Cendres et Flammes
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Cendres et Flammes

Un univers carcéral violent et sans limites où les prisonniers n'ont plus aucun droit.
 
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 Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]

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Damara Galanis
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Damara Galanis


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MessageSujet: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeMer 10 Déc - 21:09

Trouve le chemin de ta peine.
Demain, elle sera devant toi …
Alors à ce moment là, évite là.


A tort et à travers les saisons, se glissent les stupéfactions du temps. Comprend t-il que l’hiver est opposé à l’été ? Les éléments nous apprennent et nous apportent beaucoup. La chaleur d’un été n’est que l’amour fusionnel entre deux aimés. L’hiver, n’est que l’abandon. La froideur que nous laisse l’absence de l’autre sur la peau. Le printemps, c’est le temps des retrouvailles et l’automne, le début des adieux. C’est tellement simple de jouer avec les mots qu’on en perd parfois la logique de leur signification. Les tournures se jouent dans tous les sens et dans tous les espaces. L’abîme de nos esprits se confond avec nos cauchemars. Peur du silence, peur du noir. L’écho de la raison ne laisse aucune couleur, aucune trace dans les cœurs des damnés. Les déchus veulent qu’ont leur offre des ailes pour pourvoir partir au loin. S’alléger, se débarrasser d’un poids invisible mais pourtant si lourd. Alors que ça, ce n’est dessiné qu’aux anges. Les humains sont forts entre eux, mais si faibles entre eux-mêmes. Quoi de plus difficile que de faire face à son frère ? Alors que derrière, c’est le miroir, notre reflet, âme. Nous. ‘’Sois détruit de te voir meurtri’’. C’est ce que disent les nombreuses capitulations de la vie. Une erreur, un péché. Le mal est là, à chaque coin de la rue ou encore sur nos pas. Aussi fidèle qu’une ombre.

C'est une prière, pas pour moi …
pour elle.
Elle meurt de toi …
Que tout recommence
Sans toi l'existence, n'est qu'un long silence
Qui n'en finit pas …


Noyée sous le jet d’eau. Je reprends rapidement conscience comme si je venais de recevoir un coup de fouet. Glacé. Levée de bonne heure, je n’ai pas attendu bien longtemps avant d’aller prendre une douche. J’ai beau être une lève-tôt, il arrive que d’autre gardien me devance. C’est facile de compréhension, je n’aime pas l’idée d’être avec quelqu’un d’autre que je ne connais pas … Pudeur, dirons-nous à ce moment là. Mais l’eau tantôt chaude, avait comme par enchantement, prit un coup de molécule froid. Le choc est électrique, moi qui n’aime pas tout ce qui n’est pas un minimum tiède. D’un bon, je me recule du jet. Il doit y avoir un problème avec les tuyaux et puis, autant ne plus trop tarder, l’heure du réveil approche. Pendant que je suis entrain de m’habiller, Athis est là, couché à même le sol, le museau sur les pattes. Remontant mes cheveux en les attachant à l’aide d’une pince, mon reflet était tel que : je ressemblais plus à un mouton à cause des ondulations excessives. Aujourd’hui, je ne travaille pas donc autant en profiter pour rester à l’aise. C'est-à-dire : pas d’uniforme. Tout en enfilant un jeans et un pull dont un noir plus épais par-dessus, la porte s’ouvre. Athis toujours plus rapide que moi, fixe d’un œil peu sympathique. L’un de mes collègue avait-il décider de se lever plutôt ? On dirait bien que oui, je le salue en prenant mes affaires sous les bras. En sortant, je vois le chien partir dans le sens opposé. Comme d’habitude en somme.

Sous les effleurements du vent, l’ange déchu tremble dans son coin … si seul. Il ne comprend plus rien, tout devient flou dans sa tête. Et ses yeux ne sont alors qu’un mélange de mélancolie et de tristesse. Son cœur a mal, terriblement. La chaleur de ses larmes ne fait pas long feu face au vent glacé. Une hémorragie dans la poitrine, lui laisse des espoirs en vain. En totale léthargie, endoctriné dans ses cauchemars. Plus rien ne va pour cet être, et personne ne s’en soucie. C’est alors que les anges viennent, chantent et dansent pour lui. Un sourire …

Mes pas résonnent dans le couloir de la tour Sud. Fixant un instant ma montre, le cardant indiquait facilement sept heure. Les portes des prisonniers vont bientôt être ouvertes et ils iront déjeuner. Ce qui me laissera un peu de temps pour profiter du calme. L’air de rien, une fois que les détenus sont lâchés, c’est une masse de bruit qui résonne dans presque tout le château. Longeant le mur, je m’arrête un instant devant l’une des fenêtres qui donnait sur la cour. Vide, enfin, c’est ce qu’il me semblait. Une forme noire était debout, laissant le vent traverser sa fourrure. J’ouvre la fenêtre et siffle un coup. Le regard tourné vers moi, Athis s’assoie sur le sol, les oreilles dressées. Il m’attend … Un léger sourire se dessine sur mon visage. Je referme la fenêtre en me dirigeant vers ma chambre. Là, je pose mes affaires sur mon lit avant de m’y assoir. La pièce me semble si pauvre. Enfin, ce n’est pas le moment de jouer les pensives. Debout, je sèche rapidement mes cheveux en les détachant. La balle en mousse d’Athis traînait sur sa couverture. Le faire courir ne lui fera pas de mal. Une fois prête, je sors en refermant la porte derrière moi. J’avais pris soin de couvrir mon cou d’une écharpe. Je ne tiens pas à être malade en début d’hiver. Dans ma main droite, la balle jaune vole de temps en temps devant mes yeux. Je la rattrape avant qu’elle songe à toucher le sol.

Les yeux se croisent, la bête reste à sa place …
Perçant, le passé de l’être.


Croisant quelques personnes, je me hâte d’aller dans la cour. Là, où il m’attendait. Une fois la porte passée, je le cherche du regard. Il aboie derrière moi, je me retourne le sourire aux lèvres. Je lui montre la balle avant de la lancer à l’autre bout de la cour. Sans attendre, avec une accélération rapide, Athis prend appuis sur ses pattes arrière avant de s’élancer jusqu’à avoir la sphère entre les crocs. Le jeu ne dura que quelques minutes. Assez longtemps pour qu’Athis remarque une présence au loin. Venait-elle d’arriver ? La tête a moitié baissée, fixant comme fixerait un loup sa proie. Il avance lentement, les poils du cou hérissé. Les grognements se font entendre, alors que le chien garde une distance de quatre mètre entre lui et l’individu. Pourquoi réagit-il comme ça ? Je m’avance, les yeux pleins d’interrogations derrière mon compagnon. Sans pour autant voir nettement la personne.

