Cendres et Flammes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Les gens m'appellent l'Idole des Connes...

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Irvin Durand
3615 Additional Cock
Irvin Durand


Masculin Nombre de messages : 1441
Age : 32
Age pas IRL : 25
Ch/Cel : Quatre.
Loisirs : Le tricot.
Date d'inscription : 07/10/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeMar 3 Fév - 16:41

Alors là je suis en compagnie de... Bidule, appelons le Bidule, parce que je suis complètement incapable de me souvenir de son nom. Bidule est pas mal musclé et... Blond. Coloration évidemment, l'archétype de la tapette quoi, avec une gestuelle étrange et comme loisirs gober du foutre et des excta, ça fait un peu pitié vous avouerez. J'ai rencontré Bidule en ville, et je lui ai assuré que c'est pas parce qu'il dormait dans une prison une nuit qu'il y resterait pour toujours, promis juré. Je sais pas si c'est très légal, et je m'en branle, la seule question est : Où quand comment. J'suis un peu gêné de ramener un mec que je connais pas comme ça sur mon lieu de travail, mais il fait nuit alors... Puis je le connais pas ce type, et il me dégoute un peu pour tout dire, mais bon, j'ai un peu bu, lui aussi, ça devrait passer.
En fouillant dans la prison, j'ai trouvé un coin vachement chouette, mais vachement on rentre pas dedans comme ça, sans le pass et tout. Que j'ai pas. Mais là, je sais pas pourquoi, c'était pas fermé. Trop cool ! Y a genre une pièce trop luxueuse, avec le portrait d'un mec tout bizarre au mur, et puis une chambre de ouf avec un lit à baldaquin dedans. Même Bidule était sur le cul en voyant ça, ça faisait trop truc d'époque et tout.

...

- ... Faudrait ranger le bordel nan ?

Judicieuse remarque Mr Irvin, je sais pas ce qui est le pire, s'être foutu à quatre pattes sur le bureau plein de papiers, avoir jeté les draps en l'air, emprunté les menottes ou tout dégueulassé. Ah bah ça, on y est pas allé de main morte, mais je me demande quand même à qui sont ces putains de bureau. Le pire c'était que je voulais ranger avant de m'endormir... Bon, on se casse et on aisse tout tel quel. Même avec les capotes usagées et la paille pleine de morve reposant gracieusement sur un petit miroir avec des traces de produits suspects (on s'y était vraiment donné à coeur joie).

- Bon, vu que t'es habillé, tu rentre chez toi, et t'inquiète le mec de l'entrée à l'habitude que je ramène des gens. Faut que je remette la main sur mon bijou de nombril, j'l'ai paumé, comme un con.

Enfin pendant que Bidule partait, j'ai couru après mes vêtements, je les ai remis, et j'ai fouillé dans le bordel de papiers et de draps pour refoutre la main sur mon percing qui était porté disparu (puis j'étais bien content de plus revoir ce type, à jeûn il était encore plus inregardable).
Puis j'ai entendu la porte s'ouvrir dans mon dos, pendant que je fouillait à quatre pattes sous le lit, vêtu d'un fut' en cuir et d'un pull à col roulé qui avait vu de meilleurs jours.

- 'tain mais j't'ai dit de te casser connard merde ! C'bon quoi, tu vas pas me coller cent ans, ou j'te fous le nez sur le tableau à la con qu'est au mur.
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeVen 1 Mai - 12:36

Journée de Merde !

En fait, non… Nuit de Merde !

J'étais en train de bosser tranquillement à mon bureau quand une infirmière a déboulé en panique. Il y avait eu une bagarre au moment du couvre feu. Un gardien et deux prisonniers étaient grièvement blessés. Ils venaient d'être admis à l'infirmerie. Et pourquoi donc venait on me prévenir avant que leur état soit stabilisé et non après comme d'habitude, me direz vous ? (Allez, dites le !) Et bien parce que l'un des prisonniers ne cessait d'appeler après moi, voilà pourquoi ! Et puis, il était de notoriété publique que Raphaël était mon amant alors "on" avait jugé bon de me prévenir aussitôt.

Bien entendu, "on" avait eu raison. Je m'étais levé d'un bond de mon bureau et j'avais tout laissé en plan derrière moi pour me précipiter vers le donjon. J'étais arrivé essoufflé dans la chambre d'agonie du pauvre gosse. Un instant j'avais cherché ma petite Adélie du regard, mais elle ne travaillait visiblement pas de nuit. Ce ne sont pas des horaires de stagiaires, heureusement. Quoi que, elle m'avait un peu manqué, sa présence m'aurait calmé. Raphaël avait perdu connaissance et je ne pouvais pas l'approcher. Pourquoi fallait-il qu'il soit le plus touché des trois ?

