Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 The Undercity

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Carl Hyde
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Carl Hyde


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MessageSujet: The Undercity   The Undercity Icon_minitimeVen 17 Oct - 16:23

Voilà un texte que j'ai commencé sur l'histoire de Carl ... plusieurs fois j'ai tenté d'écrire son histoire sans jamais réellement y parvenir. Je n'aime pas mon style d'écriture, je n'aime pas mes histoires ... bref ... xD J'ai pas une intense confiance en moi lorsque j'écris lol Je vous laisse juger par vous même ^^' Dites moi ce que vous en pensez >_< Si vous lisez, ça vous permettra de mieux connaître Carl Razz Ce n'est même pas un chapitre au complet ... c'est simplement ... bha si vous aimez je vais mettre la suite xD

New York – The Undercity


Chap. 1 – Une soirée difficile

« Carl, apporte-moi la bouteille de champagne, veux-tu? »

Chose demandée fut chose faite, Carl ne pouvait pas résister au charme de sa nouvelle et première femme. Pour lui, c’était la plus belle femme au monde, une véritable déesse, intelligente, remarquablement douce, il en était follement amoureux. Elle était tout ce qu’il avait toujours désiré, une femme et ensuite des enfants, créer cette petite famille parfaite avant qu’il ne soit trop tard et qu’il soit devenu complètement à la botte de Sacramento. L’homme apporta la bouteille de champagne à sa bien-aimée, nouvelle femme puisqu’ils étaient à la veille de leur véritable lune de miel, il comptait bien l’amener où elle désirait aller, ce soir, ils prenaient du bon temps ensemble. Bon temps qui était déjà bien entamé, Carl ne tenait pratiquement plus debout et il ne désirait qu’une chose, rejoindre sa femme dans le lit. Il leur versa deux coupes d’un champagne certainement assez couteux et se glissa aux côtés de Sara Jenkins, une magnifique jeune femme d’environ vingt ans, elle avait dix années de moins que son mari, mais est-ce que l’âge comptait réellement lorsqu’un amour était aussi fort, aussi vibrant de passion? Pour Carl Hyde, cela avait une certaine importance, il se voyait mal vieillir alors qu’elle resterait jeune bien plus longtemps que lui, il avait peur qu’elle se lasse, qu’elle ne l’aime plus, un homme aussi assuré que lui se devait bien d’avoir quelques craintes n’est-ce pas? En amour, il était probablement la personne la moins confiante au monde, mais il avait peut-être raison de l’être. Il était loin d’être idiot, il supportait mal l’alcool, mais certainement pas au point de voir difficilement les choses dans cette pièce, et si il comprenait bien la situation, il était le seul à être aussi saoul en ce moment. Alors qu’elle devait avoir bu autant que lui. Ce n’était pas normal.

« Il est fort ce champagne … non? » demanda-t-il d’une voix basse.

Sara lui fit un sourire et l’embrassa longuement, se collant contre lui, lui faisant perdre instantanément toute trace de cette crainte qu’il avait pu avoir auparavant. Cette magnifique jeune femme blonde, ses yeux verts le faisait frémir d’envi, il était amoureux de sa peau si douce, de ses lèvre pulpeuses, une véritable déesse, son âme sœur. Il avait un caractère spécial, et une certaine réputation à New York, une sacrée réputation qui le suivrait toute sa vie, du moins, tant qu’il restait ici. Tueur depuis plusieurs années, Carl Travaille pour Benny Sacramento depuis maintenant cinq ans, il prenait les contrats les plus difficiles et les effectuaient sans la moindre difficulté, Le Caid avait fait une sacrée bonne affaire en le prenant sous son aile, si ce n’était pas lui, c’était quelqu’un d’autre, et grâce à Carl il menait le milieu du crime d’une poigne de fer, il était le seul qui pouvait contrôler le caractère bouillant de son tueur. Lui et Sara. D’ailleurs Sara savait très bien comment faire fondre son mari, elle y parvenait assez bien en ce moment, glissant une main délicate en dessous de sa chemise, sachant parfaitement à quels endroits le toucher pour lui procurer des frissonnements de plaisirs. Durant ces quelques mois, elle avait appris à le connaître comme personne. Elle connaissait ses peurs, et elle connaissait ses faiblesses vis-à-vis l’alcool et les drogues, il n’en prenait jamais, alors que elle, elle se droguait à tous les jours, à son insu bien sûre … Ce qu’il ne connaissait pas d’elle? Tout, elle était une merveilleuse actrice. Elle embrassait mieux que personne, Carl ne restait pas insensible à son charme fou, et elle en était ravi, puisque bien sûre, elle était en train de réussir, elle allait gagner, et cela lui apporterait un tas d’argent.

« Je … j’ai … envi … de toi … » murmura le tueur d’une voix pâteuse.
« Moi aussi mon chéri … » lui répondit-t-elle d’une voix mielleuse.

Il devenait incohérent, elle le laissa glisser sur l’oreiller. Il était en train de s’endormir. Elle se releva lentement et se dirigea vers la cuisine. Son plan fonctionnait à merveille, elle sortit délicatement l’arme de son mari, l’idée de l’assassiner avec sa propre arme l’amusait énormément. Elle allait tuer ce tueur rival, et empocher une belle somme d’argent. Elle l’avait analysé, elle devait vivre avec lui depuis maintenant plusieurs mois. Mais ce soir c’était terminé, elle n’aimait pas cet homme, elle n’aimait pas les hommes, alors elle en avait assez de baiser avec lui. Oh c’était le plus doux et l’un des plus agréable dont elle avait hérité cette fois, mais c’était terminé, et elle n’avait pas le moindre remord.

« Que fais-tu … avec mon arme? »

La jeune femme se retourna vivement, n’ayant pas entendu les pas de l’homme en sa direction. C’était impossible, elle l’avait drogué! Il s’était endormit, et elle se préparait à le tuer! Elle pointa l’arme de l’homme dans sa direction, le visant d’une main ferme, sans peur. Lui il la fixait d’un drôle d’air, perdu avec l’alcool et la drogue qu’elle lui avait fait prendre, et cette vision qui s’affichait devant lui, sa femme, sa propre femme qu’il aimait tant, en qui il vouait une confiance absolue, elle allait le tuer, elle allait l’assassiner froidement. Il s’avança légèrement et un premier coup partit, directement vers l’homme qui s’effondra sur le sol.. Elle s’approcha de lui, lentement, se penchant au dessus de lui et en s’appuyant sur la blessure du tueur qui laissa échapper un gémissement de douleur. Elle le fixait froidement, elle ne lui permettrait pas de tout faire rater. Sa vie, son futur, tout dépendait de ce meurtre ...

« Pourquoi n’es tu pas sagement endormit dans le lit? Je t’ai pourtant drogué! Alors qu’est-ce qui ne va pas chez toi! » dit-t-elle d’une voix sèche, entre les dents. Il ne répondit rien, il était loin d’avoir envi de jouer les frimeurs, ce n’était pas un jeu, ce n’était pas un contrat, lui il était le contrat, elle devait le tuer pour une raison qu’il ignorait. Ça le rendait complètement malade. Il voulait comprendre. Et il ne faisait rien, il ne se défendait même pas. Avait-t-il réellement envi de survivre si il devait vivre sans elle? Ceux qui connaissaient bien Carl Hyde, ce qui voulait dire uniquement Benny Sacramento, il savait comment pensait cet homme, il savait qu’il ne vivait que pour obtenir cette famille qu’il avait toujours souhaité. Mais il ne voulait pas qu’il l’obtienne, justement, Carl se préparait à tout abandonner, perdre son meilleur tueur, c’était une énorme perte qu’il ne pouvait pas se permettre …Une idée germa dans le cerveau embrouillé du tueur … Ce qui le fit revenir un peu à lui, il se redressa brusquement, surprenant ainsi la jeune femme. Il lui attrapa les deux mains et dit furieusement :

« C’est Sacramento! C’est lui qui t’a payé pour me faire ça! Pour me tuer! Est-ce que tout son argent vaut ça!? »

Sa voix c’était adoucie vers la fin de sa phrase, ou plutôt cassée. Il était choqué, terriblement brisé par cette situation. Il n’avait rien vu venir, comment avait-t-il donc pu être aussi stupide. L’amour rendait idiot, c’était le cas actuellement, et ce n’était pas terminé … Alors qu’il lui maintenait les poignets, elle se jeta dans ses bras en pleurant, la tête enfouie dans son torse. Elle se mit alors à s’excuser, lui disant qu’elle n’avait pas toute sa tête, qu’elle ne voudrait jamais le tuer. Malgré une certaine honte et une hésitation qu’il aurait mieux fait de suivre, il glissa ses mains autour de sa taille, Carl n’avait voulu qu’une chose, prendre soin d’elle, la protéger jusqu’à sa mort ... Il n’aurait vécu que pour ça. Mais jamais il n’aurait songé un seul instant qu’elle tenterait de le tuer. Mais c’était terminé maintenant, c’était tout cet alcool qui leur avait monté à la tête, ils s’expliqueraient demain … Mais soudainement, une horrible douleur lui transperça le dos, elle fit remonter la lame, et si elle avait été davantage instruite, elle aurait su où appuyer, à quel endroit le lacérer pour le paralyser. La douleur intense qu’il ressentit à cet instant fut l’élément déclencheur, elle ne l’aimait pas, et il ne voulait pas mourir, il devait faire quelque chose. Il tata le sol, à la recherche de quelque chose pour l’empêcher de continuer. Il mit finalement la main sur quelque chose de très dure. Il frappa fortement son amante à la tête, ce n’était pas toute sa force qu’il avait mit dans ce coup, ce n’était que désespéré … Elle s’écroula à son tour sur le sol. Plus un bruit, pas le moindre son n’était entendu, il n’y avait que du sang. Beaucoup de sang. Il recula lentement, fixant avec horreur la jeune femme qu’il venait d’assommer avec la bouteille de champagne. Il se redressa difficilement, tenant toujours la bouteille dans ses mains, il se dirigea vers le téléphone. Il n’y avait qu’une seule personne à appeler, l’ambulance ne viendrait pas jusqu’ici, l’hôpital ne les soigneraient pas. Au moment où il prit le combiné, deux nouveaux coups retentirent, Carl retomba sur le sol, complètement assommé et épuisé, il posa les mains sur ses nouvelles blessures qui finiraient par lui être fatal si il ne les soignait pas. Il leva les yeux vers Sara. Elle avançait vers lui, un air totalement pervers sur le visage, elle était dangereuse, mais Carl n’arrivait pas à se résoudre à la tuer, et pourtant, c’était elle qui allait le faire, et ce, sans le moindre scrupule. Aucun mot n’était échangée, elle s’approcha de lui et posa une main délicate sur sa joue. Du sang s’échappait doucement de l’endroit où le tueur l’avait frappé.

« Tu veux savoir Carl? Je travaille pour quelqu’un qui n’aime pas beaucoup Sacramento. Pour l’atteindre, nous devions nous débarrasser de toi, je savais que la seule manière de te tuer, était de t’attendrir, jamais je n’aurais pu espérer un meilleur résultat. Tu vas mourir maintenant … »

À mesure qu’elle disait sa phrase, elle approchait son visage de celui de l’homme, lorsque plus aucune parole n’était échangée, elle l’embrassa, collant à ce moment précis le fusil directement sur son cœur. Un coup fut donné, et puis un autre, violemment, Carl venait d’abattre la bouteille de champagne sur le crâne de la jeune mariée, sans prendre le temps de respirer, il lui en asséna un autre, et puis un autre, jusqu’à ce qu’il soit aveuglé par le sang et qu’il ai frappé assez fortement pour que la bouteille explose sur la tête de Sara. Ensanglanté et à bout de souffle, il fixait le corps défiguré de la tueuse qui reposait sur lui, des larmes de douleur et de rage coulaient lentement sur ses joues. Mais ce n’était pas terminé, il avait des comptes à régler, un en particulier. Il se redressa lentement, souleva le corps inerte de Sara Jenkins et se dirigea vers la sortie de son appartement. Il allait rendre visite à un vieil ami …
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MessageSujet: Re: The Undercity   The Undercity Icon_minitimeMer 19 Nov - 18:06

Chap. 2 – Un tragique commencement.

Carl Hyde avait grandit au sein d’une famille aimante et croyante. John et Keyla, Des gens qui vivaient dans une certaine pauvreté, mais pour qui l’amour semblait régler tous les problèmes. À tous les jours, une prière était récitée sur l’heure du souper. Parents et enfants s’y joignaient, personne ne rechignait sur la prière, tous désiraient un changement, davantage d’argent surement, Carl et sa petite sœurs ne désiraient qu’une seule chose, que leurs parents soient aussi heureux qu’eux. Carl était le genre de garçon très actif, une petite tête brune aux yeux d’un bleu très foncé et profonds. Sa sœur Jessyka ne lui ressemblait pas tellement, plus Fraile, alors que son frère avait déjà une bonne carrure pour son âge, elle avait de magnifiques cheveux longs et blonds, mais le même regard que le garçon de quatre ans son ainé. À l’âge de douze ans pour Carl, c’était une belle vie, il prenait soin de la maison lorsque son père n’était pas là, s’occupant du terrain et des animaux, il faisait déjà preuve à l’époque d’une maturité hors du commun pour un gamin de son âge. Jessyka prenait soin de sa mère, qui déplorait souvent le manque d’argent. Des enfants parfaits, ce qui venait parfois faire un coussin pour la flagrante misère dans laquelle la famille baignait. Mais ce n’était pas fait pour durer selon le père. Voir sa femme et ses enfants devoir lutter pour survivre lui faisait douter de son rôle … de ses capacités. Il savait que dans ce monde, la seule façon de survivre, c’était en jouant sur un terrain nouveau; en travaillant de façon moins glorieuse. C’est ainsi, qu’à l’insu de sa famille bien évidement, il trouva le moyen d’apporter un peu de nourriture sur la table, puis rapidement, des luxes qu’ils ne s’étaient jamais procurés auparavant. Fournissant un peu de bonheur dans les yeux de sa femme et une nouvelle sécurité pour ses enfants. Bien qu’il savait que cette vie ne pouvait pas durer, il vivait dans le présent, voir ce nouveau sourire sur le visage de ses enfants est une réelle satisfaction pour un père, sont travail d’homme était en quelque sorte accompli.

Un soir, des hommes vinrent cogner à la porte. En voyant son mari sortir une arme, la mère de Carl et de Jessyka n’était pas dupe, depuis longtemps maintenant elle se doutait des mauvaises fréquentations de John. Mais elle ne disait rien, elle n’avait jamais rien dit puisqu’il n’écoutait pas. Mais ce soir, elle savait que cette visite était de très mauvais augures. Sa première action fut de dissimuler ses enfants, elle attrapa sa fille, qui rouspéta longuement, mais lorsque les hommes mirent les pieds dans la maison, la peur prit la place de cette curiosité qu’elle avait et elle se laissa emporter par sa mère qui la cacha dans une petite cabane dans le jardin. Elle lui somma de ne pas sortir, peut importe ce qui se passait, ce qu’elle pouvait entendre, elle devait rester là. Par un bref signe de tête de la petite fille de huit ans, Keyla sût qu’elle avait comprit, elle devait maintenant trouver son fils. Mais lorsqu’elle remit les pieds dans la maison, ce fut un véritable carnage, son mari se faisait battre avec une extrême violence, elle resta pétrifiée cette scène surréaliste qui se déroulait devant ses yeux. Ce qui la ramena sur terre; Les cris d’un petit garçon, qui n’avait pas peur, qui à ce moment, voulait défendre son père et sa famille, mais qui ne pouvait rien faire. Il était maintenu par un homme qui se délectait de la scène, qui la découvrait aux yeux d’un enfant furieux, plein de vigueur mais tremblant, tout son corps était secoué par des tremblements de rage et de peur. La mère de Carl ne put rester plus longtemps sans rien faire, dans un élan désespéré, elle agrippa la main de son fils avec toute la force d’une mère pouvait déployer pour protéger ses enfants. Elle le fit descendre au sous-sol, ouvrit la porte d’une sorte d’abri nucléaire, un endroit très fermé, sans la moindre lumière, une porte très résistante. Elle voulait y envoyer Carl, mais l’enfant résistait, répétant qu’il ne voulait pas les laisser. Mais c’était trop tard. Deux hommes venaient de les rejoindre. L’un d’eux frappa durement Keyla qui s’échoua sur le sol. L’autre repoussa Carl, puis le frappa lorsqu’il revint à la charge. Assommé, il ne remua pas davantage, même pas lorsqu’un des deux hommes vint s’assurer qu’il ne bougerait pas, mais qu’il regardait ce qui se déroulait devant lui … Il devait regarder le viol de sa mère, de la même façon qu’il avait dû assister au meurtre de son père. C’était malsain. Mais il n’avait rien à dire, et il n’était pas assez fort pour se soutirer de l’emprise de cet agresseur. Il entendait sa mère gémir et hurler de douleur. L’homme la traitait de salope, de chienne, il disait qu’elle aimait ça. La scène se poursuivit ainsi, sous les yeux d’un enfant terrorisé, et ce, jusqu’à ce que le violeur ai ce qu’il désirait. Ensuite il la tua d’une balle dans la tête. Ce n’était pas quelque chose qui avait échappé à l’esprit de Carl, toute sa vie, cette vision était là pour le hanter. Ce fut la suite qui devint plus nébuleux …

Sans le moindre intérêt, l’homme fit ce que la mère de Carl avait cherché à faire. Il l’enferma dans l’abri et l’abandonna là. Pourquoi il n’avait pas été assassiné ce jour là? Il ne le comprit que bien plus tard. Mais il fut laissé dans cette pièce durant des jours, sans le moindre espoir de sortir. Abandonné à lui-même, dans une noirceur total, sans nourriture, sans eau. Lorsqu’il fut retrouvé, il n’était que l’ombre de ce qu’il avait été. Un garçon maigrelet qui allait bientôt franchir la mince ligne invisible entre la vie et la mort. Il devait la vie à sa petite sœur, qui lorsqu’elle était parvenue à trouver des secours, elle n’avait cessé de répéter qu’elle avait un frère. Croire que Carl avait baissé les bras à ce moment là était mal le connaître, à douze ans il venait de vivre une expérience traumatisante, mais jamais il n’avait cherché à s’apitoyer sur son sort, il avait eu amplement le temps dans l’abri nucléaire de pleurer et déplorer la mort de ses parents. Maintenant il n’avait qu’un seul mot en tête; Vengeance. Sans la moindre crainte, il se jeta dans la gueule du loup. Il découvrit où se trouvaient les hommes qui avaient assassiné sa famille, sans le moindre plan, sans la moindre considération sur sa taille, sa force et son âge. Il ne savait même pas exactement ce qu’il voulait leurs faires. Son esprit n’était qu’une vaste étendue de noirceur. Ignorant tout des règles, ne prenant même pas goût à la nouvelle vie de famille qu’il pouvait obtenir. Jugeant que Carl était devenu un enfant sombre, renfermé sur lui-même alors que sa sœur au contraire de lui semblait mieux reprendre gout à la vie, ils jugèrent qu’il valait mieux les séparer, laisser du temps aux enfants. Mais personne ne se doutait que le jeune homme était en train de modifier totalement sa vision de la vie.
Peut de temps c’était passé lorsque Carl mit la main sur l’homme qui avait violé et assassiné sa mère. Il s’était glissé dans cette sorte d’usine désaffecté, transformée en repaire de mafieux et de criminels. Personne ne le vit agir, alors qu’il n’avait pas plus de treize ans à l’époque. Dans ce grand bureau, qui était celui de la personne qu’il recherchait, il l’avait immédiatement reconnu, il n’avait pas changé, ce qu’il dégageait était frappant, une force considérable, très intimidante pour un enfant. Il avait alors agrippé un presse-papier qui trainait sur le bureau et le lui avait violement enfoncé dans la nuque. Il eut un hurlement déchirant, puis plus rien. Carl avait évidement été neutralisé. Mais il avait encore une fois été épargné.

Carl ne ressortit pas de cet établissement avant plusieurs années. Il ne posait pas de questions, parlait très peu. Il fixait les gens avec une rage non dissimulée. Ils finirent par soutirer quelques informations de lui, cherchant tout de même à comprendre d’où il venait. Ils considéraient que l’assassin des parents de ce jeune homme avait commit une erreur; celle de l’avoir laissé en vie. Le droit de se venger du garçon était respecté. La vision des choses d’un criminel était particulière, il y avait un certain code d’honneur parmi toute cette bestialité. La rage de ce garçon était si intense qu’ils s’imaginaient très bien en faire un excellant tueur. Le mot était faible. Il serait le meilleur. Il resta avec eux jusqu’à sa majorité. Nourriture, logement, enseignement, tout s’accumulait en une dette qu’il devrait payer lorsqu’il serait en mesure de le faire. Carl apprenait rapidement, mais son caractère lui apportait bien des problèmes. Des punitions physiques la majeure partie du temps, mais rapidement ce fut bien dérisoire, il était résistant. Mais tout fonctionnait sous un système de punitions. Que ce soit physique ou psychologique. Ils firent rapidement un lien entre le futur tueur et les endroits où il était incapable de rester bien longtemps. Claustrophobe à un niveau assez élevé, ils lui faisaient subir ce qu’il était incapable de supporter. Renforçant et troublant l’adolescent, Carl devenait peu à peu un tueur endurcit qui ne craignait personne. Son premier meurtre fut celui pour qui il était là; Jimmy Throx. L’assassin de ses parents. Devenu vieux, ce ne fut pas une réelle difficulté pour le tueur qui venait d’atteindre sa majorité. Il bossa ensuite à son compte durant deux ans, histoire de payer ses dettes. Il savait ce qui lui arriverait si il ne le faisait pas. Puis un jour, il fut repéré par un certain Benny Sacramento, un homme dans la quarantaine, cheveux grisonnants, un charmeur, un beau parleur … Mais qui lui fit une proposition intéressante, une liaison d’affaire.



New York vivait des temps difficiles. Il n’y avait pas ce que l’on pouvait appeler « la classe moyenne » Il n’y avait que les riches et les pauvres. Les gens fortunés vivaient dans ce que l’on appelait « la haute-ville ». Un endroit chic, majestueux, où l’on retrouvait la plupart des commodités. Les pauvres se rejoignaient dans la Basse-Ville, aussi nommée « l’Undercity » Un endroit dangereux, où il ne faisait certainement pas bon vivre. Mais si l’on était seulement pauvre et que l’on ne cherchait pas les ennuis, il y avait moyen de survivre. Carl Hyde y avait vécu toute sa vie. Il connaissait cette ville comme personne, il était incroyable, le meilleur et surtout très connu. En collaboration avec le Caïd le plus craint en ville ils formaient un duo « meurtrier ». Sacramento était un homme dur, mais d’apparence joviale. Il avait un don certain pour les affaires, et détestait perdre de l’argent. Il gérait un bar populaire, surtout reconnu pour ses nombreuses prostitués. Toutes généralement bien traitées par le vieil homme. Carl lui avait beaucoup changé depuis son adolescence. Il était resté solitaire, très sombre, il ne disait rien si cela n’était pas d’une importance capitale. Un tueur, sans pitié et sans le moindre remord. Il se considérait de la même sorte que ceux qui avaient assassiné ses parents, violé sa mère …C’était peut-être un jugement difficile, l’on pouvait au moins dire de Carl qu’il tuait proprement, il ne faisait pas souffrir, il ne violait pas … Il tuait simplement. Les hommes les plus dangereux étaient ceux qui vivaient seuls. N’ayant rien à perdre ils étaient imprévisibles et difficile à coincer. Hyde se chargeait plutôt de ce genre de personne, il avait atteint assez de notoriété pour décider de ses contrats. Mais des erreurs pouvaient se glisser, et dans ces cas-là, lorsqu’il devait tuer de sang froid une famille entière, il effectuait toujours sont boulot. Carl était lui-même le meilleur exemple de ce qu’il ne fallait pas faire. Il avait grandit avec la rage dans l’âme et avait assassiné l’homme qui avait commit l’erreur de le laisser en vie. Mais il ne violait pas et évitait toute souffrance inutile. Il détestait les violeurs, alors conjointement il n’aimait pas les putes du bar. Il n’assimilait pas le fait qu’elles puissent vendre leur corps et évitait de les côtoyer, étant même parfois un peu rude lorsqu’elles s’approchaient de trop près …

Dire que Carl n’aimait pas tuer n’était pas entièrement vrai. Il était instruit, doué manuellement et physiquement très fort. Mais il avait été formé psychologiquement à être un meurtrier. Il ne savait rien faire d’autre. Par contre en cet homme résidait un désir bien enfoui; une famille, il voulait une femme, il voulait des enfants, il le désirait tellement fortement … Mais personne ne savait, personne n’avait à savoir selon lui. Il préférait largement rester l’homme détestable et colérique qu’il était. Tout régler par la violence était bien plus simple selon lui. Il côtoyait peu de personnes, Benny Sacramento était en quelque sorte son meilleur ami. Un jour, il fit la connaissance d’une femme, ce qui ne manqua pas de surprendre le Caïd qui avait toujours l’habitude de voir son associer repousser systématiquement toutes les femmes qui l’approchaient. Mais celle-ci était parvenue à briser la carapace du tueur, et ce n’était pas pour déplaire à tout le monde. Il était plus agréable, plus souriant grâce à elle, il était véritablement un autre homme. Les choses allaient assez bien entre eux, assez pour rendre nerveux Benny qui ne voyaient plus les choses d’un bon œil. Carl devenait trop près d’elle et Sacramento savait en quoi cette histoire allait résulter. Il allait perdre son meilleur homme. C’était une perte considérable. D’ailleurs il commençait déjà à s’organiser. Un jour il fit venir Carl dans son bureau. Les deux hommes devaient discuter, deux hommes qui discouraient à propos de femmes … et il avait une personne à lui présenter.
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