Cendres et Flammes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


Nombre de messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeMar 14 Oct - 22:13

Vuelve la rueda de la vida.

J’jette des coups d’œil amer vers la fenêtre. Le paysage défile comme un train à grande vitesse, pourtant, j’suis sûr qu’on fait pas plus que du 50km/h. C’est pourtant qu’un détail en sachant que la prison des bisounours se trouve encore à environs cinquante kilomètres. A cette allure là, on y sera pas avant la tombée de la nuit. M’enfin, j’vais pas commencer à meugler après une attente. Parce que j’aime pas ça. Attendre, regardez votre montre. Les aiguilles tournent « tic, tac ». Ca m’énerve. Je lâche un soupir d’ennuie. C’est quand qu’on arrive ? Ah ouais, dans moins d’une heure. Mais si le type pouvait appuyer sur le champignon ce ne serait pas trop mal. Adossé contre la vitre, j’lance quelques regards en trombe vers l’extérieur. J’aime pas ce pays. Me demandez pas pourquoi, c’est plus d’ordre psychologique que visuel. Le paysage est mort, l’automne est déjà aux portes du 21 octobre sur le calendrier. Un peu en avance … Resto tranquilo. Les yeux gris se perdent dans le ciel sombre. On avait bien choisi notre jour : Pluie. On entend d’ailleurs les gouttes s’écraser avec force contre la toiture de la voiture et sur la route. J’ai pas préciser, je ne suis pas seul. Oh non, ça serait trop beau ça ! Il y a deux gardiens, tous français. A croire que je tombe toujours sur ces gens. M’enfin, j’vais pas commencer à râler. Et puis, ça me fait doucement rire, surtout quand l’un deux depuis le rétroviseur me dit :

« T’en fais pas, tu vas bien t’amuser dans ta nouvelle maison. »


Cendres et Flammes c’est ça ? La terre brûlée. M’ouais, on verra bien une fois sur place. J’suis au moins sûr d’une chose : la terre sera mouillée. On peut p’t-être incendier un sol, mais on n’peut pas encore faire pleurer le ciel par nos ( vos ?) conneries. C’est trop beau ça. J’me décide enfin à lancer un regard indifférent au gardien de devant et avec toute la tranquillité du monde :

« J’en doute pas … »


Tranquillité et indifférence, ça fait toujours bon mélange. J’hausse les épaules en regardant de nouveau vers la fenêtre. Evidemment que j’vais m’amuser. Après avoir passer un an en prison, il croyait quoi ? J’en ai vu de toutes sortes des phénomènes paranormaux et sérieusement, ça m’fait pas peur. J’sais comment fonctionne la plus part des gardiens. C’est un plus nan ? Cualquier cosa. Enfin, le temps parait de plus en plus long et mon ennuie frappe encore plus fort. J’fixe mes poignets liés par les menottes de fer. Et c’est dans ces moments là que j’fumerai bien …

« On arrive bientôt. »


¡gracias bueno Dios! Non, c’est pas parce que j’porte une croix autour du cou que ça veut dire que j’suis croyant. Au contraire. J’suis le pire des Athée au monde et des contradictions, j’en ai plein. En voilà une d’ailleurs. Mais pourquoi porter ça alors ? Pas compliqué : la madre era un gran adoratrice del Señor. Et comme c’est le dernier truc qui me reste d’elle. Amen. Toujours sans broncher, je regarde la pluie tomber. Mon silence est perturbant dites-vous ? Non mais sérieusement, vous pensez vraiment qu’un détenu va ouvrir son moulin à parole alors qu’il va bientôt se retrouver entre quatre murs d’une prison ? Hum. Ecoutant les gardiens parler entre eux, j’en apprends un peu plus sur l’endroit de C&F. Alors : 1) les prisonniers n’ont aucun droit, parait-il. 2) les règles sont sévères. 3) les gardiens ont tous les droits. 4) la bouffe n’est pas terrible. 5) Monsieur le Directeur serait le prince du Luxembourg. 6) C’est pas une prison mais un château. 7) Que j’vais bien m’y plaire. 8 ) Prison la mieux gardée. D’accord, merci pour les informations. Muy agradable. Non mais c’est pas ça qui va m’faire peur ….

La voiture s’arrête et les gardiens descendent pour venir m’ouvrir la porte de l’autre côté. Les pieds au sol, la pluie ne s’est toujours pas arrêter. Je tourne le regard vers la prison. Un vieux château style Moyen-Âge, trône fièrement sur un espace nu. Nu … Rien quoi, pas d’herbe. Les gardiens me demandent d’avancer, je m’active, et j’le fais. L’eau dégouline sur nos têtes, pas agréable ça. Une fois devant, les voix s’élèvent des tourelles et le pont s’abaisse nous laissant la possibilité d’entrer. D’un coup d’œil, je remarque des drôles de poissons dans l’eau … Oui c’est moi Alexandre, nouveau prisonnier et non le Pape. Mes gardiens libèrent mes mains. Que Dieu les garde. Je m’adosse contre le mur en sortant une cigarette de ma poche que je porte à mes lèvres. Les yeux au ciel, je viens murmurer :

« En qué se me implica … »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeLun 20 Oct - 20:37

Tout revient comme ça part. Tout part comme ça vient.

« Tiens! Y'a des collégues devant »

Hum?
Je redresse la tête, regarde autour de moi. Je suis perdue. Pourtant c'est pas bien grand ici. C'est le conducteur qui vient de parler. Le poulet en face de moi me sourit.
Les yeux brillants, je baisse à nouveau la tête et regarde mes pieds.

Sur quelques mètres, la route se permet d'être irrégulière. La camionette s'ébranle, tremble. Non, c'est moi qui tremble. On se rapproche. Je sens déjà cette tension, cet enfer, cette chaleur mal saine qui entrera dans mon corps, dans mon âme, comme elle l'a déjà faite.

Je pensais que tout cela était enfin finit. La vie est injuste avec moi. Je ne comprend pas.

Ma petite carcasse, couverte de vêtements amples et sombres – non pas qu'ils soient teint en noir, mais plutôt que la crasse des années d'usage s'y est imprégnée – sursaute et sautille sur sa banquette droite et dure.
J'aimerai me fondre dans le décort, m'incorporer à l'acier de ce véhicule et disparaître, m'enfuir, courir. Et pourquoi pas crier, hurler toute la douleur et la peine du monde.