On m'avait expliqué que la rixe avait été causée par une broutille et que cet imbécile heureux n'avait rien trouvé de mieux que d'envenimer les choses. En plus il était à l'origine de la bagarre alors qu'un bonne vingtaine de prisonniers y avaient participé. Il n'était pas un "dommage collatéral", non, il était la cause ! Je l'aurais bien giflé s'il n'avait pas eu le visage si défiguré…

J'avais donc passé deux bonnes heures à attendre que sa vie soit hors de danger tout en donnant des ordres concernant les autres prisonniers, le changement des tours de garde pour compenser l'absence du gardien blessé et autres détails insignifiants… jusqu'à ce qu'on vienne m'annoncer qu'il était sorti d'affaire bien que toujours inconscient. J'avais alors ordonné une semaine de bouclage en guise de punition. Les prisonniers allaient être interdits de sortir de leurs geôles excepté pour travailler et pour manger. Bien sûr, des "innocents" allaient en subir les conséquences, mais nul n'était réellement innocent, ici, et ça serrait une punition préventive, un exemple. Puis j'avais envoyé paître tout le monde pour m'installer au chevet de ce gosse.

Il était couché sur son lit d'hôpital. Les yeux clos comme endormi… couvert de bandages. Sur sa tempe, au dessus de son oreille, une partie de ses si beaux cheveux auburn avaient été rasés pour refermer une plaie. Je ne pouvais pas le voir, un gros bandage entourait sa tête, mais on me l'avait dit. Son fin visage efféminé était violacé et des traces de griffures étaient visibles dans son cou. Le reste de son corps m'était caché, mais on m'avait expliqué qu'il avait une jambe cassée, une cheville gravement tordue et un bras inutilisable. Peut être même garderait-il des séquelles à vie… de quoi rendre déplaisant un amant formidable.

La nuit avançait et les médecins commençaient à s'inquiéter. Il aurait du reprendre connaissance depuis un moment et pourtant il était toujours endormis… dans le coma murmuraient les infirmières. Pourquoi cela m'énervait-il autant ? C'était un prisonnier, pas plus innocent que les autres, pas plus important, pas plus humain, pas plus… Mais il avait eu accès à mon intimité à plusieurs reprises, je l'avais protégé, aussi… Il était à moi. Oui, ça devait être ça. Je ne supportais pas qu'on ait touché à l'une de mes possessions, qu'on ait gâté mon jouet. Ce ne pouvait être pour une autre raison. Surtout que ça faisait un moment que Raphaël n'avait pas partagé mes draps… depuis l'arrivée de Edward, pour être précis.

Edward avait repris de l'importance dans ma vie et j'en avais oublié mes autres amants. A l'exceptions d'Anastasiah, mais cet homme n'était pas vraiment ce qu'on peut appeler un amant… quoi qu'il en soit, Edward refusait de vivre dans ma chambre, il avait toujours cette fierté désagréable, il se jouait toujours de mes nerfs… Et pourtant j'en avais oublié Raphaël. Etait-ce pour ça ? Etait-ce pour attirer de nouveau mon attention que ce gamin s'était mis dans une telle situation ? Moi qui n'éprouvait rien pour ces vulgaires prisonniers, allais-je continuer à la considérer comme un amant maintenant qu'il était défiguré ? Maintenant qu'il se montrait bien loin de l'idéal que je pouvais avoir de lui ?

Les médecins venaient régulièrement surveiller son état et une infirmière avait fini par me proposer une tisane… qu'elle avait drogué ! Ne me doutant de rien, je l'avais bue. C'était la voix du gamin qui m'avait réveillée quelques heures après. La jeune fille était venue s'excuser presque aussitôt m'indiquant que l'ordre de me faire dormir de force était venu du médecin chef. Peu m'importait Raphaël était réveillé. Il parlait difficilement mais répétait inlassablement mon nom en tenant ma main avec le peu de force qu'il lui restait. Il me regardait avec un air implorant et surveillait, comme gêné, les autres personnes présentes. Je ne suis pas si con, j'avais bien compris ce qui allait se passer… et j'en était bien emmerdé.

Dans un soupire, j'ai demandé qu'on nous laisse seul… Et il s'est révélé à la hauteur de mes inquiétude. Déclaration d'amour, menace de suicide et tout et tout. Plus il parlait, plus mon regard se faisait froid et plus il pleurait en s'en rendant compte. Si je considère les prisonniers comme mes jouets et que j'ai tenté d'obtenir le cœur de certains d'entre eux, je n'apprécie pas que de simples amants s'éprennent de moi. J'aime bien ce gosse, là n'est pas la question mais…


"Ecoute, jeune homme, il ne faut pas que tu sortes de ta position. Tu n'es qu'un prisonnier enfermé dans cette prison. Certes, tu as eu l'avantage d'avoir ma protection et de partager mon lit, mais ça ne te donne aucun droit sur moi, que ça soit clair. Regardes toi, tu as été à l'origine d'une bagarre. Dans ma prison. Tu t'es montré idiot et aussi inutile qu'un prisonnier peut l'être. Tu m'as causé du tord et surtout tu m'as déçu. Crois-tu vraiment que je vais de nouveau avoir envie de te parler après ça ? Ne me cause plus de soucis, Raphaël. Au revoir."

Plus je parlais plus son visage était défait. Il tenta les excuses et les suppliques mais j'ai quitté l'infirmerie. J'avais envie de repos. Mais voilà, le chemin entre l'infirmerie et mon bureau n'a jamais été aussi long. J'ai d'abord été arrêté par le médecin qui avait un rapport sur les évènements de la nuit à me faire puis à l'entrée on m'a donné la liste des prisonniers attendus dans la semaine. Après ça, je suis passé devant le pont-levis au moment où la livraison venait de se finir, les prisonniers affectés à la manutention arrivaient. Je les vois rarement travailler alors je suis resté un peu pour voir comment ça se passait avec ces brutes. C'est au moment où j'allais quitter les lieux que j'ai vu un blond un peu paumé qui m'était inconnu sortir de la tour où est mon appartement. L'homme a traversé la cours bien peu sûr de lui et a demandé à quitter la prison. Rien de plus anormal !

J'ai arrêté l'inconnu, demandé une explication au responsable du pont et j'ai appris que le gardien Irvin Durand avait pris l'habitude de ramener des inconnus pour passer la nuit ici. Cet homme a déjà pas mal fait parlé de lui, il est temps de le dissuader de recommencer, je pense. Mais je ferai ça cet après midi, après une bonne sieste. Heureusement pour moi, la bibliothèque n'était pas encore ouverte quand je suis passé devant, j'était déjà assez épuisé et en colère. J'ai monté les dernières marches quand un bruit étrange a attiré mon attention. Pourquoi y avait-il des bruits en provenance de mon bureau ? Etait-ce Edward qui venait encore me causer des problèmes ?

J'ai alors ouvert la porte et…


" 'tain mais j't'ai dit de te casser connard merde ! C'bon quoi, tu vas pas me coller cent ans, ou j'te fous le nez sur le tableau à la con qu'est au mur."

Je me fige devant le spectacle qui m'est offert. Un gardien dont je ne vois pas le visage car il est penché à terre vient de prononcer ces paroles… et mon bureau est dans un état horrible ! Les papiers sont épars au sol, sur la petite table je suppose que la poudre blanche avec cette paille et se miroir est de la drogue et là, près de la banquette… une capote ! Le gars me prend visiblement pour un autre. Celui avec qui il a fait tout ce grabuge, je suppose. J'ai beau être endormi, j'ai bien compris ce qu'il se passe et deviné qui est cette personne.

Je commence par quoi ? L'engueuler ou le frapper ? Les deux sont tentant. Je m'approche dans son dos, il ne se méfie toujours pas. Et ma voix résonne alors dans la pièce avec colère :


"L'homme dans le tableau est le Grand Duc du Luxembourg, Vermine !"

Et avant même qu'il ait eu le temps de se retourner je lui assène un monumental coup de pied au cul. De ma place, maintenant que je me suis avancé, je me rends compte que ma chambre est dans un état presque pire que celui du bureau. Mon regard se pose alors sur la merde à mes pieds. Je crois bien que j'ai trouvé comment je vais calmer la frustration accumulée cette nuit…


Dernière édition par Pythagoras de la Flaam le Mer 6 Mai - 14:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Irvin Durand
3615 Additional Cock
Irvin Durand


Masculin Nombre de messages : 1441
Age : 32
Age pas IRL : 25
Ch/Cel : Quatre.
Loisirs : Le tricot.
Date d'inscription : 07/10/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeMar 5 Mai - 21:15

J'entends toujours les bruits de pas qui se rapprochent derrière moi, et ça m'agace prodigieusement. Je vais pour me remettre à gueuler, et j'entends une voix qui n'est pas du tout celle du mec que j'ai ramené cette nuit hurler plus fort que je ne pourrais jamais le faire.

- L'homme dans le tableau est le Grand Duc du Luxembourg, Vermine !

Oups.
Et avant même que j'ai eu le temps de faire, dire ou penser quoi que ce soit, je me prend un magnifique coup de pied au cul dans la partie la plus sensible de mon anatomie à l'heure actuelle (vous voulez des détails ?). Bref, je pousse un petit cri de douleur avant de me rappeler où je suis et où est ma dignité et je la boucle, savourant de magnifiques pulsations de douleur provenant de mon fondement (là encore, la périphrase est de mise). Je me suis tout de même relevé, légèrement incliné en avant, les mains visibles, la position du mec qui confirme son statut d'inférieur physiquement et qui veut pas chercher la merde. C'est le putain de Directeur, j'm'en souviens, je l'ai vu quand je suis arrivé, et il a pas l'air spécialement de bonne humeur. Je crois que c'est sa maison l'appart' super beau en fait. Ah oui, maintenant que tu le dis, ça se tient carrément en fait, un truc de fou. Je suis dans mes petits souliers là, j'ai baisé et j'me suis drogué dans l'appart' d'un type, j'aurais été à sa place, moi aussi j'aurais foutu un coup de pied au cul de l'enquiquineur. Bon, comment me faire pardonner ? Euh...

- Oh putain j'suis vraiment désolé... J'vais tout ranger là promis.

Sur ces belles paroles, je m'en vais ramasser avec conviction une capote avant de la foutre à la poubelle. Oui je suis Monsieur Changement d'Humeur, avant j'en avait rien à taper, maintenant qu'il faut que j'assume mes responsabilités, je deviens grand et autonome... Nan mais vous y croyez ? Nan, c'est juste que j'ai pas envie de me faire botter le cul, et le meilleur moyen que j'ai trouvé c'est de ranger mon bordel tout seul avant que le type se remette à hurler. Surtout qu'il le pouvoir de me faire virer, soit dit en passant. Et avec un peu de chance, Mr prout prout Directeur grand Manitou de la prison est homophobe, ce qui fait que je suis pas vraiment sorti des orties et qu'il faut pas pousser mémé dans les auberges, ou l'inverse, ou autre chose, m'en tape. Bref, je jette une autre capote à la poubelle avec des gestes nerveux en me demandant : Mais comment réparer ça ?! Pas le bordel de la chambre à la limite, ça on s'en fout, c'est plutôt que j'ai pas envie de me faire virer de la prison à grands coups de pied au cul pour me retrouver à la rue grelotant de froid et de manque d'héroïne. Étonnamment. Hop, je trouve un miroir et un boxer, je fous ça dans mon sac à dos sans trop réfléchir, plein de bonne volonté (même si j'ai probablement l'air très fatigué). Je jette aussi une autre capote (youhou j'étais vraiment en forme) dans la foulée hein, tant qu'à foutre. C'est pas comme si j'avais éjaculé sur le bureau du boss hein, rien à voir. Ou c'est pas comme si je m'étais retrouvé les jambes en l'air sur son propre lit, naaaan, rien à voiiiiiir.

- J'vous assure que ça se reproduira pas !

Sourire gêné, et c'est pas tellement avec mon cul cette fois ci que je vais payer la note. J'suis sûr à quatre vingts dix neuf virgule neuf pour cent que ça l'intéresse pas.
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeMar 12 Mai - 19:05

Quand il se retourne, j'ai la confirmation de mes spéculations. Il s'agit bien de Durand. Et lui aussi m'a reconnu, vu comme il s'écrase, là. Je suis très sérieusement en train d'envisager que continuer à le frapper jusqu'à me calmer quand il m'assure qu'il va tout nettoyer et joint les gestes à la parole. J'espère bien qu'il va tout nettoyer, et bien plus encore ! J'ai envie de massacrer ce mec. Ignorant un peu ce qu'il fait, je m'avance vers mon bureau. Des documents importants sont à terre, froissés et sur la table ce que je vois ne me mets pas en joie… Il parle à nouveau et mon regard croise le sien et un sourire malsain naît sur mon visage.

"Ca, je veux bien te croire… Je vais même faire en sorte que l'idée de recommencée ne t'effleure plus l'esprit même quand tu seras bourré…"

Il m'a semblé voir des liens de fortune dans la chambre. Ce gars aime être attaché, peut être… Je vais donc lui offrir ce plaisir.

"Surtout ne t'arrête pas, y a du boulot avec que ma chambre ressemble à quelque chose après ton passage… tout comme il y aura du boulot pour que tu ressembles à quelque chose après mon passage…"

Mon regard le foudroie alors que mon ton est des plus sérieux. J'ouvre un tiroir de mon bureau et en sort une paire de menottes. Bah ouais, y a ce genre de choses dans une prison, vous croyiez quoi ? Je me saisie de son poignet avec assurance et lui tord de bras jusqu'à l'entendre crier. Là, je prends l'autre bras et lui passe les bracelets de fer dans le dos. Qu'il résiste ou non, je m'en tape, cela va juste moduler mon niveau de violence. Je le chope par les cheveux et lui plaque la tête sur la table pleine de sperme.

"Tu vas tout nettoyer de fond en comble… mais sans les mains. Je suis certain que tu sais très bien te servir de ta langue et qu'en plus tu adores ça… Lèche !"

Dès qu'il se met à obéir, je relâche la pression et me recule un peu. J'ai de ces envies de meurtres… Je sens un truc qui me chatouille les doigts, je regarde… j'ai une poignée de ses cheveux dans la main… Oui, j'ai vraiment envie de le réduire à rien ! Soupirant de rage, je laisse tomber les tifs de mon esclave sur le sperme collant. Lèches-donc. Tu trouves que c'est crade ? Bah moi aussi ! Et ici, c'est moi qui commande. J'ai juste envie de lui exploser la tête contre le bureau, mais ça mettrai du sang partout. Je retiens ma main de justesse et m'occupe de ramasser les différents papiers qu'il a envoyé valdinguer à terre. Tout est à retrier ! Heureusement, ce n'est que froissé, il n'a pas éjaculé dessus. Je range ça dans un tiroir et vais chercher son dossier dans un placard épargné. Je m'appuie contre le chambranle de la fenêtre et ouvre la pochette sans le quitter des yeux. Il se souviendra de cette journée, parole de De La Flaam !

"On ne compte plus tes passages à l'infirmerie, toi… Que tu te fasses agresser par un prisonnier ou malmener par un gardien, tu passes ta vie là bas quand tu n'es pas en train de te shooter ! J'ai pourtant été clair : la drogue est interdite dans la prison. Je veux des gardiens capable d'effectuer leur travail dans de bonnes conditions. Toi, tu te fais désarmer par un détenu et tu t'envoies en l'air n'importe où, avec n'importe qui, sans oublier de te shooter !

Pourquoi devrais-je garder une merde comme toi comme employé, dis moi ?"


Et il a pas intérêt à arrêter de bosser en me répondant sinon il s'en prend une… monumentale !
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Irvin Durand
3615 Additional Cock
Irvin Durand


Masculin Nombre de messages : 1441
Age : 32
Age pas IRL : 25
Ch/Cel : Quatre.
Loisirs : Le tricot.
Date d'inscription : 07/10/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeMar 19 Mai - 20:21

Et là, alors que j'essayais de ramasser mon miroir, le directeur grand manitou grand sachem de la prison me fait une clé de bras qui me fait hurler (pas très résistant à la douleur, j'en ai peur) pour attraper mon autre bras et me mettre des menottes. Il est vraiment pas content. Là, je commence à flipper sévère, et ma respiration saccadée le montre bien. J'ai pas trop le temps de réfléchir sur le pourquoi du comment, et à vrai dire j'en ai pas vraiment envie, ma seule priorité et de bouger mon cul de là et de m'enfuir – en hurlant si possible. Je secoue la tête et les épaules de droite à gauche pour me dégager et je tire sur mes poignets, mais j'ai pas le temps de me débattre avec conviction qu'on m'envoie me faire foutre sur la table. Enfin on m'explose la tête dessus quoi. Je glapis de douleur et de dégoût, le second étant dû à mon contact fort agréable avec une tache de sperme pas très frais. J'ai peur, j'ai mal, et j'imprime à peine ce que le type me dit. C'est fou, depuis que je suis là, qu'est ce que je me suis pris dans la gueule ! ... Avant aussi à la réflexion, bon oubliez ce que j'ai dit, c'est de la merde, mais j'aimerais bien pas aller voir mes plans cul avec des yeux de panda un jour, ça serait innovant.
Bref, imaginez ma tête à ce moment là et le dégoût que c'est. Certes, comme tout le monde, j'ai déjà goûté du sperme, le mien (quel mec ne l'a pas fait par curiosité dans ses jeunes années ?)ou celui d'un autre, mais jamais dans ces conditions là. Et puis bon, on peut dire ce qu'on veut, c'est quand même dégueulasse au goût. Et là, c'est encore pire. Je suis face à un psychopathe, c'est évident. Entre vingt et trente ans, blanc, aimant les situations humiliantes (sur les autres) et n'éprouvant visiblement pas de remords... J'ai peur, je pigne, et je me dis que putain, c'est pas possible. Enfin ça ne l'est pas à chaque fois, et pourtant, le rêve devient réalité. Magie ! Quel bonheur, confettis et cotillons ! ... Je veux mourir.
Je me débats un peu, mais non, il lâche pas la prise, et donc je... Lèche. Parce que j'ai mal, et que c'est la seule issue que j'envisage. Et puis comme il dirait... j'aime ça. Enfin je devrais. Mais bon, je crois que mes préférences n'entrent pas en ligne de compte ici, et même moi je n'entre pas en ligne de compte. Un psychopathe, un putain d'enculé de psychopathe. Il fout même des cheveux dessus, je m'étouffe, ça s'avale pas des fils. Je tousse, les larmes me viennent assez facilement. Mais j'ai pas trop envie de me lancer dans une description lyrique de ce que je suis en train de vivre, merci.
Finalement, il me parle, et moi j'ose plus bouger, les mains dans le dos. D'ailleurs j'ai un blanc avant de me redresser. Hors de question de ramasser quoi que ce soit avec les dents, même sous les coups, sinon je hurle. Quoi ? Comment ça j'ai déjà cédé ? Mais je t'emmerde, je la garde ma dignité, du moins encore un tout petit peu. Ou alors je fais semblant. Je veux sortir, c'est pas moi qui ai ce goût là en bouche et les mains attachées, c'est quelqu'un d'autre, une bonne petite tête de victime, du moins j'aime à le croire. Et je sais pas pourquoi, mais je hoche la tête au fur et à mesure qu'il parle, comme un débile. J'suis un peu sous le choc là, j'viens de me faire maltraiter non pas par un fou ou un détenu, mais par un représentant de l'autorité censé avoir quelques scrupules morales, des trucs dans ce style. Bah que neni.

- Bah beuh euh vous ah-euh avez pas d-euh-euh raison.

Retranscrire ce genre de dialogue à l'écrit est très difficile, mais pour vous donner une idée, je me suis transformé en flaque de larmes et de morve et tout ça. Et j'étais mûr pour tout avouer : Je suis une merde, tuez moi ça sera de salubrité publique, merci. Et faite une coupe au montage pour dire que j'ai jamais existé, tout ça. Quoique, dans mon état normal, je n'aurais jamais pensé comme ça, mais j'ai avalé du vieux sperme bordel !
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeSam 13 Juin - 18:44

Mais qu'est-ce que c'est que cette loque ? Même un gosse comme Edward a plus de répondant ! Lui, il est en train de se répandre en larme et en morve au milieu de mon bureau. Je pose son dossier sur le rebord de la fenêtre et m'avance vers lui d'un pas calme. Mon visage n'exprime aucune pitié, juste du dégoût et de la colère. Je vais me le remettre à sa place, celui-là, ça va faire ni une ni deux. Je prends la parole d'un ton calme, trop calme, la voix grave, hautain, comme un adulte disputant un enfant :

"Tu t'attendais à quoi ? Un boulot pénard ? Dans une prison ? T'as trouvé un job nourri, logé et bien payé, tu t'es dit que c'était la bonne planque. Pas une seconde tu t'es demandé pourquoi c'était si bien payé, je pari. Je vais te le dire, ducon. C'est parce que tu peux y laisser ta vie à tout moment ! J'te dirais bien "bienvenue dans la vraie vie", mais c'est pas vraiment ça… Tu vois ton petit monde onirique où tu planes inconsciemment du matin au soir ? Bah la vraie vie, c'est l'enfer à côté. Et là, les Terres Brûlées, c'est pire que l'enfer à côté de la vraie vie. Tu vois la merde dans laquelle tu t'es mise ? Ca t'a pas fait retomber sur terre de te retrouver braquer par ton propre flingue ? Tu veux recommencer, peut être ? Ca t'amuse ?"

Brusquement, je sors mon propre flingue et le presse entre ses deux yeux.

"CE N'EST PAS DROLE ! CE N'EST PAS UN JEU !"

Bordel de merde, il va arrêter de chialer, ce con ?

"CALME TOI, MERDE ! TA GUEULE !"

Ah ! Enfin un peu de silence. Il est choqué, je crois. C'est un bon début.

"Maintenant, mon gars, faut que tu remettes les pieds sur terre. Sur cette terre là où tu t'es enfermé de toi même. Tu vois, le truc froid contre ton front, là [petite pression supplémentaire], et ben c'est un pas un jouet. Ca tire des vraies balles. Ca fait mal. Ca peut même tuer. Tu veux essayer ?"

En une fraction de seconde, je relâche la pression, écarte l'arme de sa tête, vise un coin de mur sur sa gauche… et tire.

La détonation résonne dans la pièce un instant puis le silence retombe. Je sens qu'un ou deux gardiens vont débarquer dans quelques instants pour savoir ce qu'il se passe. Il faudra reboucher le trou aussi. Peu importe. Vu sa gueule, il a compris la leçon.


"Maintenant écoute moi bien, mon gars. Je veux toute ton attention. Ce que tu viens de faire, là, pourrait t'envoyer en taule. Pas aux Terres Brûlées, bien sûr, mais je t'assure que lécher du sperme sec est nettement préférable à te retrouver dans une cage. Tu me suis ? Alors voilà ce que je te propose : tu me nettoies tout ce bordel de font en comble efficacement et sans broncher et je ne porterai pas plainte contre toi. Ca te convient ?"

Rien dans mon attitude, de mon ton à mon sourire, ne lui permet de répondre "non" à cette question. Nonchalamment, je range mon flingue et balance les clés des menottes sur la petite table. Allez, démerde toi, ducon.

Je le laisse se démerder, j'ose espérer qu'il a bien compris que fuir n'est pas la bonne solution (surtout que j'entends déjà la cavalcade dans l'escalier). Je vais prendre une éponge dans la salle de bain et je viens de finir de nettoyer le bureau quand la porte s'ouvre à la volée. Ignorant l'air inquiet des gardiens et leurs questions, je pose l'éponge sur la petite table et retourne m'asseoir à mon bureau. Je ressors les documents qu'il avait foutu par terre et lance un regard aux gardiens :


"Vous voyez bien que j'ai la situation en main, non ? Faites appeler quelqu'un pour reboucher ce trou et montez la garde en bas de la tour. Vous pouvez y aller."

Et j'entreprends de ranger la paperasse. Quelle perte de temps ! Que vais-je bien pouvoir faire de cette merde ?
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Irvin Durand
3615 Additional Cock
Irvin Durand


Masculin Nombre de messages : 1441
Age : 32
Age pas IRL : 25
Ch/Cel : Quatre.
Loisirs : Le tricot.
Date d'inscription : 07/10/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeMer 1 Juil - 17:35

Habituellement, ce genre de situation était terriblement excitante. Oh oui tu a été un très vilain employé, je vais te punir, oh oui oh oui mon très très vilain employé tout ça. Normalement j'aurais dû porter un déguisement de soubrette et j'aurais certes avalé du sperme, mais avec mon consentement.
Là dessus mon très très méchant employeur me fait un monologue comme quoi la vraie vie à coté de la drogue, c'est très pas gentil. Alors lui, il s'est jamais drogué de sa vie, parce que si il y a mille et unes raisons de se droguer, j'ai jamais vu quelqu'un le faire pour être peinard et heureux. On le fait pas pour fuir ses problèmes, ou tout autres raisons conscientes, c'est juste pour le plaisir. Tu comprends ça ? La drogue, de base, ça fait du bien dans ton corps, c'est tout, va pas chercher plus loin.
Mais tu peux courir pour que j'aille t'expliquer ça à haute voix.
Au lieu de ça, j'humidifie soigneusement mon visage et je pousse tout un tas de petits couinement du mec qui sait pas se battre. J'ai définitivement pas le gène pour ça de toute évidence, c'est un truc qui me manque, la capacité d'être violent. Pas pour enfoncer mon poing osseux dans un visage, pas spécialement, juste pour m'exprimer de la manière la plus crue qui soit. J'me ferais comprendre vite et bien. Le problème, c'est que j'suis pas assez sanguin pour ça. La seule autre réaction qui reste est la fuite, et là ça me titille méchamment les jambes. Problème ? Connard à Poil Rouge est entre la porte et moi, et si j'ai un seul petit espoir de garder mon boulot, c'est pas le truc à faire.
Et là, j'ai un flingue entre les deux yeux.
J'ai pas trop compris comment il en était arrivé à cette conclusion, mais j'ai crié, accidentellement cela va de soi, mais ça lui a pas du tout plus. Il s'est mit à hurler, et j'ai fais ce qu'il a dit : Fermer ma gueule. Dieu sait que, habituellement, on préfère l'inverse, mais bon. J'imagine mon cerveau en petit morceaux derrière ma tête et ça me motive pour laisser ma langue immobile et fermer mes lèvres. Silence radio.
Il y a plein de moyens de manipuler les gens, une des plus efficace, c'est la question rhétorique, appelée aussi la question que tu peux que dire oui ou non de manière évidente. Sur-utilisée par les prof au lycée (« tu veux un avenir bien et qu'on t'aime et pas mourir sous un pont ? » « Oui » « Bah bosse alors »), j'en ai une nouvelle version spécialement conçue pour l'occasion : Veux tu avoir ton cerveau hors de ton crâne ?

- N... Non.

Mais ma petite voix blanche est couverte en bruit par la détonation du flingue. D'un coup, ma vessie passe de « indifférente » à « trop pleine ». Non, je ne me suis pas uriné dessus, pas eu assez peur, mais encore un coup comme ça et ça va pas tarder. Pourquoi a-t-on envie de pisser quand on à les foies ? Je sais pas, mais ça marche à chaque fois.
Le mec se lance encore dans un monologue, et ça tombe bien je me sens pas trop en état de parler. Il est gentil de faire la conversation comme ça, je n'en demandais pas tant.

- Voui.

Question rhétorique inside. Avoir conscience du mécanisme ne permet pas d'y échapper, c'est en ça que le piège est bien foutu. Je suis baisé. Me voilà à me débattre avec des clés, des menottes, des mains dans le dos. Situation qui aurait pu aussi être excitante en jouant avec ma frustration (« enlève ça et vient baiser, mais d'abord tu galère »). Un très bon porno nous aurions pu faire, l'employeur sadique et l'employé nymphomane qui se frotterai le cul par terre tellement il en veut.
Les gardes arrivent, et par pudeur je tourne la tête. Bon, ma réputation est foutue, merci Connard à Poil Rouge. Petite vengeance mesquine : J'imagine la couleur de ses poils pubiens. Pendant qu'il parle, je pense à une ridicule toison rousse au dessus d'une queue ridiculement petite. Dans l'intimité de ma tête, je souris.
Les mains libres.
Je ramasse des trucs, et le silence devient pesant. La question de la légalité étant réglé, je veux maintenant garder mon emploi. Non mais arrêtez de rire, c'est pour la sauvegarde de mes fesses. Oui, vous pouvez vous demander le rapport, ce qu'elles peuvent bien foutre là, mes fesses. Bah comment je finance ma consommation de drogue moi... ? Bravo, vous avez devinez. Déjà que les fins de mois là, je les sens bien passer... Je vis dans la peur de devoir faire des heures supplémentaires, je veux pas d'un emploi à temps plein, si vous voyez où je veux en venir.
Ton inquiet, yeux paniqués, j'ai réellement les foies :

- ... Vous allez me virer ?

L'avenir de mon cul dépend de ce type. C'est dur, mettons un peu d'humour là dedans. Toison rousse ridicule, il a dû complexer là dessus toute sa vie, le pauvre. Il fait l'amour dans le noir, très vite, et finalement ne l'a plus fait, incapable de surmonter ses difficultés. C'est fou comme en situation d'urgence, le moindre truc con peut faire sourire, du moins intérieurement.

- J'le ferais plus, j'f'rais tout ce que vous voudrez... Tout ça.

Faut avoir du culot dans la vie, et là c'est précisément le moment de l'avoir. Jouer au petit con soumis est souvent payant. Et non, même si le sous-entendu était évident, je n'ai pensé à lui tailler une pipe pour me faire pardonner. Je suis sûr que ça ne l'intéresse pas, et je ne peux rien face à la puissance de l'hétérosexualité.
Je ne fournis que la violence et mon sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Pythagoras de la Flaam
6277 Directeur Sadique
Pythagoras de la Flaam


Masculin Nombre de messages : 591
Ch/Cel : Dans mes appartements privés...
Emploi/Crime : Directeur de la Prison
Date d'inscription : 29/09/2008

Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitimeSam 8 Aoû - 0:26

[HJ : dsl, c'était écrit depuis un moment, j'ai oublié de poster...]

Bulletin d'entrée, fiche de paies, bons de commandes… Comme si j'avais que ça à faire de démêler tout ça ? Quand je pense que j'avais passé la journée d'hier à préparer les documents à envoyer au comptable. Je peux tout recommencer ! Je suis donc occupé à faire mes petites piles pour séparer les factures des relevés de comptes et autres quand la voix de la vermine s'élève timidement dans la pièce. Il veut savoir si je vais le virer. Bordel, je bosse, là ! Et à cause de qui, hein ?

"Range et ferme ta gueule, Durand."

Je n'ai ni levé les yeux de mes documents ni haussé la voix. C'était comme si je parlais pour moi… comme si. Mais visiblement, il est vraiment inquiet de la question car il insiste. Je fronce les sourcils et lève enfin mon regard vers lui.

"Oui, tu l'as déjà dit, que tu ne recommencerais pas. Et moi, je t'ai dit de ranger en silence. Pour le moment, grâce à toi, je me retape tout le boulot que j'ai fait hier. Je me pencherai sur ton cas après, tu vois, c'est le dernier de mes soucis, là, ce que je vais faire de toi. Peut être que je vais te foutre dehors comme un malpropre que tu es, peut être que je te garderai, mais pas au même poste… et pas sans conditions. Maintenant, range et ferme la."

Sans m'occuper de l'effet que font mes paroles, je reprends mon travail.

Il me faut bien une heure pour sortir de toute cette paperasse. Je termine même le travail en préparant le carton dans lequel je mets cette pile de feuilles. Comme ça, au moins, même si ça tombe, ça ne sera plus mélangé. Ceci fait, je m'occupe rapidement du reste et redonne un air "normal" à mon bureau. Voilà qui est parfait.
Le document qu'on m'a donné ce matin, maintenant : la liste des entrées de la semaine prochaine. Je survole rapidement histoire de savoir si on reçoit encore des anciens de Sadimus Jail ou s'il y a des cas particuliers qu'il faudra gérer. Visiblement, ça sera une semaine calme. C'est parfait.

Je range ça et remarque que mon bureau est vide. La pièce j'entends. Vide, mais rangé. C'est déjà ça. Où est Durand ? Un bruit dans ma chambre me donne la réponse. C'est bien, il a su se montrer efficace. Faut juste lui expliquer longuement pour qu'il obéisse.
Une inspection rapide des lieux m'indique qu'il a même fait ça plutôt sérieusement. La poubelle est pleine de cochonneries, par contre. Je veux même pas imaginer les bruits de couloir quand l'équipe de nettoyage sera passée. A tous les coups, ça va arriver aux oreilles d'Edward qui va me faire une crise. J'en soupire d'avance.

Bon, maintenant que j'ai fait tout ce que j'avais à faire, il est temps de me pencher sur le cas de ce gars. Je sors son dossier et m'avance vers la chambre. Il est en plein rangement et ne semble pas avoir remarqué ma présence. Ca a bien avancé, ça ressemble presque à quelque chose… si on ne regarde pas le lit. Je m'appuie sur le chambranle de la porte et lance :


"Il y a des draps en bas de l'armoire là-bas. Prends l'ensemble gris et prune."

Je marque une légère pause, il a sursauté. Puis souris.

"Tu as bien travaillé, le bureau est presque nickel. Je vais peut être pouvoir faire quelque chose de toi…"

Puis, l'ignorant totalement, je me plonge dans la lecture de son dossier. A un moment, je retourne vers le bureau pour aller chercher de quoi écrire et reviens pour annoter les documents. Après, près d'un quart d'heure de lecture, alors qu'il est presque arrivé au bout de sa besogne, j'expose mes conclusions.

"Ton salaire va baisser.
Tu devras passer une visite médicale toutes les semaines pour prouver que tu es clean, je ne veux pas d'un tox' comme employé. Si tu ne te présentes pas ou que tu n'es pas net d'ici deux mois, c'est la porte.
Tu iras baiser dehors, c'est une prison de haute sécurité, ici, je veux pas que tu ramènes n'importe qui, c'est totalement illégal et ça peut provoquer la fermeture de la prison.
Tu ne porteras plus d'arme à feu. Les prisonniers ne s'en rendront pas compte, c'est pas la peine de te pointer comme une cible facile, tu porteras un faux mais je ne peux pas laisser entre tes mains un tel objet si tu n'es pas capable de ne pas te le faire voler. Tu en auras de nouveau un dans six mois si aucun rapport s'y opposant ne me parvient.
Quant à tes fonctions… Pour le mois à venir, tu seras à l'entrée. Tu t'occuperas de l'enregistrement des nouveaux et de l'activation du pont-levis. Après, tu tourneras sur les équipes de travail, je ne veux pas que tu gères la sécurité le soir, tu n'en es pas capable. Tu tourneras donc entre la lingerie, la cuisine et les équipes de nettoyage. D'ici un an, si tu tiens le coup, on reverra peut être le descriptif de ton travail.
Si ces conditions ne te vont pas, tu te casses. Si ça te convient, je te fais faire un nouveau contrat. Il te reste encore un peu de boulot pour ranger le bordel, prends ce temps pour réfléchir, tu me diras après."


Silence. Je le regarde avec l'air qui correspond le mieux à un directeur de prison. Je vais rajouter quelque chose quand j'entends que quelqu'un entre dans mon bureau. Je me tourne et, ignorant Durand, vais m'enquérir de la raison de cette présence inopportune… C'est le gars qui va boucher le trou. Parfait !
Revenir en haut Aller en bas
http://the-jail.jdrforum.com
Contenu sponsorisé





Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Empty
MessageSujet: Re: Les gens m'appellent l'Idole des Connes...   Les gens m'appellent l'Idole des Connes... Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les gens m'appellent l'Idole des Connes...
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les gens se séparent et se retrouvent. [Bella]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cendres et Flammes :: Derrière les Murs [Zone RP] :: Tour Est :: Bureau du Directeur-
Sauter vers: