné et à la fois indifférent, je réplique :

« Además de hablar como un elevado mal, no se eres mejorar todavía en dibujo … Angela. »

Oui c’est elle, ces deux saphirs ne peuvent me tromper. Mais je n’ai rien à lui devoir, aussi, je lui lance un regard en soupirant, avant de me détourner d’elle. Bien sûr qu’étant gosse, j’ai traîner ce mal de l’avoir abandonner. Mais depuis quelques années, c’est plus du tout pareil. Elle n’est plus rien à mes yeux. Juste, une inconnue. Une femme parmi tant d’autres. Una víbora entre las víboras. La poule au œufs d'or. Ecartant sauvagement les souvenirs du passé, je viens m’assoir sur l’un des bancs, juste après avoir saisit un livre au hasard. Le hasard … J’vais finir par croire qu’il me tient dans son cœur …
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeSam 1 Nov - 4:31

Sa réaction désinvolte me glace. Je n’avais plus en face de moi le petit garçon qui me réservait ce petit sourire particulier qui avait éveillé en moi, au fur et à mesure, des papillonnements dans le creux de mon ventre. Je n’avais plus le droit à ce regard pétillant en silence d’un bien être. Non, ce souvenir de Lui n’existait plus. Il est soudainement balayer par son regard glacial et sans expression, son visage neutre sans l’ombre d’un pauvre sourire. Juste un soupire et une désinvolture qui me tape déjà sur les nerfs. Effectivement…une dizaine d’année ce n’est pas à négligé pour évaluer le comportement d’une personne à ce jour. Et le sien, me déplait. De plus, il se permet de critiqué mon œuvre alors que, sans vouloir me venter, je le trouve plutôt bien réussit. Lorsque nous étions gamins, combien de fois il m’avait sortit ce genre de réflexion. Juste histoire de m’entendre broncher, il trouvait ça drôle. Seulement, ici, tout était différent. C’était un glaçon que j’ai eu en face de moi et sa réplique n’avait rien d’ironique ou je ne sais quoi. Je n’avais plus d’Alexandre, mais un homme froid et étranger à mes yeux.

Je le regarde s’éloigner et s’asseoir sur un banc en lisant un bouquin. Je n’ai pas bougé de ma place initiale, mais je n’en pense pas moins. Sa réaction me blesse quelque peu. Je me suis toujours imaginé nos retrouvailles et elles sont loin de correspondre à celle qui viennent de se passer. Elles étaient si parfaite, beaucoup de joie et quelque larme. Idéaliste ? Non, juste avoir l’espoir. Seulement, tout c’est effondré en l’espace de quelque seconde. En cet instant précis, il me donne l’impression que mon passage dans sa vie n’était rien. Juste…une fille parmi tant d’autre. Je me lève, sentant une certaine frustration couler dans mes veines, alors que je me dirige vers lui. Ce qui m’a le plus frapper, ce sont ces yeux. Couleur grisâtre glacial. Même sans la couleur, il y avait une certaine distance, comme s’il se tenait à l’écart des autres, à des millions d’années lumières. Je me plante devant lui, aussi désinvolte :

« Et toi, toujours aussi arrogant et si agréable à ce que je vois…Alexandre. »

Ce nom me fit une drôle de sensation. Le fait de le lui dire, à lui vraiment, et pas à un souvenir. Le fait de me dire qu’il est bel et bien devant moi à l’instant présent, me perturbe. Oui je l’avoue, j’ai eu cette envie soudaine de le serrer dans mes bras, écouter son cœur sur laquelle je me suis endormie pendant des années, sentir son souffle sur mes cheveux…mais rien. Je ne ferais rien devant un tel glaçon. Déception, il est beaucoup moins accueillant que je n’aurais pus le pensée.
Je le regarde cette fois avec plus d’intention. Il est vrai qu’il est grand…bien plus grand que moi du haut de mes petits mètres soixante deux. Toujours ce petit air qu’il avait jadis, mais devenue plus masculin, plus homme. Bien bâtit, ses cheveux en bataille, ils ornent son visage incrusté par deux billes grises. Un regard qui a le don de te faire flancher, mais pas avec moi. La soumission n’est plus ma carte de jeu…Je soupire discrètement avant d’ouvrir la bouche :

« Ravis de voir que nos retrouvailles t’enthousiasme à ce point là… »

Aller bordel réveille toi ! Me dis pas que tu fais le gros gros timide. En remarque la situation pouvait être très drôle. En revanche je ne pense pas qu’il apprécierait si je me moquais de cette soit disant timidité…Oui je sais c’est bon. Ce n’est pas du tout ça, et je n’aime pas. Cette distance qu’il a tout de suite mit au travers de notre route. Sur la défensive. Plus je le regarde et plus il me gave avec ses airs hautain, style j’tai pas vu. Ben voyons, c’est la fête à nœud-nœud pendant que tu y est !

Je replonge dans mes souvenirs d’enfance attendant une moindre réaction de sa part. L’Argentine me manque…Son soleil, ses gens. Bon ces gens, disons que certain sont spéciaux. Comme ceux avec qui j’ai passé le reste de mon adolescence, ceux qui m’ont fait « inconsciemment » plongé dans le noir et dans une « tombe ». Drogue et tout le tralala, j’ai eu ma dose donc voilà, le sujet est clos. Quelle idée aussi de partir par ce rayon là. Pensons à autre chose tendis que mon cher ami s’apprête à répondre. Je croise les bras, mordillant mon stylo.

Pourquoi tant de distance d’un coup ?[/i]
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeSam 8 Nov - 1:25

Reprenons en mains notre liberté, soyons des hommes aux yeux de nos femmes, montrons nous fort et droit ! Tranchons la gorge de nos ennemis avec notre savoir, faisons tomber les lois de la gravitation, montrons nous maître, des Dieux mes Frères ! Ma première pensée fut : Sur quel livre j’suis tombé moi ? Une participation inconnue vient d’entrer dans le cadre de mon espace dit-on « personnel ». Les lettres forment les mots, les mots des phrases. Le tout d’une simple voix, la sienne bien entendu. Son français a un petit accent discret, un presque rien. Toujours rivé sur la page du livre sans lire, ses dires viennent cogner dans ma tête. Décidément, cette fille est un vrai canasson têtu. Je lève alors après quelques secondes, mes yeux vers sa personne debout devant moi. Elle attend que je parle, que je m’explique sans aucun doute. Si tu savais tout Angela. Tu serais obligée de te terrer sous terre. Mais comme ta présence m’importe peu, autant te le faire comprendre. Sobre todo, perdona…

Le livre se ferme, on pouvait entre, jadis il n’y a que quelques millièmes de secondes, les pages s’entrechoquées assez sèchement. Oui, tu me gênes. Je me redresse, droit devant elle, sa petite taille m’oblige à baisser les yeux sur sa personne. Plongé dans le bleu de ses yeux, les mots sortent dans une confession :

« Et si tu savais à quel point. »


Le ton est froid, mes yeux ne clignent pas. Tu as toujours eu cette manie de ne jamais laisser tomber. Même ton regard me soutient encore. C’est même pas que ça m’gêne, c’est que j’vois pas pourquoi je devrais faire des efforts alors que … Tu es sortie de ma vie. Et je n’ai pas l’attention de te laisser la réintégrer. Soupire. Sans lui accorder un mot de plus, je passe à côté d’elle, l’abandonnant une seconde fois. Je n’ai pas le droit de m’apitoyer sur elle, ça fait dix ans … On oublie et on avance. J’ai vécu dans son souvenir trop longtemps. Et maintenant, il faut qu’elle soit de retour. Émergeant du fond des abîmes avec les souvenirs. Les parents, l’enfance, tout. Le livre retrouve sa place originelle entre les autres ouvrages. Sans un mot, je quitte la bibliothèque en fermant la porte derrière moi. Je m’arrête automatiquement, comme si je venais de faire une erreur. Secouant vivement la tête, il est hors de question que je flanche à cause d’elle. Mes pas reprennent leur voyage hasardeux dans les lieux de la prison. Je ne m’éloigne pourtant pas beaucoup, restant à proximité. La croix battante contre ma poitrine se retrouve rapidement entre mes dents. Un goût de métal prône dans ma bouche. Dios sabe que me no lo gusta. Il était beau le temps d’avant …

Tu n’aurais pas dû Angel ! Mon poing s’arrête droit dans le mur. Faut vraiment que j’me calme moi. Je sais qu’elle risque de me poser des problèmes dans l’avenir. Et j’parle pas des problèmes avec les autres, mais avec moi-même. Machinalement, je pose mes bras derrière ma nuque sans lâcher mon bien entre mes lèvres. Bien sûr que j’ai senti le coup venir mais ça m’importe peu, voir rien du tout. C’est relativement moins pire que le coup que j’ai reçu en pleine poitrine en voyant la mama s’faire poignarder sous mes yeux. Mon silence persiste dans ma tête, attirer par une sonorité venant du monde des humains. Derrière moi, des pas se font entendre. J’me retourne pour jeter un coup d’œil, au début je pensais qu’il s’agissait d’elle. Mais nan, pas vraiment. Une tribu de prisonnier qui était également dans la bibliothèque. Depuis que je suis ici, je n’ai pas vraiment sympathisé avec du monde. Peut-être de loin, rien de bien concret.

« Eh l’Espagnol ! C’était ta copine dans la bibliothèque? »


Pas un mot de ma part, je me contente de fixer le détenu qui m’avait parlé. Haussant les épaules, faisant mine de ne pas avoir entendu ce qu’il venait de dire. Mais on dirait que ça ne marche pas, pire que ça, le sourire aux lèvres je les vois s’en aller vers le sanctuaire des livres. Continuant mon chemin, j’me dis que les gens sont vraiment cons. Qu’est ce que ça pouvait lui foutre franchement ? Tilt. Je stoppe instinctivement. Bon d’accord. Demi-tour droite ! Lentement mais sûrement, je reviens sur mes pas. Certains prisonniers quittent la pièce, d’un air soucieux, je regagne la porte. La cherchant du regard. Retournez certainement à son dessin… De là où je suis, je vois l’homme s’approcher d’elle, un peu plus loin le reste de son groupe assit sur l’une des tables.

« Bonjour mademoiselle … Vous … »


Il n’a pas le temps de finir sa phrase que je m’interpose entre lui et Angela. Lui lançant un regard froid …J’attrape la demoiselle par le bras d’une poignée ferme en la tirant jusqu’à l’extérieur de la bibliothèque. Qu’elle résiste ou non, elle me suivra tout de même. La porte se referme derrière nous, j’ai juste le temps de me retourner vers elle …
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeDim 9 Nov - 3:22

« Et si tu savais à quel point. »

Si son ton pouvait avoir une température, je lui donnerais moins quarante. Ces yeux me fixes, et je les soutiens. Je ne cèderais pas. Pas devant une telle indifférence qui frôle l’arrogance. Qui es-tu devenu bon sang ? Je scrute son regard, et je n’y trouve que de la glace mélanger à un éloignement, avec une pincé de souffrance. Puis il s’en va, sans un mot, comme ça basta. Ciao, à jamais ! C’est donc ça ce que tu veux ? Faire un trait sur le passé, définitivement… Ses gestes font mouvoir l’air autour de moi, une odeur agréable vient me chatouillé les narines…son parfum ? Tsss qu’importe. Si c’est ton souhait, alors se sera le mien aussi. Oui j’avoue sa me tord le cœur et le ventre, parce que c’est pas du tout ce que j’imaginais. Je soupire et le laisse s’en aller. Je reste quelque seconde ici, à ne pas bouger, le temps de bien m’ancré dans le crane qu’il est désormais un souvenir mort. Pour sur que je n’y arriverais pas dans la seconde qui suit, car contrairement à ce petit arrogant, je n’arrive pas à effacé les moments marquant de ma vie…et bordel il en fait partie. OK, j’ai compris c’est peine perdu pour moi. Tu me blesse Alexandre, réellement. J’en ai même été a faire se foutu tatouage sur ma peau en ton souvenir, un bon soir de déprime où encore une fois, je me repassais cette scène, le jour où j’ai découvert ta maison vide de ta présence. Abandonnée…

J’hausse les épaules et me retourne vers mon dessin…Ah ? Bonjour messieurs…C’est pour quoi ? J’avise rapidement la situation. Un détenu flanqué de deux de ses copains, m’adresse un jolie sourire…sourire que j’ai que trop bien connu dans le passé. Je sens venir le plan foireux de loin…J’arque un sourcil, ne bougeant pas. Pas très rassuré par ce sourire mais surtout ce regard, je garde malgré tout un air indifférent par expérience. Je sais contrôler mes émotions et tout le reste. Disons que j’ai été forcé à ce processus… Et c’est là, maintenant que je me dis : Tant mieux pour moi. Je connais ce genre d’homme, ce qui les a rendus encore plus détestable à mes yeux. Avec leur instinct primaire. Pas de panique…les automatismes de défense me revienne en moins de deux, par reflexe. On sait jamais. J’suis dans une prison entouré de loup affamé bordel…je n’avais pas pris conscience de la chose, puisque je n’ai pas encore été confronté à « mon entourage ». Mais à présent, j’ai un légère aperçue de ce qui m’attend pour les prochaines années à venir en ces lieux. Je fixe le détenu d’un regard froid et impassible. Non je n’ai pas froid aux yeux…un de mes défauts.

« Bonjour mademoiselle … Vous … »

Sa voix grave s’élève doucement…Mais il n’eu pas le temps de terminer sa phrase que badaboum…Mon beau chevalier sur son destrier blanc comme neige apparaît. Voilà Monsieur l’indifférent qui arrive et s’interpose. Mais que…bordel ! Je le sens qui m’attrape fermement le bras et me traine jusqu’à la sortie. Inutile de résisté, je vois bien que je ne fais pas le poids. A quoi tu joue ? Il y a deux minutes à peine c’était limite si je n’existais pas et là, tu arrive comme si de rien n’était pour jouer les valeureux Héros et me sauver d’une catastrophe qui ne c’est même pas encore produite ! Sa me met en rage, je fulmine. Arrivé à l’extérieur je me dégage brutalement de son emprise. Je ne le comprends vraiment pas, il est d’une contradiction assez puissante quand même. Un coup blanc, un coup noir. Serais-tu devenu lunatique. Moi qui n’étais rien il y a quelque seconde, tu viens vers moi pour m’évité un danger, comme si cela avait de l’importance pour toi. A quoi joues-tu ? Frustré je plante mon regard dans le tien. Tu me désarçonne là… les mots restent coincé dans ma gorge. Nerveusement je passe une main dans mes cheveux, fait un allé retour en longeant le mur, puis vient me replacé face à toi…

« J’peux savoir ce qu’il t’a pris ? Monsieur à laissé tombé sa meilleure amie « L’Indifférence » en cours de route ? »

Si tu t’attends à un merci, crois-moi que tu peux toujours courir. Mon caractère Argentin laisse libre court à ses pulsions tendis que je continue de le fixer. Soupire. Je n’aime pas être comme ça…surtout envers lui, mais je ne flanche pas. Pourtant dieu sait que j’ai envie de le serrer dans mes bras, là tout de suite maintenant, même s’il m’agace avec ses airs et ses contradictions. Envie de lui dire qu’il m’a manqué, d’une telle violence que je l’ait hais de m’avoir abandonnée. Je l’ai aimé avant, réellement. Il n’y a qu’avec lui que je me sentais bien et surtout que je me sentais…quelqu’un. Une certaine importance que je n’avais pas avec les autres. J’aimais son sourire, ses taquineries, sa joie de vivre…tout en lui me plaisait et m’apaisait. Maintenant, faite un bond en avant, jusqu'à aujourd’hui, à la seconde près et regardez…Plus rien n’est comme avant. Et cela s’applique à lui comme à moi. Alexandre n’a plus se visage illuminé de son enfance, mais une expression de marbre et dur. Après tout, que sais-je de lui après dix années passées loin de lui ? Strictement rien…

Quand à moi…Je n’ai plus cette naïveté qui me rendait si docile et agréable. Plus cette fraicheur. Aujourd’hui, j’ai enfermé tout cela dans un coffre fort afin de les remplacé par la méfiance, un caractère un peu plus dur et de feu, typique de l’Argentine. Il m’a fallut construire ce qu’on peut appeler un « mur » pour éviter d’y laissé ma peau. Jouer un autre rôle peut-être…Mes yeux toujours plantés dans les siens, je ne démordrais pas. Tu veux jouer aux entêtés, alors tu as trouvé la bonne personne.

« Tu n’as pas besoin de venir jouer les chevaliers servant avec moi… »

Non tu n’as pas besoin…pourquoi l’avoir fait après tout ? Je ne suis rien pour toi maintenant…Je ne suis plus la petite fille d'il y a dix ans, ce temps est révolu.
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeLun 10 Nov - 0:44

Sa réaction m’aurait étonné si elle n’aurait pas été telle. Tournant comme un fauve en cage, je l’observe d’un œil discret. La laissant patauger dans sa mare de questions. J’vois déjà ça d’ici. Pourquoi il a fait ça ? Porque Porque ??? Porque ne cherche pas à trop comprendre, c’est mauvais pour l’état d’esprit humain. Les chevaliers servants ? Nunca. Bon, une fois que mademoiselle se décide à se replanter devant moi les yeux pleins d’interrogations, je tire de ma poche une cigarette que je porte sans attendre entre mes lèvres. Par chance, j’ai réussi à me procurer un briquet. Un déclique, une étincelle puis, le feu au tabac. Entre temps, sans quitter des yeux la flamme, je marmonne entre mes dents :

« Si la prochaine fois, la Señorita a envie de se faire violer, pas de problème. Permaneceré sobre el lado. »

Tirant une bouffée, je pose mes yeux sur elle. Choquée par mes mots ? Possible. Bien que personnellement, j’trouve pas ça très amusant. Et elle dans tout ça ? Aucune idée. Le chemin de la torture est loin de moi, j’ai opté pour un monde sans souvenir, sans essence, sans époque. J’suis mort en même temps que ton exil loin de mon cœur. J’ai plus jamais repensé à toi, même dans les bras d’une autre. Droit dans ses yeux, pleins de questions se bousculent. Tu ne trouveras pas de réponses.

Je me recule légèrement. Crachant de mes poumons le trop plein de fumé. Faut savoir aviser, les yeux mi-clos. J’suppose rien. Sans attendre, je recroise une nouvelle fois le ciel dans ses pupilles. Adiós mi amor perdido. Je me détourne tranquillement d’elle. N’allez pas croire que la laisser planter là devient une habitude. Les femmes, c’est pas trop mon truc. Bien que ma dernière conquête ne remonte pas à si longtemps que ça … Allez comprendre. J’trouve ça tellement drôle de les faire languir. Elles sont pour la plupart à la recherche d’un mâle qui fasse fantasmer toutes leur amies, fidèle et tout le tralala. Le ‘’Príncipe Encantador’’. Longeant le mur, j’attends le moment propice. Non pas pour jouer les ‘’ chevaliers servants’’. Juste pour être spectateur d’une pièce …

La porte de la bibliothèque s’ouvre un peu plus loin. Je tourne légèrement la tête et constate que c’était encore eux. A ce moment là, je stoppe mon pas en m’adossant contre le mur. Le pied calé sur les pierres grises. Toujours en tirant calmement sur ma clope, je tourne le regard vers Angela. Je sais qu’elle a un charme plus que fou, pour preuve. Les serpents derrière elle ondulent déjà lentement en étant pressant. Les trois hommes n’attendent pas vraiment longtemps ... Dis moi Angel’ ça fait quoi d’être la souris ? Pas ma faute si tu dégages une aura du genre « Latino-charismatique ». On va dire que, si tu n’avais pas été un élément important dans mon enfance, en ce moment. Je serais certainement entrain de jouer les gros connards de séducteurs pour te foutre dans mon lit. C’est le but du jeu pour la plupart des hommes. Mais moi, personnellement, j’me contenterai juste d’effleurer ton être. Et c’est bon, j’me barre.

Chuchotement de la part du monsieur qui te veut. T’es pas bête Angel’, tu sais très bien que tu ne fais pas le poids contre trois gabarit masculin. T’as juste le choix de m’appelez ou bien c’est ton sort qui en fera que … Ce ne sera plus mon problème à partir de là.
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeLun 10 Nov - 18:08

Et tu me dis ça avec un naturel qui me met dans une telle rage intérieur que j’en ai envie de te gifler. C’est dit avec tellement de classe…quelle galanterie. Laissez-moi rire…ha ha. Il fume sa cigarette d’un air tranquille… j’ai comme une envie de lui enlevé et l’écrasé bien sauvagement sous ma chaussure. Bref…le voilà qui s’éloigne et viens s’adosser au mur. Qu’est-ce qu’il attend ? Décidément, tu es bien imprévisible mon cher Alex’… J’ai bien l’impression que nous sommes partis du mauvais pied tout les deux. Il est pas trop tard pour arranger les choses n’est-ce pas ? Profonde inspiration…Allez Angéla, sa sert a rien d’être si énerver envers lui. Je le connaissais par cœur à l’époque, et jamais il n’aurait agit comme ça. La transition entre l’enfant et l’adulte est beaucoup plus changeante que je ne l’aurais crus. En remarque…je suis mal placé pour dire quoi que se soit. Mon caractère à bien changer, je ne suis plus la timide petite fille naïve qui garde la bouche fermé à la moindre réflexion. Je ne sais pas si je dois remercier ou haïr le souvenir de Sébastian de m’avoir changé…

Baissons les armes…Pourquoi ? Je me mords l’intérieur de la bouche. Jamais je n’oserais avouer à voix haute que si j’ai cette envie tenace d’aller le voir et de tout recommencer à zéro, c’est parce que je ne veux pas le perdre une seconde fois. Je sais, au bout de dix ans j’aurais pus faire une croix dessus, mais je n’ai pas réussis. Il a toujours été dans un coin de ma tête, quoi que je fasse. Certaine chose me ramenait à son souvenir. Je repense brièvement au tatouage que je me suis fait faire au creux de l’aine, dans le bas du ventre. Se soir là, j’ai bu et me suis légèrement shooté pour ne pas avoir mal…Oui parce que je hais la douleur physique, sauf si c’est le dernier recours à utilisé. Je le voulais ce tatouage et non pas par simple caprice. Mais pour…quelque chose de plus profond. Arf, stop, on arrête là. Pas de sentimentalisme. Juste aller à sa rencontre, et recommencer de zéro afin de le redécouvrir. Un pas, deux pas…Grincement de porte, je me retourne. Bordel, les revoilà. C’est alors que j’eu le déclic…Regard bref vers Alex’ qui lui affiche un léger sourire… Espèce de…

« Hey La Latino…sa te dis un peu de divertissement ? »

Okay, respirons, tu t’es déjà fourré dans des embrouilles bien pires que ça non ? Sauf que j’avais en ma possession un 9 millimètres qui ne me lâchait jamais. C’était donc ça que tu attendais ? Que je me fasse violer sous tes yeux parce que je n’ai pas sollicité d’aide de Monsieur Alexandre !? Effectivement tu as bien changé, et ton acte ici présent me prouve à quel point tu n’es plus le même. Toi qui étais si intentionné envers ma personne, tu me jette à présent dans la gueule du loup et tout sa sous tes yeux…Tu veux jouer ? Alors jouons cher ami. Respire calmement, reprend le contrôle sur tes nerfs. J’avise la situation. Trois hommes, dont deux colosses comme des armoires à glace. Celui qui me parle à l’air d’être celui qui « mène » le mini groupe. Je réfléchis à toute vitesse et extirpe de ma mémoire mes acquis. Mettre ma vie en danger, je l’ai fais tout les jours pendants des années. Si toi tu as eu l’occasion de suivre de grande étude, ça n’a pas été mon cas. Chacun son passé après tout. Je ferme un instant les yeux, avant de les rouvrir, un léger sourire dévastateur sur les lèvres. Je sais comment fonctionne les hommes, ils sont tous pareils. Il suffit de sortir tes atouts de charmeuse latino et tu les a à tes pieds…Je hais agir de la sorte, mais la je dois avouer que c’est une question de vie ou…de viole.

Je me retourne, le regard flamboyant. Combien de fois avais-je usée de mes charmes pour les faire abdiquer, afin de leur loger une balle en plein cœur ? Je fis mine de réfléchir, m’approche du détenu, me collant à lui, passant mon index sur sa tempe. Il suffit de voir son regard affamé pour s’apercevoir que mon petit jeu fonctionne à merveille. Me mordant la lèvre inferieur, je viens lui souffler d’une voix chaude au creux de l’oreille…

« Tu obtiendras de moi tout ce que tu veux, si tes deux amis nous laisse en paix »

Je le fixe en lui décochant un sourire. Si mon corps ne laisse rien paraître, a l’intérieur c’est un foutoir. Mon cœur bat la chamade, se débat contre me côtes. Poussé d’adrénaline, mélangé à la peur. Le détenu me regarde, allécher par mon offre. Il se retourne sans hésiter vers ses compagnons et engage alors un débat avec eux. Ils me dégoutent tous au plus au point. Nous considéré comme de la miérda ! Un objet sexuel sans valeur…voila ce que nous sommes, les femmes, au sein de ces murs. Je me retourne brièvement vers Alexandre…toi aussi je te hais, là, maintenant. Sa te plait tant que ça de me voir coincé par trois gros abrutit affamé ? Pourquoi ton cœur est-il si asséché…
Le prisonnier réussit tout de fois à chasser ses deux colosses avant de se retrouver seul avec moi. Respire ma belle, tu as la situation bien en main. C’est pas le moment de craquer. Sans perdre de temps, le détenu vient me coller contre le mur et écraser sa bouche contre la mienne. J’ai comme une envie de vomir… Je me laisse faire, sentant ses mains se balader sur mes reins, mes hanches…Encore un peu de patience, trouver le moment propice. Et bordel le pire c’est qu’il fait ça en plein couloir. Je fronce les sourcils, entendant la boucle de sa ceinture se défaire. Espèce de porc, sa te gêne pas qu’il y est un spectateur ?!

Un…

Sa main vient sous mon tee-shirt….

Deux…bientôt

Je sens son désir contre mon ventre…Te odio Alexandre…

Trois…

Je lui mords violement sa lèvre inferieur quand sa main essaie de s’insinué dans mon propre pantalon. Sans attendre je viens lui attrapé sa plus grande fierté et serrer le tout avec le plus de poigne possible, le plaquant violement contre le mur. Mon autre main autour de son cou, je murmure sèchement et froidement :

« Si ta besoin d’une catin pour assouvir tes désirs, tu es tombé sur la mauvaise personne, idiota ! »

Coup de genoux dans le foie, et je viens lui cracher son propre sang à la figure. Respiration saccadé, les larmes au bord des yeux, mon ventre se tord de dégout dans tout les sens. Te voilà servit cher spectateur. Mon regard plein de haine se dirige vers toi…qui a été ce que je croyais mon ami, mais aussi…

tsss Que soy estùpida…

Je tends subitement l’oreille…des bruits de pas pressés. Les renforts arrivent…
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Alexandre Uartemendia
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeMer 12 Nov - 21:08

Les yeux levés vers le plafond, je regarde bêtement d’un air absent le voile qui couvre les murs. Aux aguets, j’écoute attentivement le blabla des gens un peu plus loin. Baillant comme un étourdi, je tourne discrètement l’œil vers ma droite. Angel avait l’air d’accepter les avances de l’homme. Bah tiens, qui aurait cru. Bien évidemment, fallait se douter de la suite. Mamselle la tigresse arrive en un rien de temps. Pauvre type, j’aurai franchement pas aimé être à sa place, c’est que j’y tiens moi à mes bijoux de famille l’air de rien. Elle est là à me regarder les yeux brillant sous les lumières du jour. Mais c’est qu’elle croit que j’avais envie qu’elle se fasse violer sous mes yeux en plus. C’est justement ça l’erreur, ton envie de te débrouiller seule. Je soupire en entendant les deux autres bagalots arriver après avoir entendu les quelques plaintes de leur ami. C’est bien Angel’, tu sais te débrouiller avec un, mais avec deux ? Je ne fixe plus sa personne, mais derrière elle, là où les ombres se rapprochaient de plus en plus. Dans le calme le plus olympien que je pouvais faire, je me décolle du mur tout en tirant une bouffée sur ma clope. Me voilà, marchant d’un pas lent vers elle et le type. Arrivant bien à temps avant que les autres arrivent …

« Eh ! Qu’est c’qui s’passe ici ? Eh ça va ? »


L’homme qu’Angela venait de frapper se tenait les parties, à genoux au sol. Faisant non de la tête, il pointe la femme du doigt. Avant que ça fasse tilt dans la tête des messieurs qui dans la nature des choses se tournent vers elle, prêt à bondir comme deux ours affamés. J’attrape par le col de sa chemise l’homme au sol en le soulevant à côté de moi avant de lui donner un coup de genoux –certainement plus fort que celui d’Angel- dans l’estomac. Marmonnant assez clairement à l’adresse des deux autres malgré la clope entre mes lèvres :

« Vous pensez franchement qu’une femme arriverait à faire ça ? »

Les yeux écarquillés, ça gronde devant moi. Je venais de pousser l’homme au loin qui retomba lourdement sur le sol après avoir atteint le mur. Ta stupidité Angela. J’me prends involontairement les grondements des deux messieurs pas très contents. Réfléchissez un peu les garcs, bien sûr qu’elle est mienne et que j’veux pas qu’on l’approche … Tssseuh n’importe quoi. Je lâche la clope qui tombe au sol. L’écrasant vivement du pied, je sens un coup venir de nul par en plein dans ma mâchoire. Pratiquement repoussé, pire que la gravitation. Le mur stoppe mon recule là, je constate avec effroi que ce con venait de me faire saigner au coin des lèvres. Passant mon pouce pour en effet voir une lignée de sang, instinctivement, je coince l’origine de la blessure dans ma bouche de façon à ravaler mon propre liquide rouge. Si je ne supporte pas une chose, c’est bien en venir au contact physique. A l’aide du dos de ma main, je retire la salive que j’avais encore sur la bouche.

« Acabas de hacer un grave error… »


Oui là, je suis pas content. Lançant des regards froids aux deux hommes. Je m’approche de celui qui venait de me porter le coup. D’un geste vif, je le cale contre le mur en le tenant fermement par la gorge. Je ne fais pas ça pour Angela. Juste que mon ego à encore de la teneur et que j’ai pas envie qu’il soit bafouillé... Par deux imbéciles.

« Pour un croyant, tu es bien agressif … »


C’tout ce qu’il a trouver à me dire ce con ? Serrant d’avantage l’étreinte pour qu’il cesse de dire des conneries. Je ne suis pas croyant ! Chaque mot se sépare d’une pose lente dans ma tête. J’ai horreur qu’on me confonde avec un mouton du seigneur. Je souris légèrement en le regardant, murmurant dans une confession : « C’est souvent trompeur ». Par agacement de sa personne, je le lâche. Le regardant tomber au sol face à moi. Pivotant sur moi-même, je regarde Angela qui n’avait pas bougé, un soupire antipathique quitta mes lèvres. Tournant le dos aux hommes, celui qui n’avait rien subit s’était précipité vers ses congénères, oubliant totalement Angela. Elle n’avait plus rien à craindre de ce côté-là. Du mien, je reprends mon chemin. Regardant ma main blessée par le coup porter dans le mur. J’me rate jamais moi …

Des pas arrivent dans mon dos, assez rapidement. Qu’importe, je ne dois rien à personne …
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Angela Estéban
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MessageSujet: Re: Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al']   Porque la luna y el sol, se reencuentra cada noche [PV Al'] Icon_minitimeSam 22 Nov - 3:42

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