Je n'en suis pas capable.

« On aurait pu faire du covoiturage... »

Décidément il parle tout seul, celui-là. Gêné peut-être? Depuis mon entré dans cette boîte de conserve, j'ai remarqué leurs regards hazardeux sur moi. Ils ne doivent pas comprendre. Et puis je ne parle pas, dis rien, et applique. Moi non plus, je ne comprend pas.

« Et putain de pluie de merde!... »

Mets les essuis-glaces au lieu de gueuler pour rien.
Je penche la tête de côté pour regarder le conducteur qui actionne les essuis-glaces en gromelant tant qu'il peut.
Il pleut. Les gouttes frappent sauvagement la camionette, et tout résonne ici. Au moin un peu de bruit pour remplir mon cerveau vide.
Les courbatures courent dans mon corps comme une nuée de serpend qui glissent dans le sable. Sinueuse, argnieuse, sauvage.

*-*

La voiture ralentit, des crissements de gravier me réveille de mon demi-sommeil. Je lève la tête, brutalement, cherche la lumière dans cet horreure. Le gars devant moi se lève et ouvre les portes arrières. Il saute agilement et m'attend. Je me redresse péniblement, mes articulations hurlent, et je m'approche. Sans prévenir, il me prend à la taille et me pose délicatement sur le sol. Je ne comprend pas son geste.
Il a pitié, je le sens.
Et il ne fera rien pour moi.

Une sirène retentit. Mes oreilles vrillent et je sursaute. Une main sur mon épaule.

« Tout ira bien. »

Je hoche la tête, négativement. Non, tout n'ira pas bien.
Une rafalle d'eau glacée me frappe déjà le visage. Au moins ça pour cacher mes larmes.
Je m'avance. Un autre gars vient d'arriver. Je ne vois que ses pieds. La terre nue et détrempée à un soudain intérêt plus que attreillant.

Et tout recommence. Rien ne prendra fin avant ma mort.
Revenir en haut Aller en bas
Vladimir Prokofief
9696 Aumônier pervers
Vladimir Prokofief


Masculin Nombre de messages : 1438
Age : 52
Date d'inscription : 04/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeDim 26 Oct - 23:51

Me voilà chargé d'une piètre mission; allez chercher un colis à l'entrée de la prison.. Comme si un gardien n'aurait pas pu aller le faire, non autant emmener le premier membre du personnel qui passera par là. Et ça tombe sur moi bien évidemment. Pas que cela m'importune d'aller à l'encontre de taulards, non... Bref, je me dirige vers les portes, traversant la cours, quel temps de merde. De la pluie, encore une fois. Cela n'arrange pas l'humeur actuelle. Je me rabattrais sur le/la pauvre idiot(e) qui attends derrière la grille vers laquelle je me dirige d'un pas lent. On ne m'a rien dit, juste demandé gentillement: il avait intérêt sinon j'aurais refusé; d'aller réceptionner un arrivage au pont levis. J'arrive à la tour de garde, brèves explications, un gardien m'informe qu'ils sont deux.
Il me donne leur dossier, je ne les consulte même pas. C'est que je m'en tape de leur histoire, meurtres commis et autres blablas dactylographiés. Je cales les documents sous mon bras et le maton ouvre la grille, je vais auprès des prisonniers. Deux prisonniers donc, un homme, pas mal foutu. Je reste le regarder un instant, détaillant son visage. Il n'y a pas à dire, celui là est appétissant. Et le deuxième, où est il? Ah là! C'est une femme, vraiment petite, je suis obligé de baisser la tête pour l'observer convenablement. Elle me semble bien jeune. C'est que ça m'emmerde un peu là qu'ils soient deux, ne me demandez pas pourquoi, contentez vous de lire dans mes pensées. Le prisonnier fume une clope, je la lui prend sans préavis, la casse en deux pour la laisser tomber au sol. J'aurais pu la fumer, je ne veux pas, pas maintenant, j'aime faire mon chieur. Pour accentuer le geste, j'écrase le mégot avec le pied. Sans aucune joie je m'adresse ouvertement aux deux êtres qui sont plantés là devant moi. Pas de politesses, j'en viens directement aux faits, ironique.

- Bienvenue... En prison.

Oui, je me fou de leur gueule, c'est flagrant. D'ailleurs un ricanement vient ponctuer mes paroles, je rit de mon cynisme. C'est de la pure provocation envers les prisonniers, mais que ceux-ci tentent quoi que ce soit et je me ferais un plaisir de m'occuper personnellement de leur cas. Je n'ai pas besoin de me présenter et d'annoncer ma fonction, ils ne sont pas si débile que ça quand même. Les règles, je ne vais pas m'emmerder à les énumérer, ces deux-ci n'auront qu'à apprendre au fur et à mesure sur le tas. Je ne me préoccupe pas plus de cela, maintenant il va falloir procéder à la fouille. Ils devront se déshabiller... Je souris à cette perspective. Passons à la suite, la présentation générale de la prison je saute aussi, après tout si ce que je fais n'est pas satisfaisant, la prochaine fois on ne me demandera pas d'aller accueillir les prisonniers. Et puis ils seront au courant de ce qu'il y a à savoir lorsque nous feront la visite

- Par ici.

Je leur fais un signe de tête pour qu'ils approchent, la porte est ouverte, ils n'ont qu'entrer à faire et se mettre à poil bien entendu.

- Une fouille va avoir lieu, vous allez enlevez vos effets.

Oui, qu'ils se déshabillent pour que j'observe à volonté leur corps dénudé. Voyeur? Pourquoi pas, pourquoi ne profiterais-je pas du spectacle qui va s'offrir à mes yeux? Une certaine honte pour les prisonniers, du contentement pour moi. Encore mieux que lorsque je regarde les bouquins spécialisés, plus que de simples photos. N'étant pas maton de fonction, ce sont des gardiens qui vont encadrer cela, je ne ferais qu'assister sans oublier que si mon aide est nécéssaire je me ferais là encore un grand plaisir de la donner.
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


Nombre de messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeLun 27 Oct - 18:20

Tout en n’accordant aucune attention à ce qui m’entour, je fixe le ciel qui dégouline tout son trop plein d’eau. Indifférent, c’est bien le terme qui définirait parfaitement mon statut du moment. Seulement, en revenant un peu sur terre, je remarque une demoiselle. Ma foie, vraiment pas grande à côté de ses gardiens. M’enfin, aucune envie de m’attarder sur ça. Puis qui c’est, elle sera peut-être ma compagne de cellule. Contre mon gré, je repose une nouvelle fois mon regard sur sa personne. Elle n’a vraiment pas l’air bien dangereuse la gamine. Ma curiosité stoppée, je tente le tout pour le tout :

« ¿Habla -tu española? »

Qui ne tente rien n’a rien dit-on. Mais franchement, j’sais même pas pourquoi j’lui demande ça. L’ennuie peut-être, quoi qu’il en soit. Toujours adossé contre le mur, je soupire. L’attente commence à se faire long à mon goût. Pas que j’suis pressé de rentrer à l’intérieur mais bon. L’air soufflée entre dans mes poumons, plus le temps passe, plus la clope entre mes lèvres voit sa fin à grand pas. Les gardiens français discutent avec ceux de l’autre prisonnier. Pas vraiment intéressant leur conversation …

La grille s’ouvre enfin, de là, les regards se tournent vers notre accompagnateur. De marbre, une petite étincelle de surprise dans le flot gris de mes pupilles apparaît bien discrètement. Même à Madrid, jamais de la vie un curé viendrait servir d’accueillant. Nan nan, ce n’est pas le fait qu’il soit une brebis du Seigneur qui me gêne, c’est le geste qu’il vient d’exécuter. La cigarette au sol, je regarde sans broncher son pied l’écraser. Les yeux levés vers sa personne, je me contente d’hausser les épaules. Ouais et quoi ? C’est sa façon de m’faire comprendre que c’est un justicier de Dieu et qu’il ne veut pas que j’me ruine la santé ? Ou pas. Son accueil fut froidement interprété. Mais s’il savait à quel point j’en avais rien à foutre. Il en rirait bien. Enfin bref, d’une parole et d’un geste, il nous demande de le suivre. A se moment là, je ne bouge pas. Me contentant de lancer un regard vers le demoiselle. Puis un bref instant, j’me dis qu’il n’y a pas de quoi faire attendre le monde alors qu’il n’y a que quelques minutes, je voulais rentrer. Avec toute la bonne volonté du monde, je me mets à avancer un peu devant la jeune femme, derrière le prêtre. C’est les mains dans les poches, la tête base et les yeux clos que silencieusement, je joue le rôle de suiveur.

Si on m’avait dit qu’il faudrait que j’enlève totalement mes vêtements pour une fouille. Bah je serai entrain de rire. Mais c’est pas le cas, et le machin sur patte nous le fait bien savoir. J’reste bête, nan mais franchement, manquait plus que ça pour bien m’taper sur les nerfs. Calme, respire Al’. C’est tellement pas la fin du monde, que voilà. Le pire je crois, c’est que le curé à l’air de prendre à malin plaisir à cette idée. Ironique le père ? Laissez-moi vous montrer c’est quoi une mule. Une fois bien à l’intérieur, des gardiens s’approchent en nous demandant effectivement, d’enlever nos vêtements. J’hausse un sourcil en lançant un regard à notre « accompagnateur », non loin. Perdón madre. Elle m’a toujours dit de respecter los Curas, mais bon. On ne change pas une pierre … La fille n’est pas bien loin de moi. Va-t-elle s’exécuter ? J’en ai aucune idée et c’est pas mon problème. J’ai encore ma dignité. Et c’est pour ça qu’ils vont tous aller s’faire voir.

Padre nuestro, que estás en el cielo.
Santificado sea tu nombre. Venga tu reino.
Hágase tu voluntad en la tierra como en el cielo.
Danos hoy nuestro pan de cada día.
Perdona nuestras ofensas,
Como también nosotros perdonamos a los que nos ofenden.
No nos dejes caer en tentación y líbranos del mal.


Je regarde les gardiens en haussant les épaules d’un air très négatif, je viens alors m’adosser contre le mur en lançant d’un air méprisant :

« No deseo. »


Clair et net, le premier qui ose venir poser ses pattes sur moi. C’est non seulement mon calme olympien qu’ils risqueraient devenir troubler. Fin bon, à moins qu’ils m’enchaînent et me déshabillent. J’pense pas qu’ils iraient jusque là. L’un des gardiens un peu désolé, me propose une fouille rapide au dessus des vêtements. A contre cœur, j’accepte. C’est déjà mieux que de m’foutre nu. Et personnellement, j’pense que ma voisine va faire pareil. Je lève les bras en sentant les mains du gardien me parcourir la taille et tout le tralala. Une fois terminer, je porte la croix entre mes dents tout en passant à côté du Curé sans rien dire. Juste, un sourire en coin assez discret. Se foutre de moi à des conséquences le Père. Je me retourne toutefois pour jeter un coup d'oeil à la gamine. Attendant que la ''viste'' reprenne ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeMar 28 Oct - 12:09

Je sursaute et regarde autour de moi. Quelqu'un vient de parler, mais je n'ai pas compris ce qui c'est dit. Je regarde le garde, derrière moi, mais il ne semble pas qu'il vienne de parler. Alors doucement, mes yeux se dirige vers l'autre prisonnier qui attend comme moi qu'on vienne.
Il me regarde et semble vouloir de moi une réponde. Mais?
Pardon?

Pour rien au monde je lui demanderai de répéter. C'est impoli et il pourrait se fâcher. Je ne voudrais pas nous mettre en mauvais terme alors que nous venons seulement de nous "rencontrer", si on peut dire ça.
Alors je hoche frénétiquement la tête en signe de négation. Non, non, non. Bien que je ne sache pas ce qu'il m'ai dit. Le non répond souvent à bien des questions.

Le silence retombe comme un mur qui nous enferme. Et en effet, nous n'allons pas tarder à être enfermés entre des murs bien plus épais et solide que notre silence.
Des bruits de voix me parviennent de l'autre côté de la grille et la porte de fer s'ouvre lentement pour nous dévoiler un homme à la stature... assez impressionnante. Mais vétu tel un curé. Je ne sais pas quoi en penser. Je vois mal un homme de Dieu s'entraîner dans une salle de musculation pour avoir un tel corps, mais on dirait bien que celui-ci y passe bien des heures. Et puis ce regard, clair. Je ne suis pas assez proche pour distinguer la couleur de ses yeux, t'audant plus qu'il ne fait pas bien beau - et c'est le moins qu'on puisse dire - mais je devine l'un de ces regards effrayants, capable de vous communiquer n'importe quelles humeurs avec la plus grande franchise. Je frisonne. Cet homme, en déguisement, ne me dit rien qui vaille.

Il s'approche de l'espagnol, lui prend sa cigarette d'un geste rapide et l'écrase au sol avec un air dédégneux.
On va sens doute passer un mauvais moment...
D'une voix forte, il nous "souhaite" la bienvenue... en prison. En enfer oui. Quelle ironie. Je le crains de plus et plus et essaie de me faire toute petite, aussi insignifiante que la pluie qui tombe en ce moment même. Je vous en pris, ne faite pas attention à moi.

Enfin, il nous invite à entrer. Le grand espagnol me regarde, puis passe devant. Je le suis de près comme si je décelais en lui quelque chose de bon. En même temps, n'importe quoi peut paraître bon à côté de cet homme qui se fout bien de notre gueule.
Arrivés dans une salle, entouré de gardien, on nous demande de nous déshabiller.
Je les regarde tous avec le plus grand étonnement, puis l'autre prisonnier qui semble lui aussi surpris. Mais à quoi ils jouent, tous? On ne m'a jamais demandé de me déshabiller, pas même à Sadismus. Je ne comprend pas et commence à partir dans une crise de tremblement incontrôlable. Mes membres sont pris de spasmes et mon souffle se raréfie. Il faut absolument que je me calme. Je n'entend même plus ce qui se dit autour.

Je finis par m'approcher près du grand espagnol, comme si son ombre était protectrice. Puis me calme doucement, sûrement. Un gardien s'approche à son tour, puis un second, et commence à fouiller l'homme du sud sans lui retirer quoi que ce soit. C'était une blague, c'est ça? Bah c'était pas drôle, comme blague.
Puis ils se tournent vers moi, me jugent un moment comme si ma petite stature avait quelque chose de contestable, puis commence à me fouiller sans rien me retirer. Ils parlent entre eux, mais je ne comprend rien, n'entend rien, tant le sang bat fort à mes oreilles.

La chose enfin finit, je me précipite dans les jupes de l'espagnol pour me cacher, jettant quelque regards furtifs aux chaussures de notre accompagnateur. Il ne doit pas être très content. On a pas fait ce qu'il nous avait dit de faire. Il va être fâché. Holala, qu'il va être fâché.

Je tente d'être la plus insignifiante possible, silencieuse et minuscule. Ne pas attirer l'attention. Pour rien au monde. Rester dans l'ombre. Je vous en pris, ne me faites rien...
Revenir en haut Aller en bas
Vladimir Prokofief
9696 Aumônier pervers
Vladimir Prokofief


Masculin Nombre de messages : 1438
Age : 52
Date d'inscription : 04/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeMar 4 Nov - 1:02

Les prisonniers entrent, je prends place à l'écart, dos au mur, les bras croisés pour regarder la chose. Des matons demandent aux deux détenus de se déshabiller, comme prévu. J'attends qu'ils le fassent... Sauf que là, tout le contraire de ce que j'espérais se produit. Le brun, ose me lancer un regard hautain puis refuse de s'exécuter. Il a le culot d'aller s'adosser au mur, sortant une phrase dans un dialecte qui m'est incompréhensible. Les gardiens sont encore pire, au lieu de le forcer à hotter ses habits, ils lui proposent une simple fouille, on aura tout vu. Une fois la vérification faite, il passe devant moi, la croix d'un pendentif entre les dents, il ose même sourire. Il le peut l'imbécile s'il croit que je vais laisser couler sans rien dire il se fou le doigt dans l'oeil.

Il se comporte de cette manière en réponse à mon geste, très bien s'il veut jouer on va jouer. Pour la prisonnière ce n'est pas mieux, les fonctionnaires lui font la même chose qu'à l'espagnol. Une fois terminé, elle va se cacher derrière lui, si elle croit qu'il peut lui apporter une quelconque protection elle se trompe là aussi, je peux très bien les prendre un à un pour régler le problème. Je lance un regard qui en dit long au personnel présent, savent-ils qu'ils m'exaspèrent? Je ne pense pas, pourtant c'est simple. Quoique s'ils m'auraient regardé lorsque je vît les deux gugus s'en tirer à si bon compte, ils m'auraient vu changer de tête.

Bien, puisque de toute façon c'est ainsi, je me dois d'intervenir, remettre les choses en place, non pas pour respecter le reglement mais pour assouvir ma volonté. Je m'adresse donc aux gardiens pour commencer, ensuite ça sera au tour de ces vermines, celles-ci n'échapperont pas à la fouille en étant nues, elles peuvent rêver.

- Et bien, pour du personnel pénitencier vous respectez mal les règles... Dois-je vous rappeler que les prisonniers doivent être entièrement déshabillés? Une simple fouille telle que celle que vous avez éffectué n'est pas suffisante.

J'ai l'air fin de faire la morale moi, alors que les règles, je les bafoue à tout bout de champs. Je ne les applique aucunement, que celles qui m'intéressent. Même le protocole qui correspond à mon emploi je l'ignore, sinon je ne pourrais strictement rien faire. D'ailleurs, les aumôniers n'ont pas le droit de faire grand-chose. Tant de restriction, s'en est désolant. Pour les autres peut-être, pas pour moi, car j'ignore tout. Pour les règles de la prison c'est pareil, certains points me dérangent d'autres m'arrangent. M'enfin, je ferais avec on verra ce qu'il en adviendra par la suite. A mon tour d'hausser les sourcils, plantant mon regard dans celui de l'effronté, je reprends, employant un ton dur.

- Je pense que vous avez compris? Ou il faut vous le répéter... Si vous ne vous foutez pas à poil, je serais dans l'obligation de venir vous aider.

Quel vocabulaire pour un curé! Si les supérieurs m'entendaient... sauf que ce n'est pas le cas. Et inutile de préciser que si je suis obligé de me déplacer pour faire cela, je n'hésiterais pas à me montrer brutal, quitte à attirer les regards des matons ici présents, rien à battre. J'emploie la manière douce avant la forte. La petite chose insignifiante qui se cache derrière le guignol, ça ne sera pas difficile car elle ne me semble vraiment pas bien forte, plutôt fragile. Vu la manière dont elle me regarde je sais qu'elle est inquiète. C'est ce qu'il faut, d'ailleurs, je lui adresse un regard froid, je n'ai aucune pitié envers eux car je n'ai pas pu voir ce que je voulais. Par contre pour le mâle, le déshabiller pourrait être plus difficile car il me semble du genre à rebiffer. Après si jamais il ose faire quelque chose, je ne suis pas seul. Et la seule chose qu'il aurait à gagner ça serait de finir au trou. J'attends leur réaction avant d'envisager quelque chose, s'ils capitulent tout ceci n'aura pas lieu de toute façon.
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


Nombre de messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeSam 8 Nov - 19:38

Indifférent à ce qui se passe autour de moi, je sens tout de même la demoiselle venir se caller non loin de ma personne. Un peu rebuter par son comportement de rongeur qui a peur ‘’des vilains chats’’, je me contente de faire comme si de rien n’était et de la laisser venir trouver refuge dans mon ombre si ça la rassure tant. La réaction du prêtre m’étonne un peu, assez sèche dans ses formulations de phrases. Voir même … Antipathique. Avoir passer une année entière dans une prison m’a appris pas mal de chose. Bien évidemment, il y avait aussi des aumôniers, eux, ils n’avaient qu’un seul but : Mission spirituel. Et devinez quoi ! L’un d’eux a remarqué la croix que je portais autour du cou. Et du coup, ça fait directement de moi un bon croyant. Il ne m’a pas lâché pour savoir mon histoire. Pensant certainement qu’il me fallait du temps pour me repentir. J’aurai bien rigolé à son nez mais ça, ma mère ne l’aurait pas toléré. Surtout que voilà, c’est les hommes à respecter. Leur seule présence dans une prison n’est égale qu’à leur statut. Par conséquent … J’me décide enfin à parler à l’adresse des gardiens. La croix entre mes doigts, je ne les fixe pas. Préférant garder l’œil sur mon reflet dans le petit métal.

« Euhm … C’pas pour casser l’ambiance mais, l’rôle d’un aumônier dans une prison reste dans le spiritualisme et non autre chose. Par conséquent, messieurs les Gardiens, vous n’avez aucune crainte à avoir de l’homme du Seigneur par rapport au directeur. »


Je sais pas si j’ai été assez clair. En gros, les gardiens sont au-dessus de lui pour ce qui est de leur travail. Par conséquent jolie brebis blanche de ton Père, t’as rien à dire. Les gardiens ont procédés à des fouilles sur moi et elle. Aucun problème, donc j’vois pas pourquoi il continue à m’casser les burnes pour ça. C’pas son rôle quoi. Qu’il ne prenne bien ou mal, ça m’est complètement égale, j’enchaîne en levant mon regard vers lui.

« L’aumônier est là avant tout pour écouter, aider et sans juger les prisonniers. Pas vrai ? Donc, vous n’avez rien à dire par rapport au boulot de vos collègues »


Coincé mon Père. Faut vraiment qu’on m’fasse tourner la tête pour des conneries. Bon si cette fois-ci on peut y aller ou j’dois démontrer par A+B que tout son cinéma sert à rien ? La brebis du Seigneur peut pas être plus têtu que moi. J’baisse pas tête vers ma voisine, j’comprends pas pourquoi elle a l’air si effrayée. Elle est p’têtre pudique, fin bref. J’lui fais signe de suivre mes pas, de là, j’me plante devant le curé d’un air tout à fait naturel avant de lui balancer un :

« ¿Se se puede ir ahora? »


Il n’aura aucun mal à me comprendre. J’en ai assez de prendre racine dans ce lieu. Le ton a tout de même une pointe d’empressement. J’ai pas toute ma vie non plus -à noter que j’sais pas combien de temps j’vais rester ici- . L’impatience arrive au triple galop, mais je reste tout de même calme. Ca serait con d’exploser maintenant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeSam 15 Nov - 15:39

La tension monte encore de quelques degrés lorsque le représentant de Dieu se permet à nouveau de nous demander de procéder au déhabillement total. Mais non, non, non! Je ne veux pas moi!
Mais où suis-je tombée? Là-bas même, ils ne nous faisaient pas subir une telle honte! Je ne suis pas de la stature de ces criminels sans pitié, je ne mérite pas un tel châtiment...

L'hispanophone de redresse de toute sa hauteur, où bien est-ce moi qui soudain le voit beaucoup plus grand. Il s'approche de l'aumônier et se permet de le réprimender avec des mots plus justes que je n'aurais trouvé moi-même.
Pas dificile, vu que je ne parle pas. Mais cela ne m'empêche pas de penser.

Mon coeur se gonfle d'une fierté puérile. Comme si la rébélion de mon camarade était la mienne. Je vois l'espoire d'un passage plus sereint dans l'attitude de l'espagnol. Je me rapproche encore un peu, sans pour autant lui piétiner dessus. Je ne me permettrais jamais une telle chose. Mon respect pour lui enfle comme un balon gonflé par une gamine.

Je sens les regards des mâtons tournés vers nous. Ils ne savent plus quoi faire, comment agir, à qui obéir. Cette confusion me fait plaisir et l'ombre d'un sourire passe sur mes lèvres. Ce simple geste me donne une crampe aux joues et mon sourire disparaît.

Mon bonhomme parle à nouveau espagnol, regardant vers la sortit. J'ai pas appris l'espagnol, mais à mon avis il veut partir lui aussi. Je pris n'importe quoi – n'étant pas croyante – pour que sa demande soit exécutée sans complication.

Mon regard se tourne un quart de seconde vers cet homme qui depuis le début nous cherche les problèmes... qu'est-ce qu'il se passe dans sa tête pour qu'il se permette ainsi d'insisté. Nous voir nus? Le devoir d'appliquer les règles à la lettre? Y a-t'il vraiment une règles qui précise que nous devons nous désapé à notre arrivé? On m'a rien dit à moi...
Mon ventre chauffe, mon petit poing se serre. Serais-je en colère?
Tu es ridicules Sadé.
Revenir en haut Aller en bas
Vladimir Prokofief
9696 Aumônier pervers
Vladimir Prokofief


Masculin Nombre de messages : 1438
Age : 52
Date d'inscription : 04/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeDim 30 Nov - 1:00

Ils ne s'exécutent pas et tout cela par la faute de cet espagnol qui ouvre son claque merde. Il est effronté, de quel droit se permet-il de sortir cela. Je suis aumônier de fonction et donc assez grand pour savoir ce que je suis censé faire. Lui il n'est plus rien et ceci depuis qu'il est prisonnier. En disant cela il ne fait que m'énerver, surtout la manière dont il s'adresse ouvertement aux matons. A l'entendre parler on dirait que c'est lui le directeur de la prison, non mais franchement pour qui il se prend ce merdeux? Et il continue en plus, venant se placer juste devant moi, il se met à parler dans un dialecte propre à son pays. Je ne cherche même pas à comprendre ce qu'il me crache là, aucun intérêt. Ca doit encore être des futilités comme tout ce qu'il a sortit depuis qu'il est arrivé ici.

-Si j'ai à dire. Par contre s'il y a bien une personne qui devrait la fermer c'est vous je pense. Un prisonnier n'a rien a dire, il s'exécute, c'est tout. Et il se garde ses discours ridicules.

Alternativement, je regarde le grand dadet et la petite chose qui s'est rapproché. Ils sont tous les deux contre moi, c'est évident. Brève explication avec les gardiens, ceux-ci seraient bien niais s'ils laissaient les taulards s'en sortir aussi facilement;

- Et bien! Vous tombez bien bas si vous obéissez aux paroles de simples prisonniers. Ecouter de la vermine n'est pas recommandable je pense... Elles parlent dans leur propre intérêt sans se soucier du reste.

J'évite d'utiliser le discours de "curaille", là le truc c'est d'être crédible face aux fonctionnaires. Je me retiens d'hausser le ton. Montrer que leur attitude, je m'en contrefiche et que si je veux les avoir nu c'est pour suivre les règles et non pour autre chose. Et encore c'est que de ces dites règles, je m'en tape royalement, c'est mon côté pervers qui fait que je pose opposition au fait qu'il passe sans le déhsabillage.

- Ne m'obligez pas à vous montrer les règles écrites. Je suis peut-être curé, mais je sais parfaitement que vous seriez capable de cacher des armes ou autres objets, je n'ai pas besoin de préciser où. Et puis vous devez enfiler vos uniformes de prisonniers ici qui plus est.

Je lance un regard aux vêtements un peu plus loin. Ils doivent me remettre leurs effets personnels. C'est là le moment où l'on se sert, prendre ce qui est intéressant sans se faire voir c'est enrichissant. Parfois les prisonniers demandent à les récupérer parce qu'ils y tiennent à coeur. Et c'est là que je peux poser mes conditions.

- Mais puisqu'à l'évidence vous êtes aussi buté l'un que l'autre et que ma patience à des limites, autant que je prennes la situation en main.

M'avançant de quelques pas , je saisis la "gamine" par le col et l'attire vers moi. Je vais m'en prendre à la plus faible pour commencer, même si c'est lâche au moins j'aurais moins de mal qu'avec l'autre. D'un mouvement rapide et plutôt violent, je saisis chaque côté de son haut et tire dessus le lui retirant. Ce n'est que le début, après si elle n'a toujours pas compris j'enlèverais tout le reste. Ce qu'en penseront les matons de mon comportement m'est bien égal. Je n'ai pas peur de leur jugement. Seulement, je n'aime pas être contredit et c'est le cas. Etre prit pour un simple pantin qui n'a que fermer sa gueule à faire et attendre que ça passe, c'est pour les autres. Je n'aime pas être prit pour un con. Je m'adresse au bout de femme, mauvais;

- Si vous ne prenez pas le relais je continue... Et s'il y a rébellion, je me ferais un grand plaisir de vous mener au trou.
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


Nombre de messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeLun 1 Déc - 1:56

Blablabla, ouais bon. D’accord je vous avoue sur un plateau d’or que son charabia me saoule totalement. ¡Pero para que se toma?! Vous savez, quand un prêtre commence à ouvrir son clapet c’est généralement pour vous sortir de beau discourt genre : « Dios te salve, María. Llena eres de gracia : El Señor es contigo. Bendita tú eres entre todas las mujeres. Y bendito es el fruto de tu vientre : Jesús. Santa María, Madre de Dios, ruega por nosotros pecadores, ahora y en la hora de nuestra muerte. ». Bah là, c’est pas du tout pareil, il l’ouvre pour rien dire. Mais merde, qu’il reste dans son rang de mouton du seigneur, il m’fera économisé du temps. Parce que oui, en plus d’être un déjanté fini, le voilà qui saisit d’une main ferme la gamine en la manipulant comme une poupée. ¿Qué, él piensa violar? Je ne joue pas les rambo, je reste tranquillement à ma place en regardant la scène. Moi, spectateur ? Jamais. Lançant un regard vers les gardiens, ils avaient plutôt l’air mécontent. Trois d’entre eux s’interposent entre lui et la demoiselle.

« Monsieur Prokofief, laissez-nous faire notre travail. On vous a juste chargé de les conduire jusqu’à leur cellule et rien d’autre ! »


J’avoue, le ton est assez froid et clair. Je passe derrière les gardiens et du prêtre pour m’agenouiller auprès de la fille. Tout en lui posant une main sur la tête, de façon à lui faire comprendre que tout va bien. Les uniformes traînent sur le bord du mur, d’un geste simple, je viens saisir le sien en lui tendant. Je me penche vers elle en lui murmurant : « Mets le … », de façon à ce que personne d’autre l’entente. Me postant devant elle pour que la vue sur son corps soit moins grande, j’attends qu’elle ait fini. En voyant les gardiens montrer les dents, humiliés d’avoir été rabaissé par … Un simple prêtre. J’évite de sourire, je sais parfaitement bien que le mouton ne me porte déjà pas dans son cœur et que dans les prochains jours, il pouvait me retomber sur le nez. L’ennuie me gagne une nouvelle fois, les yeux toujours rivés devant moi.

« … Allez y ! Sinon, c’est moi qui me charge de les conduire jusqu’à leur cellule. »

Le gardien laissait donc le choix. Bah le mouton continue donc à bégayer comme ça on t’aura plus dans les pattes. A mi gran alegría ! Je me retourne histoire de voir si elle a fini ou non. En tout cas, moi de mon côté, il était hors de question que j’porte l’uniforme. Si j’ai demandé à la demoiselle, c’est pour lui éviter tout problème. En ce moment, elle est avec moi. Mais plus tard, c’est sera chacun de son côté. C’est un peu comme dans les films. Prenons un bête exemple : y a toujours un chiot égaré dans les rues. Il va bien évidemment trouver refuge dans les pattes d’un chien qui au début se moquera qu’il soit là ou non … Et par la suite, le gros va s’attacher à lui. Bah la dernière partie, c’est à éviter justement. Je saisis finalement mon uniforme en le gardant en main, laissant croire que je l’enfilerai plus tard dans ma cellule. J’ai bien dit plus tard …

« Ça va ? »


En même temps, j’vois mal une fille aller bien après s’être fait sauvagement arraché le t-shirt. Sauf si elles aiment la brutalité. Et puis, un père doit être d’un tempérament calme si je ne m’abuse. Pas celui là en tout cas. Par la suite, je prends soin de garder derrière moi -donc à l’écart de tout le monde- la demoiselle. J’tiens pas à ce qu’il la viole sous mon nez ce con …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeDim 7 Déc - 23:48

L'ambiance n'est pas claire. Les esprits ne s'entendent pas. Les gardiens ne savent que faire et le curé semble bien contrarié par ce qui se passe. Quand à l'espagnol, s'il y a plus calme et mesuré, s'il vous plait, j'aimerai voir. Comme un véritable gardien de la paix, il cherche à résonner l'esprit déréglé de cet homme si démesurément... vulgaire.

Les gestes sont grands et les voix fortes. La pièce s'éclaircit soudain avant de retomber dans le noir. Ou plutôt avant que je n'y vois plus grand chose. Une main vient me prendre par le col avec une violence qui ne m'est pas inconnue. Je tremble, je suis tétanisée. Je ne comprend plus ce qui se passe, tout va trop vite. Je n'ai pas même le temps de respirer ou de crier que déjà le tissu qui enveloppe mon torse se déchire et je me retrouve à moitié nue.
Comme pour accentuer ma nudité, un courant d'air froid pénètre dans la petite pièce de "réception" et me frôle la peau, me lèche et me frigorifie. Mais je ne crie pas. Je n'ai jamais pour autant crié; préférant capituler plutôt que de me débattre et enfoncer d'avantage le merdier dans lequel je suis. Nous sommes.

Il me relâche enfin. Je sens des regards sur moi, ou me les imagines. J'ai honte, froid et peur. Je ne sais que faire. Continuer à me déshabiller comme bonne chienne ou refuser d'en retirer d'avantage.
Je me recroqueville, entour mes maigres jambes de mes bras et les pressent contre ma poitrine en jetant autour de moi des regards apeurés et déconcertés. Je veux bien obéir, mais ne me regardez pas comme ça!
L'hispanophone traverse la salle, attrape un uniforme et me le tend avant de s'interposer entre moi et les autres. Dans l'ombre du grand homme, je commence à déplier mes effets. Ce sont les miens. Il y a inscrit en haut, sur la poitrine, mon numéro.
Cela me rappel que nous ne sommes plus que des numéros. Mais quand ai-je seulement été quelqu'un?
Ne nous voilons pas la face.

Rapidement, je me presse de retirer mon pantalon et enfile ce qu'on ma attribué comme vêtement. C'est trop ample, c'est froid, c'est élimé et vieux. Mais ça cache le corps.

Il se retourne vers moi et me demande si je vais bien. Je ne lève pas les yeux vers lui, mais regarde ses jambes. Je tire doucement sur sa tenue en me relevant. Je me cache derrière lui, je suis minable et en décomposition. Je ne comprend rien à ce qui se passe et espère passer le pas de ces portes qui s'ouvrent entre les murs de cette prison. Je n'ai jamais autant voulu aller dans ma cellule.

Je ne parle toujours pas. Ma voix prise et coincée dans ma gorge. D'ailleurs, mon cou me brûle. J'y porte ma main et remarque une vague irrégularité de ma peau. Elle me brûle. Cette brute m'a prise si fort qu'il m'a blessé.
Ma peau augmente. Je tremble et me cache. J'aimerai disparaître, filer comme une petite souris insignifiante.



[HJ: désolée pour le retard]
Revenir en haut Aller en bas
Vladimir Prokofief
9696 Aumônier pervers
Vladimir Prokofief


Masculin Nombre de messages : 1438
Age : 52
Date d'inscription : 04/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeMer 24 Déc - 1:06

Je dois rêver, c'est inconcevable. Les gardiens se mettent du côté des deux merdeux, c'est le monde à l'envers là. Je serre les poings, en plus je ne peux décemment pas frapper l'olibrius qui vient de l'ouvrir, devant ses confrères ça ne le fais vraiment pas, donc je me calme. Je retiens quand même, j'enregistre tout, détaillant son visage, je peux dores et déjà affirmer que nous nous reverrons. Individuellement je pourrais m'occuper de lui. Je n'aime pas être contredit, surtout avec le ton sur lequel il m'a adressé la parole. Ce gardien n'est pas content que je lui rappelle ce qu'il est censé faire, c'est pourtant la stricte vérité rien de plus. Je scrute le maton d'un mauvais oeil. Il me cherche là... Non c'est ma susceptibilité qui fait des siennes. Sauf que je ne vais pas laisser l'affaire passer. Je vais utiliser le dialogue, même si les poings seraient appropriés pour remettre en place ce con.

- Je vais les accompagner moi-même, non pas pour alléger votre travail mais voyez vous..

Je lance un coup d'oeil aux taulards. L'espagnol me fait face, la femme miniature est cachée derrière lui. Elle profite pour se changer et ce sans que je puisse voir quoique ce soit. Tout est de sa faute de toute façon, c'est à cause de ce galeux que je n'ai pas eu satisfaction, il s'est rebellé, grosse faute. Rien que pour pouvoir punir son effronterie je vais prendre en charge leur "visite" qui n'en sera pas vraiment une. Manquerait plus que je que je leur fasse découvrir chaque recoin de cet endroit après le cirque qu'ils ont fait à l'instant. Enfin, je parle surtout du brun, l'autre n'a rien dit, elle n'a d'ailleurs pas parlé depuis qu'elle est là. Je repose mon regard sur le gardien.

- Vu votre niveau d'autorité sur les prisonniers et votre laxisme, vous seriez capable de leur donner les clés de la prison à leur simple demande.

Je me dirige vers la sortie de la pièce, à moins que quelqu'un ai encore d'autres propos aussi subtiles à me sortir je n'ai plus rien à foutre dans cette pièce. Si les prisonniers daignent me suivre j'aurais à faire ailleurs, je me dois de les matter un peu, ne serait-ce que l'espagnol qui m'a tenu tête. Sans me retourner, je m'adresse aux gardiens, j'ouvre la porte prêt à partir.

- Je ne suis peut-être qu'un curé, mais j'ai encore la dignité de ne pas baisser mon pantalon devant les taulards et de ne pas dire Amen à leur moindre caprice.

Car c'est bien ce qu'ils ont fait en laissant les détenus passer avec une simple fouille. Mais bon, passons, quand on est idiot c'est pour toujours à moins qu'il y ai miracle. Mais là inutile de tenter de les persuader d'appliquer les règles. Ils sauront assez tôt à quoi s'en tenir quand l'une des vermines sortira une arme de son dessous et en plantera l'un d'entre eux. Et je souhaite de tout coeur que cela arrive. Si je n'aurais pas eu cette envie de régler le problème avec l'espagnol, je les aurais laissés se démerder, après tout ce n'est pas à moi de réceptionner les paquets, même si je n'ai que ça à faire de mon temps, en dehors des "confesses". Sans plus attendre, je sors sans refermer la porte derrière moi. Les deux moutons suivront le "berger", à moins qu'ils ne désirent rester avec leurs protecteurs.
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Uartemendia
749204 Ironía sobre el corazón
Alexandre Uartemendia


Nombre de messages : 269
Date d'inscription : 11/10/2008

Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitimeVen 9 Jan - 19:30

Et ce fut donc ainsi qu’ils nous oublièrent. Nan mais sans déconner, entre leur prise de bec et mon envie interminable de me barrer d’ici, ça balance. Derrière moi se tient encore la gamine. J’ai toujours pas demandé son nom quand j’y pense. M’enfin, c’est pas encore si important que ça. Quoique. Bon ben, nous attendons que la conversation entre le mouton du dieu tout puissant et les gardiens se termine. Et devinez quoi, y a des menaces dans l’air ! C’est qu’il en a raconté des conneries le Curé. En même temps, c’est pas très étonnant. J’ai jamais vu un guguse en robe de nuit blanche dire quelque chose d’intelligent. Ouais, Amen.

« Bon, si c’est comme ça. C’est moi qui les conduirai à leur cellule. Prenez donc congé, Mon Père »


Oh qu’il est drôle ce gardien, on sent toute son ironie dans ses derniers mots. En même temps, ça m’aurait étonné du contraire. Mais, j’devais le remercier pour ne pas me forcer à avoir la brebis dans les pattes. En passant devant nous, l’homme en uniforme nous -à moi et à la souris- fait signe de le suivre. Et à ce moment là, je joue volontiers les suiveurs (parce que j’en ai marre de rester ici). Posant ma main sur la tête de la gamine, histoire de lui faire bien comprendre que ça sert plus à rien de trembler dans mon dos. Remettant mes mains dans mes poches, j’avance sur les talons du gardien qui à mon grand bonheur, ne perd aucunes minutes pour nous accompagner jusqu’à nos cellules respectives. N’empêche qu’il y a pas mal de couloir, en plus d’un escalier.

« Tu t’appelles ? »


Et ce, dit à l’adresse de la petite mamselle. J’sais pas si contraire son prénom m’avancera à grand-chose, m’enfin ne sait-on jamais. Le gardien stoppe devant une cellule, la 03. La mienne qu’il m’annonce. Parfais, j’ai toujours adoré le chiffre trois. Pour ce qui est de celle de la demoiselle, c’est celle juste à côté. Comme tout bon gardien, ils nous expliquent de A à Z les règles et tout le gna gna que j’connaissais depuis un an. A croire que ça change jamais ce genre de truc. Enfin bref, après qu’il est terminé son monologue, ils partent en nous laissant sur place dans le couloir. Les portes des cellules ouvertes, nous n’avons plus qu’à explorer notre cage d’hamster. Elles sont toutes les même d’façon. Tout en restant devant ma cellule, j’observe quatre lits, dont deux encore libre. Ca signifie que je suis le troisième arrivant. Bôh, j’y entre en y lançant mon uniforme et les autres babioles que je transportais avec moi avant de sortir en m’adossant contre le mur entre la cellule 3 et 4. A tout hasard et d’une voix assez claire, je demande à l’adresse de la demoiselle :

« Votre chambre vous convient-elle mademoiselle ? »


Ouais, c’était surtout ironique mais rien de méchant envers elle. En même temps, j’vois pas ce qu’elle aurait pu faire pour être ici. La souris voleuse de fromage peut-être ? Qui sait. Parfois les histoires des gens sont drôles même si dans 90 % des cas, j’en avais rien à secouer. Et puis bon, puisque c’est notre premier jour à tous les deux, autant prendre connaissance des gens. J’ai dit ça moi ? Je sais, j’suis un marrant. Mais un marrant qui n’a rien de drôle. Et pouf ! Tu redescends sur terre et tu redeviens sérieux. Comme d’hab’ quoi.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Empty
MessageSujet: Re: Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]   Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Llueve a pastora recoge tus ovejas … [Pv]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cendres et Flammes :: Derrière les Murs [Zone RP] :: Dehors :: Devant les Portes-
Sauter vers: