Bonjour =) *sourire hypocritement amical*
Dossier médical
Nom & Prénom- Je me prénomme Etoile Archantaël.
Sexe- Je suis de sexe féminin.
Âge- Je suis âgée de vingt-trois ans.
Traits physiques- J'ai, bien que mon corps soit joliment dessiné, une silhouette svelte et mince, voire maigre. Je suis assez grande mais cela s'associe à mon poids. Mon visage, aux traits fins, est ovale et mon teint de peau légèrement cireux. Cette pâleur contraste d'ailleurs harmonieusement avec mes cheveux d'un noir de jais, ceux-ci souvent détachés mais parfois noués d'un ruban rouge sang ou vert foncé. Mes yeux sont vert clair ce qui renforce mon côté mystérieux et innocent. Mon regard est d'ailleurs parfois malicieux et calculateur. Le nez aquilin et les lèvres fines légèrement rosées atténuent cette effet de mesquinerie. Je possède un piercing, un petit anneau plus précisément, à la lèvre inférieure. Un trait noir sous les cils du bas, ainsi qu'un peu de mascara, renforce mon regard pétillant. J'ai l'habitude de porter des vêtements soit noirs, soit blancs, soit verts, soit rouge foncé/ rouge sang.
Taille- Je mesure un mètre soixante-six.
Poids- Je pèse quarante-huit kilos.
Maladie ou handicap physique- Je n'ai rien de tout ça.
Autres- Un serpent est finement tracé comme un tatouage dans mon dos au niveau de mon homoplate gauche...
Dossier psychologique
Qualités- J'aime me montrer à l'écoute des personnes qui viendraient se confier à moi. Bien évidemment, ce n'est pas par pure sympathie mais seulement par un désir sous-jacent de popularité. Je me révèle solitaire dans l'âme et j'ai l'habitude de vivre en retrait de ce qui m'entoure. Je n'hésite pas à mettre mon grain de sel dans une conversation qui ne me concerne pas ou même à critiquer, dans des sous-entendus souvent habilement tournés, dès que j'en ai la possibilité. Même si je prends en compte les points de vue des autres, j'ai du mal à supporter qu'on me contredise. Et malgré le fait que si je me ne montre pas assez docile en prison, personne ne sera présent pour m'écouter et me consoler, je peux parfois me montrer exécrable, mauvaise et simplement sarcastique. Cependant, je suis une fille généralement sincère dans mes propos.
Défauts- Je suis une jeune femme qui possède un fort caractère. Nombreux sont les mots permettant de me décrire... Froide, distante, hostile, calculatrice, cruelle, sadique, hautaine... Mais peu me correspondent réellement. Les employer à mon égard serait une erreur, c'est pour cela que bien des gens n'ont jamais su me cerner. Cependant en tant que nouvelle prisonnière au château des Terres Brûlées, j'apprécie faire respecter mes règles du jeu et mener par le bout du nez ceux que je jugerais un peu trop sévèrement.
Aime- J'aime les mâles dominants, les filles entreprenantes, le goût du sang sur mes lèvres, être sure et fière de moi, les meurtres propres et bien faits. Je ne suis pas extrêmement maniaque mais le désordre est un mot que je ne dois guère connaître. Je préfère tout de même les gars aux filles.
N'aime pas- Je déteste les hypocrites, les pleurnichards, les cleudos, les vieux, mes parents, douter, pleurer. Tout ce qui est faible ne mérite pas d'exister. Le monde appartient aux plus forts, à ceux qui parviennent à survivre en toute situation.
Comportement avec les gens- Vous ne m'en voudrez pas si je suis quelque peu associable. Disons que la solitude a souvent été ma seule amie. Seules des connaissances m'ont toujours amplement suffi bien que je l'admets, parfois, il est dur de se persuader que l'on est mieux seul. Mais je persiste à croire que l'on ne peut compter que sur soi-même. Avec les prisonniers, du moment que l'on ne me cherche pas, je resterais à leur écoute, sans pour autant me dévouer complètement à eux. Pour ce qui est des gardiens, j'aime me montrer docile et surtout me faire aimer car à quoi servirait le charme qui est en moi, sinon à en jouer face aux gens.
Maladie ou handicap mental- Oh non, pas de troubles mentaux, je suis bien ancrée dans la réalité. Bien que j'admets parfois être ailleurs.
Valeurs- Je respecte la liberté de pensée et d'action. Chacun est libre de ses réflexions et de ses gestes. Même si l'avis de certains peuvent me soutirer un soupir ou me faire grincer des dents. J'ai, par contre, bien conscience que le sexe est souvent un bon moyen pour délier les langues. Mais n'abusons pas des bonnes choses. L'amour ou encore le coup de foudre ne sont pas des valeurs en lesquelles je crois. J'éprouve un certain désir de liberté qui m'est oté en entrant dans cette prison mais que je conserve précieusement dans un coin de ma tête. Aussi, je ne pense pas que la violence soit un mal. En effet, un homme est voué à mourir quoi qu'il arrive, alors le tuer avant revient à la même chose.
Tics- Il m'arrive très souvent de plonger mon regard dans celui des gens dans le seul but de les déstabiliser. C'en est presque devenu un jeu : prévoir les réactions des gens face à mon regard insistant.
Passé- Je suis née il y a vingt-trois ans, un certain 3 décembre 1986 par une nuit froide. On m'attribue le prénom d'Etoile, prénom féminin peu commun, car ma mère a rencontré mon père par une magnifique nuit étoilée. Détail peu intéressant certes et un tantinet consternant. Mais qu'importe, j'aime mon prénom car personne d'autre ne le porte et le fait d'être différente des autres me rend sure de moi. Je ne porte pas tellement mes parents dans mon coeur et de cela, je vais vous en expliquer la raison. Ma mère est morte lorsque j'avais cinq ans, me laissant seule avec mon père et mon grand frère alors agé de onze ans. Je lui en voudrais toute ma vie de m'avoir abandonné ainsi. Moi qui tient tellement à elle, je mets du temps à m'en remettre. Mon père ne l'aime plus de toute manière alors il n'assiste même pas à son enterrement, j'en suis atterrée. Il s'en fout pas mal d'ailleurs ce qui m'attriste d'avantage. Je suis scolarisée comme toute petite fille qui se respecte et à six ans, j'entre à l'école primaire. Tout ce que je touche, je le réussis. La maîtresse, convoquant mon père, lui explique qu'elle pense que sa fille est une enfant dont le QI est plus élevé que la moyenne et qu'il serait bien d'effectuer un test. Mon père ne veut rien entendre mais moi, j'ai les yeux qui brillent. En rentrant à la maison, ce soir-là, je m'affale sur mon lit et ferme les yeux, rêvant à un avenir prospère et merveilleux. Pauvre petite fille... Je suis loin d'imaginer que dans quelques instants, je vais vivre un calvaire. On toque à ma porte. Un soupir puis j'accepte finalement qu'il rentre : c'est mon père. Il a bu, je le vois sur son visage déjà rouge et les yeux luisants, il observe le moindre de mes gestes.
"Alors comme ça, tu es surdouée, on va voir ça !..."
Il se jette sur moi et se met à me tripoter, partout. Je veux crier mais bien vite, il s'empare de mes lèvres, de ma langue, de moi. Sous son emprise, j'étouffe, je hurle intérieurement. Qu'est-ce que... ? Une douleur violente, latente, insignifiante me déchire alors le bas du ventre. Quelque chose en moi effectue des va-et-vients. Son haleine est putride et son souffle rauque se déverse sur mon visage. Je veux crier au viol mais sa langue s'enfonce jusque dans ma gorge. Il va plus vite, s'essouffle et étrangement, je commence à apprécier cette présence dans mon intimité. Je n'ai que six ans et pourtant. Il s'arrête brutalement, se retire, haletant. Je reste allongée, livide. Son regard se pose sur moi, il me sourit le salaud. Bien sur, je n'ai personne à qui en parler alors je garde tout pour moi.
Dix ans plus tard...
J'habite toujours chez mon père. Mon grand-frère, à présent âgé de vingt-deux ans, a quitté les lieux. Ils en ont bien profité tous les deux de moi. Oui, mon frère aussi s'y est mis, il trouvait ça exitant. Intérieurement, je les hais, mais physiquement, j'apprécie. Je suis à présent au lycée en Première. Je suis seule, sans amis. Me droguer de temps en temps m'empêche de déprimer. Ce que je préfère, c'est me piquer à l'héroïne, sensations garanties. Mon père, régulièrement, abuse de moi, sans que je ne dise rien, j'ai l'habitude. Les années continuent de défiler, je passe mon Bac avec 'Mention Très Bien'. On me promet de belles études. Mais, à dix-huit ans, je rencontre Alex, un dealer. Je tombe sous le charme et il m'intègre dans son gang. Vols divers, drogue, sexe sont la routine. Je ne m'en plains pas, je préfère ça à mon père.
Deux ans plus tard...
Alex me donne une arme. Un pistolet qu'il place entre mes mains. Je le regarde fixement et j'attends ses instructions. Il a confiance en moi, je crois bien qu'il m'aime. Ma mission est simple, je dois tuer un PDG, récupérer la malette qu'il transporte et me barrer en courant. Il m'embrasse longuement, me sourit et j'y vais. Quelques heures plus tard, une main pleine de sang tenant la malette et l'autre moite tenant le pistolet, je me présente face à cette bande de gars. Ils sont épatés, auraient-ils douté de mes capacités ?! Alex est fière de moi. Et me voilà spécialisée dans les meurtres.
Je ne peux m'empêcher entre temps de violer deux ou trois gamins qui traînent dans les ruelles, tard le soir. Le plaisir est intact.
Notre affaire tourne, on amasse pas mal d'argent, tout le mérite me revient d'après eux. J'accepte les compliments, un air vainqueur mais orgueilleux. C'est alors qu'ils décident de taper plus haut dans la classe sociale. Une nouvelle mission, cette fois un haut fonctionnaire réputé, si on l'a, on gagne le Jackpot. Il est tard, autour de vingt-trois heures, un poignard dans la main. L'individu rentre dans le parking où sa magnifique Mercedes est garée, il rentre sûrement chez lui. Je m'avance d'un pas nonchalant, l'interpelle et lui demande l'heure tout en m'approchant de lui. Il me la donne bien gentiment un sourire aux lèvres et me demande ce que je fais là toute seule. Je réponds à son sourire et m'avance encore plus, je dois être à un mètre de lui. Dans un murmure, je lui dis :
"Je suis venue pour vous tuer."
L'air surpris, il me regarde et cherche rapidement ses clés. En deux temps trois mouvements, je suis sur lui. Le poignard sous la gorge, je l'égorge, un sourire animal sur les lèvres. Je le laisse, gisant sur le sol dans une flaque de sang, et empoigne sa malette. Des sirènes, une lumière aveuglante m'éblouit et le trou noir. Lentement, je bats des paupières et plisse les yeux pour m'habituer à la clarté électrique environnante. Où suis-je ? Le sol est dur. Je me relève, devant moi des barreaux, plus loin, des flics qui discutent. Et merde...
Le procès est rapide. La sentence aussi : prison à vie. Personne ne comprend qu'une jeune fille aussi brillante soit tombée aussi bas. Mais ils ne savent rien de ce que j'ai enduré ces bâtards. Je pense à Alex que je ne reverrais plus et au gang dans lequel je ne pourrais plus évoluer. Je me surprends à pleurer, quelle idiote. D'un revers de la manche, j'efface ces traces de lâcheté. Je vais à Sadismus, une prison où l'on incarcère les déchets de la société, les criminels du monde entier.
Sauf que cette prison si ignoblement renommée a fermé. Deux ans dans une prison en France. Les Français sont tout aussi cons que les Allemands. Sérieux, tout se perd. Bref, j'ai même eu le temps de tuer quelqu'un pour passer le temps justement. Deux ans sans elle, Bella. 730 jours sans sa présence, sa voix, son parfum, son corps... Une torture bien pire que la mort. Un meurtre de plus sur mes épaules frêles. Un de plus ou un de moins, ça ne change plus rien. J'assume, c'est déjà ça. Et je prie pour la retrouver, qu'est-ce qu'elle me manque. Le château des Terres Brûlées s'embrasera de nouveau par cet amour qui nous unit, je vous assure.
Autres- Je ne vois rien d'autre à ajouter.
Dossier criminel
Crime(s) commit(ts)- J'avoue avoir commis des meurtres et des viols sur mineurs.
Matricule- Mon matricule sera le suivant : 270508.
Rang- Serait-il possible d'y inscrire 'Rêveuse inutile' ?
No. de cellule- Je vous laisse décider cher admin.
Personnage sur l'avatar- Dessin de Bella Hope.
Bonne continuation ;]
Etoile.
Mer 1 Oct - 22:08