Les crocs ne menacent pas de se refermer, mais la bête a senti le mal. Il reconnaît derrière le voile du vent, celle qu’il avait vu comme un être fragile … La brise gelée balaye les quelques feuilles tombées sur le sol. Fixant plus attentivement, je concédais à la connaissance de cet ange. Le ventre serré, noué d’incompréhensibilité. Pourquoi ne t’es-tu pas encore envolé ?
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Bella Hope
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Bella Hope


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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeJeu 11 Déc - 23:12

Insomnie quand tu nous tiens…Impossible de fermer l’œil de la nuit bien que je sois loger dans les bras de ma dulcinée. D’ailleurs, tu dors à point fermé. Le visage détendue, la respiration calme et posée, tu as l’air d’un ange. Comme vulnérable mais c’est ce qui te rend si belle. Je te regarde un petit moment avant d’effleurer tes lèvres d’un tendre baiser, et de me retirer de ton étreinte en douceur, évitant au passage de te réveiller. La mélancolie me tiens l’estomac, et en regardant le ciel gris je me dis que ca n’arrange rien. Seul un regard vers toi me redonne un semblant de sourire. Je m’habille vite fait, prend mes affaires et file vers les douches. Il est tôt, le soleil est à peine levé je crois. J’aime ce moment de la journée, puisqu’il n’y a presque personne dans les couloirs, mise à part des insomniaques comme moi. J’arrive dans la pièce absolument vide et bien évidement l’eau est gelée. Bordel…un peu de chaleur est-ce trop demandé ? Pourtant je ne me retire pas, laissant le froid s’insinuer sur ma peau, mon corps tremblant violemment. Abstraction de tout, même de la douleur. Mes yeux se portent sur les marquent brillant sur mes avants bras. Mutilation…Ma meilleure compagne durant une année et demie. Seulement, sur l’un de mes bras, une cicatrice beaucoup plus récente apparait. Moi qui croyais en avoir finit de ce cercle vicieux…je m’y suis replongé tête baissé. Pour quoi ? Parce que je suis un « rien »…

Mélancolie me tiens le cœur. Avec ces crocs acérer elle le conserve dans sa gueule pour mieux le tuer. Petit à petit, le laissant agoniser. Ma vie tourne en rond, seule la présence d’Etoile m’aide à tenir le coup. En faite…j’ai joué l’associable a volonté depuis que je suis arrivé ici. M’enfermant dans cette espèce de bulle imperméable, croyant qu’il n’y a qu’ici que je serais bien. Pourquoi es-tu partie ? Je me remémore ton sourire, ton seule et unique « je t’aime », tes rires…L’envie de me mutilé reviens de nouveau, de faire glisser la lame froide sur ma peau chaude…Stop ! Je plonge ma tête sous le jet d’eau glacial. Effacer de ma mémoire le sang qui s’écoule et s’écrase sur le sol. Effacer l’envie qui me tient à la gorge. Je serre la mâchoire et me retire du jet d’eau. Après être lavé, je m’essuie et m’habille. J’enfile donc un pull en laine blanc, un pantalon en toile noir et pour finir je ramène mes cheveux mouillé mais raide comme des baguettes de tambour avec une pince. Je retourne dans ma cellule, les yeux dans le vague. Il est un peu plus de sept heures du matin et elle dort toujours à point fermé. Attendris, le cœur tambourinant je m’assoie près d’elle caressant doucement ces cheveux. Je ne sais pas si un jour nous sortirons d’ici…mais je serais capable d’y rester jusqu'à ce qu’elle parte. Je ne pourrais pas m’en aller sans elle…Je dépose un baiser sur son front avant de lui murmurer un « je t’aime » au creux de l’oreille.

J’enfile ma veste que je monte jusqu’au cou et entame une marche vers la cours. Besoin d’un grand bol d’air, mais surtout d’évasion. Les mains bien enfoncées dans les poches j’avance sans réellement réfléchir. Mes pieds connaissent par cœur le chemin, comme celui que vous empruntiez pour aller à l’école. Mes pensées divergent à droite, à gauche. Vers le nulle part, vers le ailleurs. Un épais brouillard. Cherchant un sens. Je passe devant les fenêtres qui rejettent mon image que je regarde sceptique. Des cernes, le visage amaigris. J’ai quelque peu changé mais je reste toujours la même Bella en quelque sorte. J’arrive devant la porte que je pousse, aussitôt le froid me saisis de part et d’autre de ma peau laissé à découvert. Je lève les yeux au ciel. Gris comme le métal, il est accompagné par une légère brise et un froid saisissant. Je jette un coup d’œil aux alentours de la cour…personne. Je continue ma marche inspirant à fond l’air frais qui me lacerait les poumons. Qu’importe, au moins tout cela me prouve que je suis belle et bien en vie. Je laisse courir mon imagination et mes illusions tendis que mon corps se mouve tout seul. Je m’ennuie ici, tout tourne en rond. Les mêmes choses à faire, les mêmes jours à vivre. Heureusement que l’emploie à l’infirmerie m’a été fournis. Les journées étaient déjà légèrement moins monotones. Lors de mon départ de Sadismus et de l’autre prison, j’ai embarqué avec moi les preuves de mon innocence. Les lettres, intactes. Si jamais elle devait sortir avant moi, je la rejoindrais au plus vite. Le manque continue à creuser la tranchée, formant des sillons sur mon cœur.

Tête à demie baissé, un jappement et grognement me tirant à vitesse grand V de mes pensées. Sursautant légèrement, je baisse mes yeux vers la grosse boule de poil face à moi. Si j’étais une enfant, j’aurais pus croire que c’était le grand méchant loup. Le chien, fourrure hérisser continue ses grognements qui ne m’effrayent aucunement. Comme si mon cerveau était en léthargie. Je le fixe droit dans les yeux, penchant la tête légèrement de côté. D’où viens-tu cher Canin ? Figé, je continue de le regarder sans lâcher prise. Pourquoi ton regard me dit vaguement quelque chose ?...Des pas viennent, pourtant je ne me résous pas à ne plus le regarder. Le pelage sombre mais brillant, il est assez impressionnant. Il faut l’avouer, je n’irais surement pas le défier ou même l’ennuyer dans son sommeil. Seulement ici, j’étais dans une demie phase d’indifférence…Jusqu’à ce que je lève mon regard sur l’humaine qui se tenait non loin de nous. Mon cœur loupa un battement, mon ventre se tordit. Mon cerveau mit un certains avant de réagir face à celle qui aurait pus être ma mère. Une personne aussi douce que n’importe qui, avec un cœur des plus purs. Alors un sourire timide s’affiche sur mon visage blafard. Jusqu’à ce que la fatalité me frappe : Que fais-tu encore ici Damara ? J’aurais crus qu’avec la fermeture de la prison, tu en aurais profité pour faire ta vie ailleurs, faire un nouveau métier dans un milieu beaucoup plus adapté pour toi…Pourtant, tu es ici, devant moi, aussi surprise que je le suis. Si je m’attendais à ça…Je ne pus empêcher mon cœur se gonflé de bonheur à ta vue. Une vielle connaissance en ces lieux n’est pas anodine au moral. Deux ans sont passées…tu es toujours la même avec une pointe d’assurance.

Une lueur de lucidité traversa mon esprit…Alors ce chien n’était autre que le jeune Athis, le chiot que j’avais brièvement connue. Je souris à l’animal d’un air rassurant avant de passer devant lui me stoppant face à Damara. Je la scrute avec curiosité puis doucement, je la prends dans mes bras, sentant une larme de d’émotion rouler le long de ma joue. Son corps frêle contre le mien, je la serre un peu plus fort sans douleur. Qu’il était bon de la revoir…Mais si triste à la fois.

« Contente de vous revoir, chère Damara »

Murmure se glissant parmi la brise, les yeux fermés, je me laisse bercer par les vibrations de son cœur contre mon corps.
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeVen 12 Déc - 17:57

Sous deux coups de vent,
Les battements sont beaux …


L’incompréhension inaugure les esprits. Même elle, elle est étonnée de me voir ici. Mais qu’importe tant le moment des rencontres se fait en silence. Sa réaction ne m’étonne pas, je l’aurai certainement fait avant elle si je n’avais pas été aussi surprise. Tout contre elle, comme la première fois. Sauf qu’ici, c’est un cœur en éclat que je sens. Avant, il était juste un peu triste d’avoir été enfermé dans le noir. Moins pire, moins fautif. Mes bras se resserrent autour de sa taille. Voyons Mademoiselle Bella, vous me semblez bien moins fougueuse qu’il y a deux ans. Il fallait croire que c’était long pour certaine personne. Dans mes souvenirs, j’avais un peu touché à son côté fragile, de cristal. Avec le temps, je comprends pourquoi mon compagnon avait mal réagit. Il avait connu une Bella heureuse. Son cœur est cependant étranger au sien. Pourquoi ?


« Contente de vous revoir, chère Damara »


Il y a des larmes qu’on ne verse pas devant n’importe qui. De conscience, je sais qu’elle est heureuse de me retrouver. C’est évidemment, pareil de mon côté. Mais la retrouver ici, était injuste. Mais elle est là. Un soulagement pour les souvenirs, le cœur et l’esprit. Ne suis-je pas un peu trop égoïste ? Qu’importe, si ma présence et la sienne sont ici, ce n’est pas pour rien. Je recule légèrement en brisant notre étreinte. Le sourire joint l’éclat de bonheur qui scintillait dans mes yeux. Mes mains s’emparent de son visage, essuyant les larmes coulées. Tout en me redressant légèrement, je dépose mes lèvres sur son front. Pour la rassurer ? Peut-être.


« Moi aussi. On dirait bien que nous étions faites pour nous revoir … »


Une douce musique virevolte autour de nous, dans l’épaisseur invisible du vent. Calme et douce. C’est ce qu’il fallait pour calmer les cœurs perdus. Ma main écarte les quelques mèches qui me cachent ses yeux, pour revenir sur sa joue droite. Rougie par le froid, la peau était tout de même un peu chaude. Athis avait arrêté de grogner, spectateur de nos retrouvailles. Il restait alors là, à nos côtés, la truffe lever vers nos visages.

Dans les yeux,
Tu trouveras réponse.
Dans le cœur,
Tu trouveras réconfort.


Est-ce utile de lui demander comment elle se sentait ? Je ne crois pas. L’allure de ses traits, les battements lents de son cœur comme s’il était prêt à rendre l’âme, le terne de ses yeux, répondait à ma question. Je me contente alors de jouer un rôle que j’avais laisser à l’abandon pendant près de deux années. Celle qui était là et qui réchauffait. Mon compagnon se rapprocha de Bella, la balle dans la gueule. Qu’il laissa tomber à ses pieds. Attendant, droit dans ses muscles qu’elle réagisse. Je souris de plus belle.


« Lui aussi, il est content de te revoir, on dirait ! »


J’avais oublié le vouvoiement. Ainsi, j’étais encore quelque part, plus « proche » de mes protégés. Je ne le fais qu’avec trois personnes. Les trois opposés qui changent une vie en la rendant plus douce. Un écho de bonheur qui traverse sans gêne, les moindres cellules de votre corps. Lui, il avait une façon différente de se comporter avec les gens. Soit, il saute littéralement sur les gens, soit c’est le contraire. Ou une indifférence. Je crois qu’il n’aime pas voir ses amis avoir mal …

Je me retourne vers elle après un bref instant. Plantant mes yeux dans les siens. Les détails m’échappent très peu souvent.


« Tes yeux ont perdus de leur éclat. »


C’était triste quand on savait que le vairon était rare. Oui, tu as changé mais pas dans le sens de la douceur ni de la chaleur. Dis moi donc les mystères que je ne peux atteindre. Guide moi donc vers ton cœur, comme tu l’avais fait, il y a deux ans …
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeSam 20 Déc - 2:28

« Moi aussi. On dirait bien que nous étions faites pour nous revoir … »

Seulement j’aurais préférée que nous nous revoyons dans une autre situation, un autre endroit que les Terres Brûlées. Par exemple, un jour d’hiver comme celui là, où cette fois-ci il neigerait. Je serais entrain de me baladée dans un parc, les mains dans les poches, pensant à celle que j’aime qui m’attends bien au chaud chez moi. Jusqu’à ce qu’un jappement attire mon intention et c’est là que je verrais un Athis, complètement fou de joie de courir dans cette poudre blanche. Et au loin, son maitre, Elle, Damara ses yeux bleus plantés dans les miens. Des retrouvailles chaleureuses, des étreintes et embrassades. Chacune sa liberté, chacune son bonheur…Aux portes de l’hiver, deux âmes se reviennent, se retrouvent...

Je sors de ma rêverie pour reposer mes yeux sur Damara, lui offrant un doux sourire. Son baiser sur mon front, me laisse encore une sensation de chaleur que j’apprécie. Elle m’a manquée, c’est maintenant que je m’en rends compte. Jamais je n’ai vu de personnes si douces dans ma vie. Ses mains sur mes joues, elle remet en place mes cheveux. Telle une mère le ferait avec sa propre fille. Sa présence était tel un électrochoc pour réanimer un cœur. Je sentis d’ailleurs celui-ci reprendre un semblant de vie l’espace d’une minute ou deux. Retrouver une vieille connaissance, aussi gentille que Damara, ne peut faire que du bien. Je scrute son regard. Toujours se même pétillement au fond de ses yeux bleus, cette chaleur innée, ce don pour vous rassurer, se sourire, sa voix chaude et douce, ses gestes tendres…tout était là, rassemblé en une seule et même personne. Comment as-tu pus continuer à travailler dans ce milieu, alors que d’autre projets bien plus fructueux pour toi t’attendais ? Mais je te reconnais bien là…peut-être veux-tu prouver que même une personne aussi angélique que toi, peut réussir dans ce milieu. J’affiche un sourire timide, comme une enfant face à sa mère lui disant qu’elle l’aime. J’ai beau avoir à présent 21 ans, je reste quelque part la femme-enfant que j’étais il y a deux ans.

Lui aussi content de me revoir ? Je baisse les yeux au sol et vois Athis, prêt à courir après cette fameuse balle bleue. L’évolution…Le chiot est devenu chien. Mes souvenirs me ramènent son image de la petite boule de poil courant à droite à gauche dans les couloirs. L’insouciance qui l’occupait le rendait enfantin, voulant jouer les grands. Tout ça affiche, de nouveau un sourire. Pourtant, l’évolution d’Athis me ramène à mon propre changement. Mon reflet de tout à l’heure me percute…

Vertigineux. Le temps file et défile, sans que nous ne puissions réagir et même se rendre compte de quelque chose. Les secondes, les minutes, les heures, les jours, les mois, les années…Ecoulées. Toucher coulé. Plongeant dans les profondeurs de l’abyme, comme un bateau dans l’océan. Elles n’existeront plus, seulement de part les souvenirs. Les bons…les mauvais. Les présences…les absences. Les joies…les douleurs. Opposés. J’aime les opposés. Les ressemblances m’agacent parfois. Trop…comment dire. Prévisible. Les différences, s’attirent. Pour moi ça sonne mieux. Damara est une part de ma différence. La complète est morte. Envolé parmi ces soit disant Anges qui sont censé veiller sur nous au dessus des nuages. Foutaise ? Aucune idée, pour ma part j’ai le mien. Ou la mienne, dormant au fond de ma cellule. De Notre cellule. D’ailleurs, elle est ma différence. Je l’aime.

Je saisis la balle entre mes doigts, l’observe un temps. Petite sphère au couleur de la planète bleue sans nuage. Semblable au jouer d’un chat, portant les marques de morsures du canin. Je lance alors la balle le plus loin possible avec toute la force dont j’étais capable. Aussitôt Athis détale comme un lapin vers son jouet. Il me fait légèrement rire, j’ai toujours aimé les animaux. Mais le regard de Damara me ramène vite à la réalité. Cette fois, c’est elle qui plante son regard dans le mien. Déstabilisé, je ne bouge pourtant pas, attendant un son de sa part.

« Tes yeux ont perdus de leur éclat. »

J’arque aussitôt un sourcil, ne m’attendant pas du tout à cette remarque. Au contraire…celle-ci me met les larmes aux yeux, sans que je ne m’en rende compte. Je ne sais même pas pourquoi…Parce qu’elle à sentit ce qui me rongeait ? Elle n’est pas la seule, mais est-ce le fait que se soit justement ELLE et pas quelqu’un d’autre qui m’atteints à ce point… ? Mon cœur à comme une envie de lui prendre la main et de la guider vers elle, seulement tout s’ébranle, tout se fige et se bloque, mais rien ne se fait. Je ravale aussitôt mes larmes, comme j’ai si bien sue le faire certaines fois, fige un sourire sur mon visage et penche la tête sur le côté. Damara…je ne veux pas t’exposer à ce cimetière qui me ronge et me détruit chaque jour. A ce silence qui s’éternise, à cette douleur qui creuse sa propre tombe. Je ne dois pas t’infligé tout ça. Parce que je n’en ai pas le droit, ni l’envie. Par respect et amour.

« On dit souvent que les yeux sont le reflet de l’âme. »

La mienne est éteinte ? Pourtant, Etoile est revenue dans ma vie et dieu sait que mon cœur à reprit un semblant de souffle grâce à ça. Simplement la regarder, me suffit pour me sentir légère. Mes épaules s’affaissent, mon sourire un peu, puis je viens doucement effleurer du bout de l’index la joue de Damara. La course se poursuit sur son nez, au dessus de ses yeux, clos ses paupières une part une, puis ma main vient se poser sur sa joue. En toute tranquillité. Pourquoi faire ça ? Cessez les questions et observé à quel point son visage est calme et serein. D’une douceur exemplaire.

« En tout cas, les tiens sont toujours aussi beaux et lumineux ...Y aurait-il ton âme amoureuse qui serait venue frapper à ta porte ? »

Elle le mérite. Quelqu’un qui l’aime à en mourir, de doux et d’intentionné. Avec une pointe de machisme…Vous savez ce genre de mec, qui joue les rebelles alors que devant leur femmes…ils se liquéfient sous leur charme, parce que fou amoureux, ils ne savent pas leur résisté. Ouais, un gars de ce genre là pour Damara, je vois très bien le tableau. Protecteur, droit, loyale et franc. Amoureux comme jamais. Je me surprends à sourire bêtement face à ses idées farfelues mais justifiées. Je viens lui prendre la main et la conduire près d’un mur de pierre, assez bas pour s’y asseoir.

« Raconte-moi ton histoire Damara… »

Parce que face à la colombe ayant vaincue le corbeau ce jour là, je redeviens l’enfant d’il y a 15 ans…
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeDim 21 Déc - 17:46

Les années ont passés,
Comme des oiseaux bleus …
Aux ailes fracassés.


Dans ses yeux, je vois un sentiment peut-être pire que la tristesse. Son histoire passée est encore présente dans son cœur. Il était une fois … Raconte moi donc la suite. Je veux être là pour toi et qu’importe la douleur que tu portes en toi. Je serai la rendre légère, invisible comme si elle n’avait jamais existé. Et juste pour ça, je te promets d’être capable de te relever sans flancher. Je ne risquerai pas mon âme à tes dépends mais je peux écouter tes pleurs. Ce que veut me dire le fond de ton âme. Laisse le donc parler … Mais ce n’est pas ce que tu veux en ce moment. Non, tu parles de moi. Heureuse de me voir rayonnante. Tu crois vraiment qu’il y a quelqu’un dans ma vie ? Je souris, non il n’y a personne. Le seul être présent dans mon cœur est mort et personne n’a oser s’approcher de peur peut-être. Mais qu’importe, si tu vois en moi un soupçon de bonheur. C’est seulement le fait de te retrouver. Rien de plus. Juste ça et ça m’est largement suffisant puisqu’il ne manquait plus que toi pour combler le vide.


« Oh non. Je suis seulement heureuse de te revoir. »


Main dans la main, elle me tire jusqu’à un muret où l’on prend place. Les yeux pétillants, elle me demande de lui raconter mon histoire. Sûrement ces deux dernières années puisqu’elle connaissait déjà mon passé. Elle est la seule d’ailleurs. Plongée dans ses yeux vairons, j’ai toujours la même fascination qu’au premier jour. Les étoiles semblent encore plus impossibles à atteindre dans les yeux d’une personne. Tout est écrit, c’est ainsi. Mais si je devais raconter ses deux dernières années d’une façon assez légère, je devais bien le faire. Je sais que tu aimes m’écouter, c’est ta façon d’oublier un peu le monde qui t’entoure. Aimant quand je te porte plus loin avec de simple mot qui pourtant forme tant de belles choses. Mais par où commencer ? Peut-être pas par le dernier jour où, j’ai été à la fois brisé de vous quitter, toi et les autres et heureuse de retrouver les miens.

J’ai souvent pensé à retrouver des traces,
Effacées par le vent et le temps …


Oui, je voulais vous retrouver mais il n’était pas judicieux. Vous risquiez d’avoir des problèmes et moi aussi. Alors, je suis restée dans l’ombre de vos souvenirs. Mais heureusement, aujourd’hui, ce n’est plus pareil. Par les écrits des Dieux, on s’est retrouvé et on reprend là où on avait laisser notre histoire qui semblait sans lendemain.


« … Et bien, je suis retournée en Grèce. Là bas, j’ai réintégré mon ancien poste, Athis a été formé entant que tel. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a été accepté ici. Je me suis finalement décidée à partir à la conquête des autres pays d’Europe. J’avoue que ça m’a fait un bien fou de voir de nouveaux lieux. Mais … Je n’ai jamais cessé de penser à tout ce qui s’était passé … Il y a deux ans. »

C’était un rapide résumé. Peu complet, j’avoue. Mais assez pour la laisser s’imaginer et par la suite me poser des questions si elle le souhaitait. Athis était revenu, la balle entre les crocs. Planté devant nous, dévisageant Bella. Les bêtes ont un instinct très développé, ils devinent les sentiments des gens et ici, il ressentait de la peine enfuie au loin dans le cœur de la jeune femme. La peur, il n’aime pas ça alors, il laisse tomber la sphère sur le sol en venant poser son museau sur les genoux de Bella après s’être redressée pour lui lécher le visage. Il a toujours été la pour moi quand j’allais mal. Je lui dois beaucoup.

« Et toi donc, raconte-moi tout. »
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeMar 23 Déc - 19:18

Heureuse de me revoir. C’est aveux me fit sourire une nouvelle fois. Damara apporte une source de bien être et de joie qui n’est pas négligeable. Sa simple nature suffit pour se retrouver un peu réconforté et en sûreté. Impatiente de connaitre la suite de son histoire, je l’écoute avec grande intention. J’ouvre à nouveau le livre de sa vie, tournant les pages en arrière pour revenir deux ans avant aujourd’hui et poursuivre ma lecture au fur et a mesure de ses dires. Sa voix aussi douce que le souffle du vent et aussi cristalline que le chant d’un oiseau, me porte loin d’ici, au-delà des mers, vers d’autre contré qu’est la Grèce. Absorbé par le récit, ma propre douleur s’estompe durant quelques secondes et mes souvenirs se bouclent dans un coffre, attendant la fin.

Retournée en Grèce, tu as repris ton ancien poste, avec toujours à tes côtés Athis. Brave compagnon que tu as trouvé et choisis, celui qui guide tes pas et te réconforte quand tu vas mal. Il ne faut jamais prendre les animaux pour des idiots. Ils sont parfois même plus intelligents que nous, plus malin et surtout beaucoup plus fidèle. Du coin de l’œil j’observe cette boule noir géante gambadé dans l’herbe, sa balle bleue dans la gueule. Ils se sont trouvés, et ne se lâcherons plus…Comme on c’était promis avec Yoruichi. Rature, arrache la page et recommence. Je me recentre sur la voix de Damara, me ramenant dans son récit. Tu as donc beaucoup voyagé. Ce qui est une bonne nouvelle et qui pose de suite une réponse à se teint si frais et lumineux. Changé d’air, de lieux, de fréquentation est toujours fructueux. Tu n’as pas fais exception et c’est tant mieux. Mais lorsque tu m’avoue que tu n’as jamais cessé de pensé à nous, je ne peux m’empêcher de calqué sur toi l’image d’une mère ayant été séparée de ses enfants. Damara…tu n’as pas changée. Toujours à penser aux autres plutôt qu’à soi. Un faible sourire de ma part et je viens serrer sa main dans la mienne, lui faisant comprendre qu’elle n’a pas été la seule à mendier une présence qui nous est chère. Elle m’a manqué…Les gardiennes là où j’ai été placé, étaient loin d’être comme toi tu sais ? J’ai parfois pleuré ton absence, lorsque pensé à Etoile m’étais beaucoup trop douloureux. Je m’imaginais à ces moments là qu’un jour, tu viendras aux barreaux de ma cellule avec ce sourire si particulier accroché à tes lèvres…mais il n’en fut rien. J’ai aussi pensé à Adélie, petite fleur fragile entre les griffes d’un tigre. Qu’est-elle devenue ? L’image d’elle entouré de ces prisonniers galeux m’horrifiait, j’espère que tout va bien pour elle…

Carl aussi, j’y ai pensé. D’ailleurs j’ai eu la chance de le retrouvé dans la même cellule que moi. Puis il y a Sadé aussi, Ethan…dont je n’ai plus jamais eu de nouvelle. Sybille, jeune maman à qui j’ai apporté un peu d’aide. Amandine, Lo…toute les rencontres que j’ai pus faire à Sadismus m’ont marqué à leur façon. Ils m’ont tous manqué à un moment donné mais il est inutile de préciser que les absences les plus douloureuses furent Etoile, Damara et Yoruichi. Le décès de celle-ci est comme une marque au fer rouge inscrite sur mon cœur. Le plus troublant dans tout ça, mais surtout le plus douloureux, est cette vision que j’ai eu lorsque j’ai fais glissé ce morceau de verre sur ma peau. Retrouvant mon cercle vicieux que j’avais pourtant su gardé à l’écart de mon corps pendant une année entière. Les marques sur mes bras sont nombreuses et je tente de les cachés tant bien que mal sous les tissus de mes vêtements. Il y a aussi la présence de mon « tatouage », le corbeau dans le creux de mes reins. Mon corps souillé de l’intérieur par cet homme affamé comme un animal ce fameux soir à la bibliothèque…

Est-ce ça que tu souhaites savoir Damara ? Ta question n’est pas tombé au fond du puits, je l’ai bien entendue ne t’en fais pas. Seulement, je ne sais pas si je dois tout t’avouer…Eviter les larmes et l’ouverture des cicatrices suppurées. Je lève les yeux vers le ciel, puis sentant Athis me léché la joue avant de posé sa tête sur mon genoux, je me dis que je ne pourrais pas cacher bien longtemps les crocs enfermant mon cœur, le serrant chaque jour un peu plus fort, afin de le réduire en miette. Si même le chien s’en rend compte, Damara doit en être parfaitement consciente. Je plante alors mon regard dans le sien, y cherchant un soupçon de courage…Un, deux trois…Bim…incapable.

« Peu avant mon transfert, une amie qui m’étais chère… a mit fin à ses jours. Inutile de dire que cette perte m’a totalement brisé. J’ai dons ensuite été bougé dans une prison, en Belgique. Ce qui veut aussi dire que j’ai été séparé de certaines personnes…en particulier d’Etoile, que j’ai d’ailleurs retrouvé il y a peu, à mon plus grand bonheur. J’ai passé ces deux années là-bas. J’ai essayé tant bien que mal de m’intégrer. Hum…on va dire que la vie m’a durcit en m’expédiant dans cette prison, et ce pour diverses raisons. »

Je me bloque alors. Les douleurs qui menaçaient de rompre mes barrières afin de ce déversé pour que Damara puisse saisir le pourquoi du comment, n’insiste pas et continue à creuser leur sillon dans mon antre. Pourquoi mes yeux sont-ils si ternes, pourquoi mon cœur menace de flanché dans la seconde… Je me souviens alors de cette nuit, où son corps écrasant le mien il entra en moi, de gré ou de force. Surtout de force. A m’en faire pleurer de douleur, m’en faire hurler. Je savais à présent ce qu’on ressentit Yoruichi et Etoile lorsqu’elles ont respectivement subit cet acte. Ignoble… Un râle rauque résonne dans les fins fonds de ma mémoire. Souvenir…cauchemars. Je me mords l’intérieur de la joue pour éviter de laisser paraitre quoi que se soit. Je retrouve Damara et je n’ai pas envie de tout gâcher avec ma foutu personne. Ma main tremblante vient se posé sur la tête d’Athis que je caresse tendrement. J’ai entendu dire que de caresser le pelage d’un animal qu’il soit chien ou chat, détendait les nerfs. Reposait.

Inspiration, je regarde à nouveau Damara, avant de lui demandé avec beaucoup d’intérêt :

« Qu’as-tu visité comme autre pays ? As-tu des nouvelles d’Adélie ? »

Je ne lui ai pas tout raconté comme elle l’a souhaitée et j’en suis désolée…Seulement je crois que j’ai perdu la clef du coffre en court de route…
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Damara Galanis
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeJeu 5 Fév - 14:50

Je me souviens, il y a deux ans d’ici, une jeune fille a mis un terme à ses jours d’une façon assez radicale. Une métisse au visage meurtris par le mal de vivre. C’était certainement elle que Mademoiselle Bella connaissait. Elles avaient été proches, beaucoup même. Mais il fallait croire que même cet enfant n’avait pas su tenir son amie en vie. Le plus important d’après moi, c’est de ne pas se croire fautif, et encore moins vouloir suivre les traces de son autre. Je ne l’ai pas fait avec Anthony, j’étais plus que certaine que Bella pouvait tenir le coup, comme elle l’avait fait durant deux longues années. Même si elle a dû avoir des coups durs mais qu’importe. Je suis là pour sécher les larmes de son cœur à présent. Tout me semble du coup … Anodin. Consciente qu’il y a encore un mal dans son intérieur, je me préserve de tout pour l’aider. Après tout, ce qui semble normal puisqu’elle est de nouveau devant moi. Peine, joie qu’importe dans le fond. Tant qu’on a une famille, des amis tout ne peu qu’aller mieux avec le temps. Absolument tout. Je fronce les sourcils … Si elle a retrouvé son autre, pourquoi ses yeux brillent-ils encore de douleur ? Tant de choses sans rien en même temps. Les plus belles paroles, les plus belles consonnes. De tout façon, ce qui m’importe le plus, c’est de la savoir heureuse et j’étais bien consciente que ce n’était pas ici qu’elle trouvera ce qu’elle cherche. Le sentiment le plus profond, depuis la première fois que je l’ai vu, a été une certitude plus que sûre sur son innocence. Maintenant, fallait-il encore qu’elle trouve la force de se redresser. Je lui fais confiance, tout devrait aller mieux à partir de maintenant.

- Je prendrai le temps de t’expliquer tout plus tard, marquant une pause de quelques secondes, j’enchaîne sur un ton un peu moins enjoué, Bella … Tes dossiers sont en ces lieux. Je n’ai jamais cru que tu avais ta place ici. Explique moi ce qui t’as fait atterrir ici ou je me verrai dans l’obligation d’aller voir plus loin …

Aller voir plus loin, je parle bien évidemment d’aller lire son dossier. N’oublions pas que j’ai travaillé dans la police assez longtemps pour savoir d’après la déduction des écrits et du comportement d’une personne si tout cela était vrai ou faux. Athis se mit à bouger, les oreilles pointées vers le ciel, prêt à écouter ce qui devait être dit. Je ne me cacherai pas que si mes déductions étaient bonnes, je ne la laisserai pas ici. En tout cas, pas avec ce qui m’était programmer pour les semaines à venir. Sebasten devait faire le déplacement pour venir me rendre visite, j’étais assez souvent en communication avec lui par téléphone mais j’avoue que sa présence me fera le plus grand bien.

Ecoutant attentivement Bella, je me fais ma propre opinion sur la chose. Quoiqu’il en soit, tout était là. Mon compagnon à quatre pattes vint réclamer une caresse avant de faire la ronde dans la cour, surveillant les prisonniers s’y trouvant, jouant amoureusement le loup chassant les moutons. Toute mon attention était rivée sur ma jeune protégée. Dans le fond, ni elle, ni moi avait quelque chose à perdre. Plutôt à gagner. J’attrape tendrement l’un de ses mains que je sers dans les miennes. Si quelqu’un avait besoin d’aide, c’était elle. Je ne m’en faisais pas pour Adélie ou Siriel. Ils ont leur propre protection mais je ne les oublie, toutefois pas. Jamais. Mais c’était l’oiseau blessé qui attirait plus mon attention à cause de ses cris de détresse. Cet enfant orpheline de parent, de son amie, de son tout. Un sentiment auquel je ne m’y habituerai jamais. Alors avant qu’il ne soit trop tard, avant que le temps n’ait le temps de l’enlever totalement de notre monde … Je serai là.

En la demeure plus rien ne meurt,
Plus rien ne naît, tout est silence.
Et tu t’enfuis là où tu peux,
Loin dans tes rêves.
Où tout va mieux ...


Peut-être que des sacrifices valent mieux que nos « je t’aime ». Toi tu aimes sans artifices dans la solitude des peines.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeSam 7 Fév - 20:20

La perte de son tout...je ne le souhaite à personne. C'est un mal insoutenable, qui vous ronge chaque jour passés. Et le pire dans tout ça, c'est que vous vous en rendez compte. Vous sentez ce mal vous gagner petit à petit, bien lentement histoire de sentir la douleur encore plus profondément. Seulement, on a pas conscience tout de suite de l'importance de notre souffrance et de notre mal être. Deux ans sans elle. Certains jours, j'ai crus que j'allais lâcher prise, que jamais je ne tiendrais le coup. Et pourtant me voilà encore aujourd'hui, debout, avec un cœur mutilé. Respirant avec peine, battant faiblement entre mes côtes.

Lorsque je revois son visage souriant, je sens mon ventre se tordre de douleur. La brûlure remonte le long de tout mon être et réveil la plaie endormis. J'ai tout perdue avec elle.... mon sens, ma direction, ma place, mon bien être. Absolument tout. Elle a emporté avec son dernier souffle, l'autre partie de mon cœur qui me pourris de l'intérieur. J'ai beau dire, beau faire, je ne m'en remettrais pas. J'ai pleurer des journées et des nuits entières son absence. Croyant à un cauchemar vivant, je me souviens de ces soirées passé au fond de ma cellule, me taillant la peau pour me réveiller de tout ça. Rien... toujours la même douleur, avec les mêmes effets. Destructrices. Suis-je si détruite que ça sans Yoruichi? Est-il possible de trouver en ce monde, LA personne qui vous complète sans doute et à la perfection?... Alors pourquoi l'avoir pousser à me quitter, la vie avec. Si elle et moi étions destinée à nous trouver et nous liés, pourquoi as-t-il fallut que vous la poussiez à bout, au bord du vide derrière mon dos et ensuite me l'arracher violemment.

Je lève les yeux vers Damara. Je les sens me brûlés due aux souvenirs tranchants comme des lames de rasoirs. Elle me regarde avec beaucoup moins d'enthousiasme que tout à l'heure. Intriguée, je penche légèrement la tête l'écoutant attentivement.

« Bella... Tes dossiers sont en ces lieux. Je n'ai jamais cru que tu avais ta place. Explique moi ce qui t'as fais atterrir ici ou je me verrais dans l'obligation d'aller voir plus loin... »

Les mots tombent et je sens mon sang se glacé. J'étais loin de m'attendre à ça je dois l'avouer. C'est si rapide... « Je me verrais dans l'obligation d'aller voir plus loin ». Où et comment? Je me crispe légèrement. Je crois comprendre par ces mots qu'elle ira fouillé dans mon passé sans tâche, étudier bien plus profondément mon jugement de ce soit disant meurtre commit de mes propres mains. La panique m'envahis. Non Damara, je ne dois pas partir d'ici. Il y a Étoile qui a besoin de moi, et je me suis juré de ne pas l'abandonnée... comme je l'ai fais avec Elle. Si j'avais eu les yeux un peu plus ouvert sur sa douleur... peut-être que j'aurais pus la « sauver ». Même une personne qui est au plus bas, frôlant l'enfer de ses doigts, n'est pas totalement perdue. Ne dis-t-on pas qu'il n'est jamais trop tard?

La culpabilité me revient en pleine face. Si j'avoue tout à Damara, je sais que dans peu de temps je serais sortis de ce trou à rat. Imaginons... Où est-ce que je vais aller si elle me sort d'ici? Je n'ai plus rien. Ma famille, hors de question que je la retrouve... Je n'ai plus Yoruichi en ces lieux, la seule personne en qui je me rattache est Étoile. Les remises en question qui me viennent au fur et a mesure commence à me faire peur. Surtout le Pourquoi je me rattache à elle... Parce que je l'aime? Ça cloche. Quelque chose n'est pas logique et ce raisonnement ne me vient que maintenant. Pourquoi? Même les personnes qui me connaisse le plus ne savent pas ce que je peux pensé intérieurement. Toutes ses questions qui me viennent à l'improviste. Le mieux est que j'arrive à faire croire que tout va bien, alors que non.

Chercher moi la logique, je crois avoir perdue le sens de tout ça. Mes yeux viennent captés ceux de Damara... lorsque mon regard croise le sien, je sens mes défense tombées les unes après les autres. Pourquoi est-ce que l'on me l'a enlevé?...

« J'ai... c'était en Janvier, il y a presque trois ans. Ma meilleure amie de l'époque, Kathleen, m'a appelé en urgence pour que je vienne la rejoindre près du Lac. Sa voix était si paniqué que je n'ai pas chercher à comprendre. J'ai courus jusqu'à la bas, pour la retrouver en pleure assise contre cet arbre. Cinq corps tués par balle se trouvaient près d'elle. Une histoire de drogue... Je tenais beaucoup à elle. Après la mort de mes parents, c'est la seule personne qui est resté à mes côtés sans m'abandonner. J'ai donc pris le 9mm, posé mes empreintes dessus et j'ai été me rendre auprès des autorités. Tout simplement. Et me voilà... Meurtre de cinq hommes et détention de drogue. Deale et assassinat. »

Je m'arrête là. Pas besoin d'en rajouter plus... J'étais innocente oui. Mais cela n'empêche pas que mes mains ont goutées au meurtre lors de cette nuit à la bibliothèque. Mais après tout, tué un coupable... Je baisse les yeux vers le sol. Voilà Damara. Je sers toujours ta main dans la mienne. Et je me demande maintenant ce qu'il va advenir de moi. Mon cœur pleure, mon âme erre. La vérité me tombe sur la conscience. Je n'ai plus aucun but. Même avec Étoile ici, je ne suis plus rien. Les larmes coulent sans que je ne m'en rende réellement compte. Je n'étais pas si complète que ça tout compte fait. Le seul être capable de me comblé est partis rejoindre un probable Lucifer...Normalement rien n'aurait due me séparer d'elle.

Je passe une main sur mon visage... Si rien n'a plus de sens, qu'est-ce que je fais encore ici? Pourtant, il y a bien encore une présence prête à me sortir d'ici. Es-tu réellement prête à me relever? Rien que sa présence m'apaise. Elle est un peu l'anestesie de mes plaies. Ne me laisse pas parmis ce monde de fou...Mon supplice silencieux


L'oiseau aux ailes brisés se laisse mourir au creux de mon cœur, réclamant son chasseur le Félin...
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeDim 8 Fév - 1:19

Casse l'ivresse qui te ronge le cœur Bella, la vie en faut la peine même si elle est injuste par moment. Les coups durs, il y en aura encore durant des milliers d'années mais ce n'est pas pour autant que l'être qui subira les attraits de la malchances, se laissera de suite tomber dans l'ignorance de sa propre peine. Tu fais sans doute partie de ses gens qui ont besoins d'être épauler jusqu'à pouvoir se relever. Si c'est de ça que tu as besoin, ne t'en fais pas. Je serai là. Comme j'ai été là pour chacune des personnes a qui j'ai rendu un semblant de sourire, rire ou même de vie. Je sais que je ne suis qu'une femme parmi tant d'autre dans ce monde, je sais aussi que je ne remplacerai jamais les personnes que tu as perdu, que jamais tu ne seras totalement rétablie même si j'étais tous les jours avec toi. Ma présence n'aurait qu'un rôle de gomme durant une période, quelques heures tout au plus. Je ne veux pas de ça pour elle, c'est évident. Bella a été une rencontre joyeuse, qui s'est finalement poursuivis dans les entrailles d'une prison. J'étais censée la punir pour une faute dont elle n'était pas coupable. Est-ce que tu m'aurais vu te faire quoi que ce soit ? C'était tout bonnement impossible, pas de moi. Pas par moi. Et cela ne changera jamais. Je refuse d'être son bourreau, je refuse que quelqu'un le soit. Pourquoi elle? Parce que, inconsciemment, je sentais au plus profond de moi qu'elle me réclamait mon aide, comme avant. Lointainement comme si nous avions eu une vie antérieur. L'écorchée et son remède. Si les Dieux avaient été de piètres écrivains, l'histoire de nos vies seront bien triste en action. Quoiqu'il en soit, l'animation ne manque jamais, pour preuve; regarder Bella. Elle a eu une enfance perturbé et on ne la gâte point en l'enfermant dans un endroit ou toutes les peines se frôlent, se touchent et se heurtent. Mais après tout, on a le droit de pleurer, de hurler, de vivre. Les échos de sa voix se propagent dans mon esprit, tandis qu'à côté de ça, je ne cesse de la regarder, de regarder ses yeux se gorger de larmes. Cherchant à se cacher, peut-être, la fragile pose sa main sur son visage. La douleur des autres n'a jamais été une grande amie, c'est pourquoi, la plupart du temps, j'interviens histoire d'alléger un peu l'allégresse qui en découle. D'un geste doux, je viens chercher sa main en la gardant dans la mienne, frottant du dos de celle-ci, les quelques larmes. De toutes manières, qu'importe ce qu'il arrivera dans les prochains mois. Ma vie est en train de prendre un autre tournant sans que je m'en rende forcément compte. Après tout, ce n'est pas moi qui écrit l'histoire des vies.

Lâchant un soupire, je me rapproche de Bella pour la prendre dans mes bras, la serrant aussi fort que possible. Elle était fatiguée de tout. Prête à se jeter, les yeux fermés dans le néant des enfers. Elle doit toutefois savoir que je ne la laisserai pas faire. Ce n'est pas ce que son amie aurait voulu pour elle de toute façon. J'étais même sûre qu'elle souhaitait que Bella vive sa vie jusqu'à la toute fin. Une fin heureuse. Ailleurs, loin d'ici. Loin de la peur, de la source où elle a été morte un jour. Et c'est alors, sans bruit, qu'elle se relèvera. En douceur, avec le temps. Il le faudra de toute façon mais ça, je doute qu'elle en ait conscience parce que même si elle ne le souhaite, je ne la laisserai pas ici. Pas comme ça. Dans mon monde, là-bas, où la chaleur réchauffe les coeurs, où les rires des enfants se font chantonnant, où l'écume ne se fracasse pas mais caresse le sable et les rochers. C'est là-bas que j'ai vu le jour et c'est là-bas que je retrouverai le désire des premiers sourires. En une confiance, je murmure au creux de son oreille :


«  Quoiqu'il arrive, je ne te laisserai pas comme ça. Tu peux compter sur moi … »


Déposant un baiser sur son front, je relâche mon emprise sur elle en soutenant son visage de mes mains. Je la ferai sortir d'ici. Je ne sais pas comment mais j'y parviendrai. Dans quelques jours ou dans quelques mois. Qu'importe, je trouverai. Et puis, je ne suis pas seule dans mon périple. Même si je n'ai l'air d'avoir d'yeux que pour ma protégée, je n'oublie pas que dans l'ombre, attend silencieusement celui qui a fait basculer quelques instants de ma vie. Et le reste. J'ai décidé d'avancer mais en n'oubliant jamais ceux qui avaient été pour moi, une famille. Mais je me dois, comme ils le souhaitaient, de recommencer à zéro, une nouvelle vie, un nouveau départ. Commencer depuis quelques temps déjà. Je lui souris en lâchant son visage, rougit aux joues. Ses yeux semblèrent un peu plus enchanté, un peu plus de vie en elle? Possible. Inconsciemment, je lève la tête vers le ciel. Quelques flocons de neiges tombent silencieusement vers le sol. Et étrangement, il ne fait pas froid. Athis lui aussi, venait de lancer un regard vers le ciel, après qu'un coton blanc lui soit tombé sur le museau. L'effet neige est toujours accueilli avec joie, bien que même après avoir passé un hiver en Allemagne et dans d'autres pays, je ne sois toujours pas si habituée que ça. Enfin, les pulls, les radiateurs et les couvertures vaincront une année de plus contre le froid! Avec un air un peu plus ravie et sûre de moi, je lui chantonne presque :

« Δεν θα σε αφήσω εδώ. Αυτός σε υπόσχομαι. »


Elle ne comprendra peut-être pas les mots justes, mais elle en captera ma sincérité, mon appuis, ma présence, ma prestance. Mon envie de la sortir de là. J'étais depuis, habituée au contact avec elle. Même s'il se faisait rare, même s'il n'était gère pareil qu'avec ses autres gens. Je suis une différence, peut-être pour elle. Une chose de nouvelle. De meilleur? Peut-être pas, mais de bon oui. Le coeur ne saurait mentir, les yeux encore moins. Je te promets que demain sera meilleur qu'hier. Que l'orphelin en toi, trouvera réconfort dans les bras d'une seconde mère. Si c'est ce que tu souhaites, je ne t'en priverai pas. Jamais. Tendant la main, paume vers le ciel, je regarde un éclat de glace se poser avec douceur. Il finira par fondre à même la peau. Pouvons-nous dire qu'il « est en moi »? Qui sait. Peut-être. Mais nous ne sommes alors, sur le moment, plus que les mêmes. Lui ne pense pas qu'il est en train de mourir même s'il n'est rien, moi si. Tournant les yeux vers Bella, je vois mon compagnon revenir vers nous, tenant entre ses dents, la tige d'une feuille colorée d'un rouge vif. A l'apparence, je reconnais de suite le noisetier, un vieil arbre logé dans la cour. Étrange qu'il soit encore en vie. Athis vint s'asseoir devant Bella, en posant la feuille sur ses genoux, après y avoir poser son museau.

« Le renouveau … »


Il est temps de prendre un nouveau départ.
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Bella Hope
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MessageSujet: Re: Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv]   Να φροντίστε μια δυστυχισμένη καρδιά… [Pv] Icon_minitimeVen 15 Mai - 0:56

Ta présence je la sens, je sais que tu seras toujours là. Tout ce que j'espère a présent, c'est que je saurais me guérir à travers tes faits et gestes. Je ne te cache pas que j'en doute. Je suis arrivée à un point où je me dis que la guérison, quel qu'elle soit, ne sera plus possible. Stade trop avancé, c'est comme une malade atteint d'un cancer niveau 4. L'espoir ne doit plus être de mise puisqu'il ne sert a rien. Juste la hargne de vivre ses derniers instants comme il se doit. Tout ça, je les perdus, je ne suis plus rien. Plus les jours passent, plus je me rends compte. En général, les blessures guérissent toujours avec le temps. L'absence d'une personne... on finit par s'y habitué malgré tout, puisque nous n'avons pas le choix. Mais ici... rien a y faire, ça ne veut pas.

C'est dur de combattre l'absence, car cette conne n'en fait qu'a sa tête...

Je lève les yeux au ciel à mon tour. La neige est de mise, pourtant il ne fait pas si froid que ça. Je porte mon regard vers Athis, puis vers Damara. Léthargie. C'est peut-être ce qui m'a tenu en vie jusqu'ici. Être dans un tel état second que nous ne vivons pas parmi eux. Combien de fois ais-je voulu que l'on m'arrache le coeur? Je ne les comptes plus. Au creux de ta paume réside un flocon qui finit par fondre presque aussitôt. Éphémère, tout comme tu l'as été mon Tout. Me mordant l'intérieur de la joue, je sens le fléau arriver pas à pas pour de nouveau envahir mon temple déjà en cendre. Nausée, j'ai cette envie de m'enterrer profondément, pour que jamais quiconque ne me retrouve. Pourtant tu es là toi, voulant redonner l'étincelle à l'étoile morte. Durant ses années sans Yoruichi, je n'ai pas été la personne la plus agréable au monde. Pour faire simple, je repoussais toute personne voulant me tenir la conversation. Je ne les supportais plus... Je ne les supporte plus. Mais toi Damara, c'est différent. Ça le sera toujours avec toi... alors je t'en pris, je t'en supplie en silence : Repêche moi. Engloutis par les eaux tumultueuse de la vie et de la « destinée », je n'ai pas sue nagée à contre courant. Pardonne moi.

Quelque chose d'humide près de ma main me tira de mes pensées. Baissant le regard, le museau d'Athis posé sur mes genoux je viens lui caresser le sommet de la tête, grattant le derrière de ses oreilles avant de saisir la tige entre mes doigts. Je la scrute, l'observe, comme si j'allais y déceler les réponses a mes questions. Trouvant une certaine beauté à ce présent, je l'observe sans rien dire, chacun de ses détails.

« Le renouveau... »

Je te regarde et y décèle ce sourire... celui qui ce transmet de lèvre en lèvre. Faible de ma part, mais je te le rends avec sincérité. Le renouveau? Je l'attends depuis longtemps. Trop longtemps. A tel point que je n'y crois plus. Mais ça, je ne dois pas t'en faire part. Tout simplement parce que ta volonté de m'aider risque de s'envoler comme le vent emporte les feuilles d'automne. Une légère brise vient me caresser le visage... je ne tiendrais pas. Je le sais. Bizarrement tout un tas de prise de conscience viennent s'abattre d'un coup. Je ne refuserais pas ton aide Damara, loin de là. Je tiens à toi, tu es la seule en ces lieux qui a sue me garder propre dans ce monde si sale. Même Etoile... Je me crispe légèrement à sa pensée. Tant de chose doivent changer pour de multiples raisons. Les au revoir. Une fin? Soupire.

Je descend avant de me tenir bien droite sur mes jambes. Je sais la fin qui m'attends... Elle viendra au moment venue. Mais avant tout, je veux attendre ta solution. Venant doucement vers toi, je te sers dans mes bras, sans un mot. Je t'aime tant, Damara. Tu m'as manqué, plus que tu n'en as conscience. Tu es mon seul espoir encore présent. La seule qui voit et prends conscience de ma douleur, de mon supplice de l'absence...

Et personne ne peut comprendre, on a chacun sa propre histoire. On m'a dit qu’il fallait attendre, que la peine devienne dérisoire.

Venant déposer un doux baiser sur ta joue, je dois y aller. Certaine chose ne doit pas attendre... et pour éviter le cataclysme, celle là doit être effectué dès aujourd'hui. De quoi je parle? D'une douleur en plus, d'un rajout. Un mal pour un bien au final. Même si la concernée sera détruite aux premiers abords. Mais puisque les Inséparables se rejoignent lorsque l'autre meurt, alors pourquoi attendre si longtemps? Je plonge mon regard au fin fond du tiens, là où l'océan n'est qu'un liquide de pureté et de raison. La seule chose qui me retient à présent, c'est ta présence. L'aide que tu veux me fournir. Ainsi que celle que tu me donne déjà. Si personne ne comprends rien, toi tu as tout saisis. Puisque tu as déjà vécue ce passage, tu es plus apte que quiconque à comprendre.

« Je dois y aller.. j'ai certaine chose à faire. »

Ma main s'attarde sur ta joue, comme si je ne voulais pas quitter la douceur de ta peau. C'est fou à quel point les infime chose prennent toute leur importance lorsque nous savons « La Fin ». C'est à ces moments là qu'une simple lumière se reflétant sur l'eau devient belle. Que la présence des Êtres aimés est nécessaire. Déposant un baiser sur ton front, je viens une dernière fois caresser le doux pelage d'Athis avant de me tourner vers toi.

« Reviens moi vite... Je t'attendrais. Prends soins de toi. »

Sourire qui s'envolera au gré du vent pour rejoindre ton cœur en repos. Se tenait devant moi, l'ultime trappe vers une probable guérison... Parfois la vie ne tiens qu'à un geste, à une volonté... à une personne. Un "Je t'aime" que le vent à emporter, sans que je sois sur que tu ne l'es entendu...

Mes pas me conduisirent vers le Hall, puis vers les cellules... C'est le moment pour La Lune de dire adieu à son Etoile.
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